Chapitre 36

991 83 87
                                    


Hey Hey !!! Me voici avec le dernier chapitre.... Très très très en retard je sais. En fait je l'ai écris, puis effacé puis re-écris puis effacé partiellement puis fini. Et après je voulais mettre la vidéo Solangelo que j'avais créer mais mon movie maker arrête pas de geler du coup j'ai pas pus la finir 😢😢😢 (ayez pitié de moi). Donc en média je vous ai mis un pitit solangelo et aussi, la musique qu'il devait yavoir avec ma vidéo. (Les 5 premières secondes c'est pas la chanson mais le ptit spot de l'album année 80 xD) Cette chanson c'est pour moi celle qui correspond le mieux à Nico et oui elle date des années 80 mais les années 80 c'est la vie quand t'aime la bonne musique 😍😍. Donc c'est LA chason Solangelo. LA chanson du bonheur qui te donne la joie parce qu'elle est trop bien et en italien. Pour ceux qui ont pas encore compris c'est Sara perche ti amo de Ricchi Et Poveri. Je vous invite à l'écouter pendant votre lecture de ces deux derniers chapitres. (#JaiUnFanatismePourCetteChanson)
Bzous Bonne Lecture 😙😙
KaliDiAngelo







Will, Hôpital de Bellevue à New York, 8 décembre 2017.

J'etais agréablement blotti contre le corps chaud de Nico lorsque mon réveille sonna. Je grognais à l'idée de devoir sortir de ce lit et éteignis le réveil. Je passais ma blouse blanche de médecin et me dirigeais vers la porte. Avant de l'ouvrir, je me retournais pour observer l'objet de mon amour.
Le bel italien aux cheveux noirs reposait dans le lit blanc de l'hôpital. Je ressentis mon coeur se serrer.

Je sortis en catimini de la chambre de Nico car même si j'étais son médecin attitré, je n'avais pas le droit de dormir avec lui. J'allais m'asseoir dans le fauteuil de mon bureau en soupirant. Il était huit heure vingt-sept. Je ne commençais à travailler qu'à onze heure quinze.
Lorsque l'eau chaude coula sur mon corps, je me sentis tout de suite plus détendu.
Après avoir passé des vêtement propre, je sortis de la salle de bain et me laissais tomber sur la chaise derrière mon bureau. Le téléphone sonna presque immédiatement.
- Allô ?
- Will ! Comment ça va fiston ?
-Ça pourrait aller mieux. Pourquoi est-ce que tu m'appelle aussi tôt ? demandais-je à Apollin.
- T'as pas oublié qu'après-demain c'est l'anniversaire des jumelles ?
- Non j'ai pas oublié mais je sais pas quoi leur offrir. T'as pas une idée à me proposer ?
- Eh, bien Ella voulait un livre et Rachel de la peinture.
- Ok, ok.... Ganiel va bien ?
- Ouaip super. Dis.... En fait j'avais un service à te demander...
- Oui, Apollin ?
- Est-ce que tu pourrais garder mes petits monstres une semaine pendant les prochaines vacances ? Avec Gany on voulait se faire des vacances en amoureux.
La voix d'Apollin était tellement adorable, le fourbe usait de son charme, que je ne pus dire non.
- Après tout c'est mes filleules et plus ou moinses soeurs, je dois bien les garder de temps en temps, non ?
- Merci Willy t'es le meilleur.
- Mouais... Raccroche avant que je ne change d'avis.
Je reposais mon téléphone et posais ma tête sur mon bureau. Je m'endormis immédiatement. Je fis encore ce rêve. Ce rêve où je voyais une ambulance emmené Nico loin de moi, dans cet hôpital à New York.

Après qu'il ait été enlevé par Louisien, il avait été immédiatement emmené à l'infirmerie. Malheureusement, ses blessures étant trop grave, il avait dû être envoyé d'urgences dans un hôpital à New York. Cela m'avait brisé. La dernière image que j'avais de lui conscient c'était quand il était attaché dans cette cave, couvert de sang et de plaies. Je l'avais détaché et alors que je le prenais dans mes bras il avait prononcé mon prénom. Je lui murmurais que tout allait bien, que tout s'arrangerait. Mais rien ne s'était arrangé. Il avait fermé les yeux, ses yeux pleins de douleurs et avait sombré dans le coma. Il n'avait même pas pu revoir la lumière du jour.

Après son déplacement à l'hôpital, j'avais voulu le voir, plus d'une fois. Mais à chaque fois, son médecin me l'interdisait sous prétexte que seule sa famille en avait l'autorisation. J'ai longtemps maudit ce Gabriel Octavie. Alors, j'ai eu une idée, la seule qui me permettrait de le voir. Devenir son médecin. J'ai travaillé. Beaucoup. J'ai dû partir exercé à Oklahoma. Pendant sept ans, j'avais tout fait pour avoir un dossier impeccable. De ce fait, ils n'avaient pu me refuser d'entrer à l'hôpital de Bellevue. Bien plus compétent que Gabriel, j'ai finalement  obtenue la garde et la surveillance de Nico. Tant de choses'était passé en sept ans. Hazel et Frack s'étaient mariés et avaient deux faux jumeaux de moins d'un an, Percy et Annabeth aussi s'étaient mariés ainsi que Jason et Piper et Zoé et Thalia sans vraiment d'étonnement et Léo et Calypso. Et moi, j'attendais Nico depuis sept ans. Les Hedges passaient souvent le voir. Son père aussi et Apollin et Kali. Tous venaient le voir et lui racontaient les dernières nouvelles. Moi même, depuis que je travaillait ici, je venais lui parler une fois par jour. Je lui ai expliqué ce qu'il s'était passé, pourquoi je l'avais abandonné. Il pouvait nous entendre mais rien ne le faisait réagir. Il dormait depuis sept ans. Depuis que Louisien l'avait séquestré. Ce salopard avait écopé de plusieurs année de prison mais il avait voulu s'enfuir devant la police et s'était bêtement explosé le crâne par terre. Mourir de façon aussi conne n'était pas pour me déplaire.   

Récemment, des médecins avaient parlé de la débranché, qu'il était peut-être temps. Mais je ne voulais pas. J'avais insisté pour qu'il reste à l'hôpital encore quelques temps, qu'on lui laisse plus de temps. Je ne voulais pas le voir partir pour de bon, je n'étais pas prêt. De plus, quelques jours plus tard, il avait émis des signes de réveil. Je dormais depuis avec lui au cas où il se réveillerait. J'espérais vraiment qu'il se réveille à temps.

Nico, Hôpital de Bellevue, 8 décembre 2017. 

J'ouvris brusquement les yeux. Autour de moi tout était  blanc. J'entendais ma respiration rauque et les bip réguliers de machines. J'essaiya de savoir où j'étais. La première chose que je sentis, fut le matelas sous mon corps. Oui, un matelas, j'étais allongé sur un matelas. J'étais sur le dos et mes bras étaient sagement posés le long de mon corps. Les draps blancs étaient remontés jusque sous mes aisselles et mes bras dénudés reposaient dessus, perforés par endroit et relié soit à l'une des machines vrombissantes et ronronnantes, soit à une poche de perfusion. Je fixais le plafond blanc et brillant sous la lumière. je ressentais mon corps. Je bougeais mes orteils pour vérifier que tout fonctionnait. Le drap se mit a remuer à cause de mes orteils. Bon. Mon corps etait indemne. Mais qu'en était-il de mon cerveau ? Je fouillais dans mes souvenirs. Mon enfance était là, intacte. La mort de Mama et Bianca aussi. Mon entrée dans le maudit pensionnat, mes quelques années de fugues.... Et puis la mort de Will. Je me souvenais de Louisien, des caves puis le vide. J'avais donc était amené  à l'hôpital suite à mes blessures.

Bon, mon cerveau et mon corps fonctionnaient. Je me redressais en position assise et pris ma.fiche médicale qui se trouvait au pied de mon lit dans une enveloppe plastique. Je lu. Contusions, côtes cassé, perforation du poumon, plâtre, chirurgie, entubation temporaire, cicatrisation, rétablissement, coma...
Coma ? Je regardais la date : 8 décembre 2017. Oh merde. Sept ans et cinq mois de coma ! J'arrachais mes perfusion et sautais au bas de mon lit. Mauvaise idée. La pièce tourna autour de moi et je dus m'appuyer au lit. Des images de mon coma arrivèrent par flash. Gabriel, mon mariage, l'escapade dans les souterrains, Will vivant... Will vivant. On disait souvent qu'une personne dans le coma pouvait entendre ce qu'on lui disait. Donc ne serait-il pas logique qu'un de mes proches m'ait raconté ces sept dernières années et que mon cerveau les ait modifiées à cause de mon état ? Will était donc réellement vivant et quelque part dehors. J'ouvris le placard et y trouvais mes effets personnels. Avec un certain regret je me rendis compte que mes habits avaient toujours ma taille. Ma taille de seize ans.
Après m'être habillé, je jetais un regard par la porte. Une infirmière s'éloignait dans le couloir. J'attendis de ne plus entendre ses talons pour me glisser hors de ma chambre. Je marchais vite pour sortir le plus vite possible. Les  infirmières et médecins que je croisais ne firent pas attention à moi, pensant sans doute que j'étais un proche en visite. J'arrivais enfin à l'acceuil. Sans réfléchir, je fendit la foule présente. Je franchit ensuite la porte avec une seule idée en tête : Retrouver Will.

L'Ange et le SoleilOù les histoires vivent. Découvrez maintenant