Point de vue de Antoine Griezmann
Je me réveillais ce matin pensant avoir la plus belle des marmottes à mes côtés mais non. J'ai l'impression qu'on m'a arraché une partie de moi, je me rend compte que je ne peux pas vivre sans Emma. Je sortais du lit et enfilais un tee shirt pour descendre en bas. Mes parents et ma sœur et mon frère étaient déjà réveillés. Je regardais l'heure. 10:37. Mia était dans les bras de ma mère. Elle me tendit ma fille que je pris dans mes bras. Elle avait les yeux grand ouverts. À travers son regard je voyais celui de sa mère, ce qui me faisais penser qu'il fallait qu'on aille la voir.
Moi : Je vais me préparer et on y va ?
Maman : Oui bien sur.Je donnais Mia à ma mère et allais me changer.
Je descendais et sortais de la maison suivis de ma grande sœur et mon père. On pris la route pour l'hôpital. J'avais peur de passer la porte et qu'on nous annonce une mauvaise nouvelle. C'est vraiment une chose que je ne veux pas entendre.
Je me garais et on sortait de la voiture pour se diriger vers le service des soins intensifs. Je me postais devant la porte avec mon père et Maud derrière moi. Je serrais la mâchoire. Une main se posa sur mon épaule signe de soutien et de réconfort pour essayer de me détendre mais rien y fait.??? : Monsieur Griezmann ?
Je me retournais et apercevais le médecin d'Emma.
Moi : Oui.
Médecin : Votre femme est toujours dans un état critique mais elle n'a fait aucun arrêt cette nuit. C'est plutôt bon signe.J'acquiesçais d'un mouvement de tête et j'appuyais sur la poignée pour rentrer dans la pièce. Elle était la, toujours dans la même position que hier, rien n'avait changé. Toujours le tube dans sa gorge, des fils qui laissent apparaître sur un écran les fréquences des battements de son cœur, des poches de transfusion, c'est vraiment horrible. Et surtout ses yeux clos. Je m'asseyais sur un fauteuil à ses côtés. Je lui attrapais la main et la regardais espérant voir quelque chose changer.
Papa : Elle est forte, Antoine elle va s'accrocher.
Moi : Je veux pas la perdre.
Papa : Tu ne la perdra pas.
Moi : Je sais même pas si elle sent ma présence ou si elle nous entend.Fin du point de vue de Antoine Griezmann
Je t'entends mais je ne peux pas bouger, ni ouvrir les yeux, ça m'est impossible.
Point de vue de Antoine Griezmann
Papa : Parle lui. On va te laisser avec elle.
Moi : Merci.Il posait une autre fois sa main sur mon épaule et s'en allait avec Maud. J'attendais qu'il ferme la porte pour commencer mon monologue.
Moi : Tu sais, la première fois que je t'ai vu à Clairefontaine à côté de ton frère, je me suis direct dis cette fille est incroyablement belle. Je me souviens encore du jour où tu étais dégoûtée parce que je t'avais battue au babyfoot. J'avais adoré ce jour là. Je me souviens aussi quand tu as accepté de venir vivre avec moi ici à Madrid, mais le mieux dans tous ça c'est quand tu m'a annoncé ta grossesse, tu avais fais de moi l'homme le plus heureux du monde. J'ai l'impression de refaire une demande en mariage c'est totalement bête, alors que tu es la sur ce lit. Mais je veux juste te rappeler que je me souviens de toute les petites choses qui font de toi la femme que j'aime. Puis n'oublie pas le cadeau que tu nous a fait, Mia. Pense à Mia qui a besoin de sa maman. Même moi aussi j'ai besoin de toi, je ne peux pas vivre sans toi, j'ai l'impression qu'on m'a arraché une partie de moi. Alors je t'en prie, essaie d'ouvrir tes beaux yeux.