Ellipse de quelques jours
Je me réveillais ce matin avec un mal pas possible. Antoine était à côté de moi. Bizarre. Je regardais l'heure il était 9:43. Je me levais du lit et marchais jusqu'à la penderie. Je pris de quoi m'habiller pour la journée. Au cas où, j'avais préparé ma valise avec mes affaires quelques affaires pour le bébé avant hier. Je me dirigeais vers la salle de bain. Je me lavais et me séchais une fois que j'étais sortie de la baignoire. Je me changeais.
La douleur se fait de plus en plus ressentir au niveau des contractions. Elles sont plus intenses que d'habitude.
Je retournais dans le chambre et m'asseyais sur le lit quelques instants. Je réfléchissais à ce qu'on m'avait dis dans mes cours prénataux. Si je perd les eaux, j'aurais deux heures devant moi pour aller à l'hôpital. Je sais que le travail dure longtemps et ça me fait un peu peur.
Antoine se réveillait et je tournais la tête pour lui sourire. Il se levait et se positionnait devant moi. Il s'accroupissait et posait ses mains sur mes genoux. Je plongeais mon regard dans le sien.Antoine : Ça va ?
Moi : Mmmh...
Antoine : J'ai entraînement aujourd'hui, à moins que tu veuilles que je reste avec toi pour la journée ? Je peux me libérer.Je ne savais pas quoi lui dire. Bien sûr que je veux qu'il reste avec moi, mais je veux pas qu'il loupe son entraînement pour moi.
Moi : Je sais pas.
Antoine : J'ai juste à passer un coup de fil tu sais.
Moi : Je veux que tu restes mais je veux pas que tu loupes ton entraînement rien que pour moi...
Antoine : Je ferais tout pour toi, tu es ma femme Emma, et puis on va avoir bientôt notre bébé je vais forcément rater quelques entraînements.Il se relevait et m'embrassait. Je me levait du lit et le suivais en bas. Je m'installais sur une chaise et il servait le petit déjeuner. Je mangeais un pain au chocolat et pris un verre de jus de pomme. Je fixais Antoine, je me rappelais qu'il y a quelques jours il m'avait dit qu'on irait en lune de miel une fois que la petite sera née. J'espère que ça sera pas trop tôt non plus parce qu'il faut qu'on profite de notre bébé aussi.
Je me levais de la chaise et je me mettais à marcher dans le salon. Antoine me regardais avec amusement.Antoine : Mais qu'est-ce que tu fais ?
Moi : Je marche.J'avais répondu ça tout naturellement ce qui l'avais fais rire et moi aussi d'ailleurs. Je m'arrêtais vite lorsque qu'une contraction faisait une nouvelle fois son apparition. Je m'asseyais sur l'accoudoir du canapé, posais ma main droite sur mon ventre, fermais mes yeux et soufflais doucement. Elle avait duré une bonne minute.
Antoine : Ça va ?
Il se plaçait devant moi pendant que je me relevais.