C'est lui ... [Tome 2]

Je veux plus te voir

Quelques semaines sont passées et les matchs ont été un vrai succès. Nous sommes rentrés à Madrid après avoir fait un saut à Mâcon pour voir la famille d'Antoine.
Je me réveillais ce matin avec un mauvais pressentiment. Je ne savais pas pourquoi mais je sentais que ça n'allait pas être ma journée. Depuis quelques jours, Antoine est bizarre, quand il sort le soir, il ne rentre que le lendemain, il ne me regarde plus dans les yeux, il fuit carrément. Bien évidemment ce matin j'étais encore toute seule car monsieur sortait sois disant avec ses potes. J'allais regarder si Mia dormait toujours et c'était le cas donc je descendais en bas. J'allumais la télé et les titres parlaient d'Antoine. J'espère que c'est une blague ce qu'ils racontent. J'augmentais légèrement le volume. Mes yeux étaient fixés sur l'écran et je sentais les larmes me monter aux yeux. Les larmes coulaient et je ne pouvais pas les contrôler. Je les essuyais d'un revers de la main puis je montais dans la chambre prendre mon téléphone. J'envoyais un message à Serena.

À : Serena 😇😋

Tu es toujours en Espagne ? J'aurai besoin de te voir.

Je posais mon téléphone puis j'allais chercher Mia. Je l'a prenais puis je la changeais et lui donnais son biberon.
Même lorsque je m'occupais de Mia mes larmes coulaient seules, c'est incompréhensible. Les paroles de ces journalistes se répétaient dans ma tête... "Antoine Griezmann en flirt avec un mannequin" "Tromperai-t-il sa femme ?" "Le français fait bien la fête avec ce mannequin"
Je mettais Mia dans ma chambre puis je partais me doucher. Je m'habillais rapidement puis je retournais vers Mia.

Je prenais mon téléphone et je voyais que Serena m'avait répondu.

De : Serena 😇😋
Oui j'y suis toujours. Viens à mon hôtel, je t'attend.

Je prenais ma fille dans mes bras et sortais de la maison. Je la mettais dans sa poussette et je me dirigeais vers l'hôtel de Serena. Je regardais l'heure et il était 10:45. Je m'arrêtais dans une boulangerie et pris de quoi manger. Je voyais le regard lourd des personnes sur moi, je mettais mes lunettes de soleil sur le bout de mon nez.
J'arrivais à l'hôtel et je montais à la chambre puis je toquais. Elle m'ouvrait quelques secondes plus tard, et je sentais que j'allais craquer. Elle me laissait entrer puis je relevais mes lunettes sur mes cheveux. Je n'eu pas le temps de réagir qu'elle m'avait pris dans ses bras. Elle me chuchotait dans l'oreille.

Serena : J'ai vu, je suis au courant.
Moi : Comment... comment il a pu ?

Je sanglotais et on se mettais dans son lit et elle mettait la couverture sur nous.