Chapitre 16

1.5K 124 107
                                    

         Salut les p'tits anges ! (vous préférez "p'tits anges" ou "p'tits rayons de soleil" ?) Voici le nouveau chapitre !!!!! J'ai pas grand chose à dire à part que la vidéo d'ouverture est de moi parce que j'aime créer des vidéos mais que celle-ci m'a prise 4 mois il me semble et qu'après j'en ai commencer une autre qui patiente depuis 1 an et demi x) Ah si une chose importante à dire sur ce chapitre; tout ce qui est écrit en italique est en italien mais je parle pas italien donc j'ai eu la flemme de traduire et pis vous aussi vous devez pas parler italien. Et enfin une p'tite question pour voir si vous êtes doué(e)s : les prénoms de Chrys et Arguro sont une référence à deux personnages du livre originel, lesquels?

            Voilààààààà, Bonne Lecture et à bientôt :) 



Nico, Pensionnat de la Colline, Jeudi 22 Avril

       Cela faisait deux jours, que je n'avais ni mangé ni dormi. Depuis la découverte de la tombe, je vivais dans un épais brouillard. Je n'allais plus en cours, je fuguais sur un ou deux jours pour aller à New York. En clair j'étais redevenu exactement le même qu'à mon arrivé. Je ne parlais plus à personne, même à Percy, Reyna ou Hazel. Je m'étais muer dans le silence et la solitude. Je ne portais plus l'uniforme et évitais la chambre car au fond les cartons contenant les affaires de Will étaient toujours présent. J'avais planqué son journal dans la vieille commode du grenier. Sans Will, la vie ne valait plu la peine d'être vécu. Je l'aimais. Tout mon corps trembla. Je l'aimais, cet imbécile.
       Soudain, j'entendis deux filles discuter. Je me trouvais dans le grenier et donc au dessus du couloirs des chambres des filles.
- Tu sais pas ce que j'ai appris des élèves d'Apollin ? disait la première.
- Non, vas-y raconte !
- Il paraît qu'en fait Will se serait suicidé. La classe de médecine l'aurait retrouvé mort au même endroit que Bianca. Apollin aurait alors fait croire qu'il était parti à New York et aurait demandé à tous ses élèves de ne rien dire. On dit aussi qu'il se serait occupé lui même de l'autopsie et du nettoyage du corps avant son enterrement.
- Mais, coupa la deuxième, personne n'a assisté à son enterrement.
- Si justement. Seul les profs en ont été témoins.
        Les deux filles s'éloignèrent.
        Alors Will serait mort ici ? Et tout le monde l'aurait ignoré pendant une semaine ? Pourquoi ?
Mon estomac gronda. Deux jours sans manger c'était normal que j'avais faim. Je regardais ma montre. 20 h 14. Dans une demi-heure, je pourrais sortir car se serais le couvre-feu.
         En attendant, je montais sur le toit. Les premières lumières des étoiles commençaient à scintiller. Le Soleil était une étoile. Était-il possible que Will en soit devenue une ? Mon prof d'anthropologie pensait que la nécromancie marchait. Il disait aussi que la mort était un mystère que personne ne pourrait percer mais que la réincarnation n'était pas impossible. Il croyait aux histoires de revenants et de paranormal. Moi aussi. Et il fallait que j'y crois. Il fallait que je pense que les morts pouvaient nous voir et nous protéger.

         La cuisine était vide. Je pris une bouteille d'eau, un paquet de gâteaux secs, des pommes, du pain, un morceau de fromage et du jambon. Je mis le tout dans un sac et sorti. Je marchais jusqu'à l'aube en longeant l'océan. Le lever de Soleil fut magnifique. Il teinta la mer de rouge sang et réchauffa la plage sur laquelle je me reposais. Dixième lever de Soleil après la mort de Will. Nous étions le 22. Dix jours que je n'avais vu aucun élève car je vivais la nuit et m'enfermais le jour. Tous les matins pour l'aube je regardais le Soleil se lever et je comptais. Mais maintenant je savais que c'était en fait le dix-septième lever de Soleil sans Will. Dix-sept jours sans Will.                    Jamais je ne pourrais vivre comme ça.
       Je mangeais un morceau puis me relevais. Je n'avais plus envie de vivre. Je voulait mourir, partir rejoindre ceux que j'aimais. Ma première tentative de suicide avait échoué mais pas celle-ci. Je me roulais en boule au pied d'un arbre et m'endormis.
         Comme d'habitude je fit des rêves. Des souvenirs.

- Dors, mio piccolo angelo, dors et fais de beaux rêves, chantonnait ma mère en italien.
- Mamma ! Mamma !
          Bianca arriva en courant. Elle devait avoir dans les quatre ans.
- Mamma ! Le chat s'est encore échappé !
          Elle pleurait.
- Pourquoi ? Il ne m'aime pas ?
- Si, il t'aime bien, mais il a parfois besoin de moments de tranquillité. Tu comprends, angela ?
- Mamma, pourquoi tu m'appelles angela ? Je m'appelle Bianca.
- Parce que si on traduit ton prénom et ton nom cela donne l'ange blanc en anglais.
- Et Nico ? Nico ne veut rien dire en italien.
- Non, mais en grec si. Nico est la victoire en grec, ton frère s'appelle la victoire de l'ange.
      Bianca sourit.
 Ca lui va bien car je veux que mon petit frère réussisse tout ce qu'il fera.

       J'étais maintenant en train de me promener sur le grand canal de Venise. J'avais cinq ans. Ma sœur courait devant.
- Bianca ! Ne t'éloigne pas trop !
- Mamma...
- Qu'y a-t-il, mio piccolo angelo ?
         Je lui tendis ma main. Elle la pris dans la sienne.
- Pourquoi papa n'est pas là ?
- Papa travaille et habite aux États-Unis.
- Et pourquoi on pars pas aux États-Unis ?
- Parce que vous êtes aussi italiens.
- Mamma ?
- Oui ?
- Tu resteras toujours avec moi ? N'est-ce pas ?
- Oui, tu es mio piccolo angelo, jamais je ne te laisserais seul.
          Elle me pris ensuite dans ses bras.
- Allez viens, on va finir vos masques pour le Carnaval.
- On peut avoir un cappuccino au cacao ?
- Oui, vous pouvez avoir un cappuccino au cacao.
- Et on peut manger notre plat préféré, ce soir ?
- Et qu'est-ce donc ?
         Ma mère avait un sourire rayonnant. Je rigolais en lui entourant sa tête de mes bras pour lui faire un câlin.
- Tu connais très bien le plat que Bianca et moi on préfère ! En plus c'est toi qui le fait le mieux. Je connais personne qui ne sait aussi bien faire des tortellinis !

       Un troisième souvenir resurgit.

       C'était peu après notre arrivé aux États-Unis. J'allais avoir sept ans.
- Angela ! Attrape moi si tu peux !
- Tu crois pouvoir m'échapper, angelo ?
         Nous allions habiter pour de bon à New York. Avant nous vivions entre Venise et Washington mais nous nous considérions plus comme italiens que comme américains. D'ailleurs, nous avions adopté le nom de notre mère et non celui de notre père.
       Papa surgit précisément à cet instant.
- Où sommes-nous ? demanda-t-il calmement.
- Bah, à New York, lui répondit Bianca qui s'était arrêté.
- Bien. Et quelle est la langue parlé à New York ?
- L'anglais, répondis-je à mon tour.
- Alors vous allez me faire le plaisir de parler anglais ! Même entre vous. Compris ?
         Nous hochâmes tous les deux la tête.
- Bien. Maintenant allez ranger votre chambre.

       Je me réveillais en sursaut. Je venais de me rendre compte que je n'avais pas parlé italien depuis la mort de Bianca. Pourtant j'avais grandis principalement en Italie mais je n'avais plus rien d'un italien. Je n'étais pas bronzé et n'aimais pas le Soleil. Je n'aimais pas la vie non plus.
Je regardais ma montre. 25 avril, 11 h 09. J'avais dormi trois jours. Rien d'étonnant. En dix jours je ne m'étais accordé que sept heures de sommeil. Je ramassais mes affaires et retournais au pensionnat. Le temps d'y arriver il était déjà environ dix-neuf heures. Je remontais sur le toit sans me faire voir pour assister à mon dernier coucher de Soleil. Mio piccolo angelo. J'allais bientôt revoir ma mère. Je souris à cette pensée.
         Les dernières lueurs du crépuscule se dissipèrent. Je redescendis alors dans le grenier et sortis un couteau de ma poche. Sa lame était entièrement noirs. C'était le même que celui que j'avais utilisé à Noël. Je l'ouvris et observait la lame. Des larmes coulèrent. Je ne saurais dire si c'était de la tristesse ou du bonheur. Au bout de ce chemin se trouvaient Mamma, Angela et Will.
Je m'entaillais alors les veines au niveau des poignets. Le sang chaud et sombre coula le long de mes mains alors que je me tenais encore debout. Il gouttais sur le plancher et forma rapidement une flaque. Mes larmes tombait également dans la flaque et se mêlaient au sang.
        Ma vue se brouilla alors. Je me sentais de plus en plus faible. Mes jambes lâchèrent et je m'écroulais. Je me sentis alors partir.

       Je me réveillais. J'étais dans un endroit entièrement blanc. Le sol, les murs s'il y en avait, le ciel... J'avais l'impression d'être dans un nuage. Je me relevais.
- Bienvenuti, mio piccolo angelo.
       Je me retournais. Mamma et Bianca étais là. Habillées entièrement de blanc. Je courus vers elles.
- Mamma ! Angela !
       Elles me serrèrent dans leurs bras. Des larmes de joie coulèrent. Je n'avais jamais été aussi heureux. Je les avais retrouvées ! Ma mère s'écarta pour me regarder.
- Comme tu as grandi, mio bambino. Tu es devenu un beau jeune homme. J'aurais aimé être encore là pour toi. Je suis désolée.
       Elle baissa la tête et ses beaux yeux marrons se voilèrent.
- Mamma, tu n'y es pour rien. Ce n'est pas ta faute. La maladie t'a emporté sans qu'on puisse faire quelque chose.
- Je sais, mais j'aurais tellement aimé pouvoir au moins vous dire aurevoir avant de partir. Je...
        Les sanglots perçaient dans sa voix.
- Mamma, je suis là maintenant. Ne t'inquiète pas...
        Je la pris dans mes bras. Son sourire revint.
- Mais regarde-toi ! Tu me dépasse à présent. Et dire que tu étais mio piccolo angelo ! Tu es vraiment magnifique.
        Elle m'embrassa sur le front. Je me tournais ensuite vers Bianca. Elle portait sa tenue de chasse mais celle-ci était blanche. Son arc et son carquois tout aussi blancs étaient passé sur son épaule. Ses longs cheveux noirs étaient tressé avec des fils d'argent.
- Bianca...
- Ne dis rien, écoute-moi. Je suis désolée. Pour tout. Moi aussi je devrais être avec toi. Et j'aimerais que tu me pardonnes.
- Bien sûr que je te pardonne.
- Nico, il faut que tu sache que tu dois aussi pardonné à Papa. Tu ne dois pas gardé ta colère et ta rancune.Cela pourrais te perdre. Autre chose, tu ne verras pas Will. Pour certaines raisons, il ne peut pas venir.
- Mais...
- Promet moi que tu pardonneras à Papa.
- Oui, Nico, promets nous que tu lui pardonneras, reprit ma mère.
- Je vous promets de lui pardonner.
       Les deux silhouettes commencèrent alors à s'effacer.
- Mamma ! Angela !
- Aurevoir Angelo, prends soin de toi et vis une belle vie. La tienne ne touche pas encore à sa fin. Tu vivras une longue et heureuse vie. Aurevoir.
       Elles disparurent totalement. Je tombais à genoux. Bianca, maman... Les larmes redevinrent de la tristesse.
- Revenez !

       Je me relevais alors dans un lit. Je regardais autour de moi, déboussolé. J'étais dans une chambre de l'infirmerie. Des bandages entouraient mes bras et poignets.
- Reste tranquille.
        Apollin se trouvait juste à coté.
- Comment te sens-tu ?
- En pleine forme, lui répondis-je.
- Bien, avale ça.
        Il me tendit un comprimé.
- Comment-
- Es-tu arrivé ici ? me coupa Apollin.
        La colère pointait dans sa voix. Je détournais le regard.
- Ouais...
- C'est Chrys qui t'a trouvé.
         Le jeune homme adossé au mur de l'autre côté de la pièce me fit un signe de la main.
- Une fille a attendu un bruit sourd et en sortant dans le couloir elle a vu du sang goutté du plafond. Son cri a attirer Chrys qui t'a découvert dans le grenier. T'avais perdu énormément de sang. J'ai dû te faire une transfusion le plus vite possible. Tu as de la chance que Chrys soit du même groupe sanguin. Il m'a passé assez de sang pour te remettre sur pied.
        Il coupait des pansements avec rage. Je baissais la tête.
- Je suppose que tu es colère.
- Mais bordel, à quoi tu pensais, Nico ?! Tu penses que mourir résoudra tes problèmes ? Tu crois vraiment que y a pas eu assez de suicide ? Et ton père ? Ses deux enfants morts tu penses que ça lui aurait fait plaisir ? Pense aux autres avants d'agir ! Hazel a piqué une crise de nerf !
- Combien de temps ?
- Deux semaines. Ca fait deux semaines que tu es inconscient ! Tu pourra sortir demain. En attendant, Chrys va veiller sur toi.
- Eh ! Pourquoi moi ?
- Parce que tu es la seule personne disponible actuellement. Ne le quitte pas des yeux. Sous aucun prétexte. Bon aller, bonne journée. Je repasserais plus tard.
        Il se retourna avant de repasser la porte.
- Et Nico, ne refais jamais plus un coup pareil.
        Puis il claqua la porte. Une fois seul, Chrys vint s'asseoir sur la chaise à côté du lit.
- Pourquoi ?
- Pourquoi quoi ?
- Pourquoi t'as tenté de te suicider ? me demanda-t-il.
- C'est long et compliqué.
- J'ai tous mon temps vu qu'on est bloqué ensemble pour le reste de la journée.
- On dirait que c'est une corvée !
- J'aurais préféré faire autre chose plutôt que de devoir surveiller un fugueur aux tendances suicidaires. Je parie que tu te scarifie aussi.
- Absolument pas ! Je ne me scarifie pas, m'écriais-je en tirant sur mon tee-shirt pour cacher mes biceps. Je n'en vois pas l'intérêt.
- Et l'intérêt du suicide ?
         Je ne répondit pas.
- C'est pas pareil.
- Ouais, on dit ça...
- J'ai de réelles raisons de vouloir mourir !
- Tous les suicidaires disent ça. En quoi es-tu différent ?
- C'est par amour que je me suis tranché les veines !
- Waouh ! Ca a dû lui faire vachement plaisir. Pourquoi mourir si tu l'aimes ?
      Je baissais la tête.
- Parce qu'elles sont mortes.
- Elles ?
- Ma mère et ma sœur.
- J'en est entendu parler. Maladie et suicide ?
- C'est ça.
- T'as un père et une deuxième sœur, nan ? Alors pourquoi les laissé seuls en ce monde ? En plus pourquoi ça te prend maintenant ? Quatre ans plus tard ?
- Parce que lui aussi est mort.
         Je gardais les yeux rivés sur ma couette.
- Lui ? William Solace ?
        Je hochais la tête. Sa voix qui était teinté de reproche si fit plus douce, moins agressive.
- En quoi était-il particulier pour que tu veuilles te donner la mort en son honneur ?
- C'était quelqu'un d'exceptionnel. Tu peux pas comprendre si tu ne l'a pas rencontré.
- Effectivement, je comprends pas. C'était ton ami ?
- Pas vraiment. On s'engueulait plus qu'autre chose.
- Alors pourquoi ?
- C'était quelqu'un de rayonnant, toujours souriant. Il apportait le bonheur partout où il allait. Ses boucles dorées brillaient tout le temps de milles feux ainsi que ses yeux bleus pétillants. Il voyait le côté positif des choses et n'abandonnait jamais. C'était juste un homme merveilleux. C'est le premier a avoir amené un peu de lumière dans ma vie. C'est lui qui m'a donné envie de me battre et d'avancer. J'avais l'impression de compter pour lui mais pas de la même façon que pour Reyna ou Hazel. Il représentait tout ce que j'aurais voulut être. Ce sont des étincelles d'espoir et de joie les gens tel que lui. On n'en rencontre pas deux comme ça dans sa vie. Et moi je l'ai laissé filer. Sans même lui dire aurevoir.
         Tout en parlant, je me remémorais les trait de Will et les moments que j'avais passé avec lui. Oui, je devais continuer de me battre, pour lui, pour Bianca, pour Maman. Il fallait que j'avance.
- Il avait l'air vraiment exceptionnel, lâcha Chrys.
        Je crus percevoir comme une note de jalousie.
- Ouais, il l'était. Maintenant, si tu n'y vois pas d'inconvénient j'aimerais dormir.
        Il se leva pour aller regarder par la fenêtre.
- Si tu n'y vois pas d'inconvénient j'aimerais dormir gna gna gna, l'entendis-je marmonner.
- Eh ! Je croyais que j'étais une corvée. Tu devrais être content, t'auras pas à faire la conversation au fugueur suicidaire.
- Perso, ça me dérange pas que tu veuille dormir mais si tu le veux, c'est surtout pour fuir la conversation.
- Je ne fuis rien du tout !
- Si !
       Il fit volte face pour me regarder.
- Si, continua-t-il, tu fuis. Tu fuis ta vie, tu fuis les autres, tu fuis tout ce que tu peux fuir.
      Je me levais pour me rapprocher de lui.
- Je ne te permet pas de me juger. Tu n'as pas eu ma vie.
- Certes, mais la mienne n'as pas non plus été rose et joyeuse ! Tu crois que tous les gamins présents ici viennent pour le plaisir ? Nous avons tous un lourd passé. Parfois plus facile à porter que d'autres mais tous les élèves de ce pensionnat ont plus de problèmes et d'erreurs passées que les enfants à l'extérieur. La plupart ont perdu leurs parents, d'autres sont des gosses de riches que leurs parents ne regardent jamais, certains ont commis des délits comme vole de voitures, crimes, fugue... Nous sommes cette catégories d'enfants précoces et hyperactifs que la société préfère étiqueté de « gosses à problèmes » au lieu d'essayer de nous comprendre et de nous faire suivre un parcours scolaire adapté. Même ton Will devait avoir des erreurs ou de graves problèmes. Il les cachait par des sourires c'est tout.
- C'est faux ! Tu ne le connaissais pas ! Mais toi ? Quels sont tes erreurs et tes problèmes pour être arrivé ici ?
          Son regard se voila.
- Moi et mon frère...
         Il secoua la tête.
- Si je te le disais, tu me détesterais.
- Je te détestes déjà alors vas-y, dis-le moi.
        Le nouveau blond platine entra alors dans la salle.
- Mr Brunners veut te voir Chrys. Vas-y, je reste avec Nico.
        Chrys sembla hésiter.
- C'est que... Apollin m'a demandé de rester tout l'après-midi avec lui. Je ne dois pas le quitter des yeux.
- Et qu'est-ce que je dis à Brunners moi ?
- Vas-y, l'interrompis-je. Je ne dirais rien à Apollin, il ne sauras pas que tu es parti.
       Le brun partit en courant.
- Je reviens le plus vite possible.
       Le blond se tourna ensuite vers moi.
- Je ne crois pas m'être présenté, Julian Gayer.
- Nico di Angelo.
- Je sais. J'ai aussi entendu dire que tu avais tenté de te suicidé ?
- Ouais, une longue histoire.
- En tout cas, ça ne dois pas t'empêcher de te reposer. Retourne dans ton lit. Tu as des médocs à prendre ?
- Nan,  Apollin me les donnes.
- OK, tu vas donc pouvoir dormir. C'est le meilleur remède pour retrouver la forme et le
moral.
        Je me recouchais dans mon lit. A peine sous les couettes, mes paupières commencèrent à se fermé.
- Dors maintenant, piccolo angelo.
        Et sous le regard maternelle de Julian je m'endormis. Mais je me demandais si e n'avais pas rêvé les derniers mots.
       Et pour une fois depuis bien longtemps, je m'endormis serein. Car j'avais pu dire aurevoir à ma mère et à Bianca. Et je savais qu'elles veillaient sur moi. 



        NDA (Note De l'Auteur ou Nico Di Angelo, au choix) : En vrai j'ai envie de faire un truc hyper méchant mais je le fais quand même parce que j'aime pas perdre seule (et aussi parce que je suis méchante, faut bien le dire). Donc chers lecteurs, chères lectrices, vous avez perdu ;)  (seul(e)s les initié(e)s comprendront et je compte sur eux).

L'Ange et le SoleilOù les histoires vivent. Découvrez maintenant