C'est lui ... [Tome 2]

Je fais la grève

Le réveil de ce matin était moins dur que les précédents. Je m'étirais car j'avais les bras et les jambes engourdies. Je me redressais et je soufflais d'exaspération. Pourquoi ? Je ne sais pas. Je regardais Antoine et il avait la bouche légèrement ouverte. Un petit sourire s'affichait sur mon visage et une idée me venue en tête. Je prenais mon portable pour savoir l'heure et il était 9:23. Je me levais du lit et j'allais voir si Mia était dans son lit parapluie. Elle y était mais elle était aussi réveillée. Je la prenais dans mes bras et je la câlinais quelques instants. Je me dirigeais vers notre chambre et je posais notre bébé dans le lit en la mettant en position assise avec un coussin derrière elle. Elle bougeait ses bras et faisait des bruits en même temps. Sa main gauche droite venait taper le visage de son père qui se réveillait un peu plus à chaque coups. J'étais en face de mon bébé assise en tailleur. Antoine se redressait, mal réveillé, les cheveux en bataille et en regardant Mia. Je savais bien qu'il se demandait ce qu'elle faisait la, mais c'est cool qu'on se retrouve juste tout les 3, dans ce lit.
Il attrapait sa fille et se mettait sur le dos pour la mettre sur le ventre.

Je regardais la scène qui se produisait et je réalisais qu'on devait partir pour rentrer chez nous, à Madrid.

Moi : Il faudrait peut être qu'on décoince pour partir.
Antoine : Ouais. Tiens.

Il me donnait Mia et il se levait pour sûrement se préparer. Je me levais et j'allais l'habiller. J'attendais qu'Anto soit prêt pour que je lui laisse Mia. Je prenais les vêtements que j'avais préparé hier et je partais pour la salle de bain.

Antoine : Tu peux rester t'habiller la tu sais ?
Moi : Oui je sais.
Antoine : Je t'ai déjà vu plusieurs fois sans tout tes tissus la.
Moi : Justement.

Je lui souriais et je rentrais dans la salle de bain pour m'habiller, tranquillement.

Je ressortais de la salle de bain pour rejoindre la chambre. Je m'asseyais sur le lit et je fermais ma valise. Je me levais et Antoine m'imitait en tenant toujours Mia dans ses bras. Il me la mettait dans les bras et il descendait nos valises. On allait dans le salon dire au revoir.