C'est le grand jour ! Je m'étais réveillée en sursaut par peur d'être en retard, d'avoir dormi toute la journée. Mais au final ça allait bien, il était 11:30. Non ça ne va pas du tout enfaite. L'esthéticienne arrivé d'ici une demie heure et je suis toujours dans mon lit. Il faut que je me bouge même si c'est un peu difficile. Je sortais de mon lit avec difficulté et allais voir en bas si tout le monde était réveillée. J'étais affolée. Je vais me marier et je suis en pyjama dans ma maison à paniquer juste parce que je ne sais pas si elles dorment. Heureusement pour moi elles sont quasiment prête... mais elles auraient pu me réveiller ! Enfin bref. C'est censé être le plus beau jour de ma vie aujourd'hui donc je vais faire en sorte que ça le soit, même si les contractions non rapprochées m'en empêche. Ça ne doit pas arriver aujourd'hui surtout pas ! Je veux me marier dans la sérénité. Même si je suis en totale panique ! Ma mère n'est pas la, elle devrait être la pour m'aider à me préparer, mais non, elle a décidé de faire la sourde oreille. Du coup c'est Isabelle qui va devoir se prendre tout mon stress en pleine face et Maud et Jennifer aussi !
Isabelle : Comment va ma belle fille ?
Moi : Morte de trouille.
Isabelle : Mais non ! Tout va bien se passer d'accord ? Aller viens, on va commencer par te faire manger ton petit déjeuné avant que la maquilleuse arrive.J'hochais la tête et je la suivais dans la cuisine. Maud et Jennifer était dans les mêmes fringues que hier, elles étaient donc parties se laver et se changer. Elles vont en baver avec moi.
Je mangeais ce que m'avait préparé Isabelle et je me mettais debout en face d'elle. Je la pris dans mes bras. Au début elle était surprise de mon geste, mais elle avait fini par resserré son étreinte sur moi.
Ça sonnait à la porte. Isabelle me pris les deux mains et je soufflais un bon coup en étant rassurée par son regard réconfortant. Maud qui passait à côté de la porte profitait pour l'ouvrir. Ce n'était pas la même esthéticienne que l'autre fois. Celle ci me paraissait plus âgée donc plus à l'aise dans le métier. Ok pas de soucis. Je n'ai juste qu'à m'assoir sur une chaise et elle, elle fait tout le reste. Je me le rerépète, elle fait tout le boulot et je suis assise, je ne fais rien, j'attend juste que le temps passe. C'est pas difficile à faire. C'est dans mes cordes.
Je m'asseyais sur une chaise et l'esthéticienne se présentait comme la patronne du salon. Elle sortit tout son matériel et s'accrocha une ceinture autour de la taille avec différents pinceau à maquillage avec toutes sortes de taille. Je lui fais confiance. Elle n'a juste pas intérêt à me foiré le maquillage.
Je n'osais même pas compter le nombre de soin pour la peau ou autres produits qu'elle me mettait sur le visage. Il faut toujours qu'il m'arrive les mauvaises choses au mauvais moment. J'ai une très grande envie d'aller aux toilettes car mon bébé appui grandement sur ma vessie. Je commençais à bouger et je voyais que ça dérangeait un peu la dame, alors je lui avais clairement dis qu'il fallait que j'aille faire un tour aux toilettes. J'étais revenue pas très longtemps après. Elle finissait le maquillage et elle s'attaque à mes cheveux. Je veux voir à quoi je ressemble. J'espère que je ne suis pas un pot de peinture parce que sinon j'enlève tout le maquillage qu'elle m'a fait. Pas de pitié.
Le temps qu'elle tiraillait mes pauvres cheveux entre ses mains je surfais sur internet. Jamais rien d'intéressant là dessus à part des idioties. Je verrouillais mon téléphone puis je le posais sur la table. J'essayais de me détendre un maximum mais je n'y arrivais pas. Je suis vraiment stressée par ce mariage. Et si c'était vraiment ce que je voulais ? Je ne sais pas.. je ne sais plus. Peut être que c'est la pression qui me fais dire ce genre de chose. En tout cas j'espère. Si il y a bien un truc sur le quel je ne doute pas, c'est mon amour envers Antoine. Je l'aime plus que tout au monde. Alors pourquoi je me pose tant de question ? Il faut que je m'arrête.
La patronne du salon avait enfin fini de me coiffer après des heures. Je me levait enfin et allait voir Isabelle, Maud et Jennifer qui m'attendaient sagement dans ma chambre. J'ouvrais la porte de ma chambre et le regard des filles était sur moi. Ça devenait gênant à force.