Ellipse de 18 jours
Je me réveillais avec difficultés ce matin après une nuit.. torride. Nous avons très bien profité de notre dernière soirée sur l'île de San Blas. Très bien même. Je crois que c'était la nuit la plus courte mais aussi la meilleure de toute. Je crois qu'Antoine ne va pas oser se mettre torse nu quelques temps.
Je sortais du lit qui était déjà vide. Antoine était entrain de géré, je suppose notre sorti avec le propriétaire. Je prenais rapidement des vêtements et je me changeais.Je fermais la valise et je sortais de la chambre pour rejoindre Antoine. Je m'approchais de lui et je l'embrassais tendrement. Il passait une de ses mains autour de ma taille puis on se détachais à bout de souffle.
Dans quelques heures je vais enfin pouvoir retrouver mon bébé, j'ai tellement hâte.Antoine : Tu m'a l'air, je sais pas, surexcitée d'un coup.
Moi : C'est normal, je vais retrouver mon bébé !
Antoine : C'est aussi le mien, je t'ai aidé à la faire.
Moi : Je suis d'accord.Il me souriait et me déposait un bisou sur le front.
Antoine : Ma mère m'a envoyé un message pendant que tu dormais, elle m'a dis qu'il y aurai Maud à la maison quand on arrivera.
Moi : Ho mais c'est génial ! Ça fait tellement longtemps qu'on ne s'est pas vu.
Antoine : Je l'ai pas plus vu que toi.Il a raison, la dernière fois qu'on s'est vu, je crois bien que c'était après mon accouchement au mois d'avril et nous sommes presque en septembre, donc ça remonte à longtemps.
Je sortais du bungalow et imprimais une dernière fois dans ma tête le paysage de San Blas. Une magnifique île dont je ne suis pas prête d'oublier le décor, et les souvenirs que nous nous sommes fait. J'empoignais ma valise et je la mettais dans le bateau pour rejoindre le Panama afin d'aller par la suite à l'aéroport et rentrer en France. Antoine me suivait de près car il estimait que le mec qui conduisait le bateau était beau et du coup il ne pouvait pas me laisser trop loin. J'ai trouvé ça mignon le fait qu'il soit jaloux d'un homme que je n'avais même pas remarqué, surtout parce qu'à mes yeux il n'y a que Antoine.
Environ une heure après, nous étions sur la terre ferme du Panama et donc en direction de l'aéroport dans un taxi.
Dans cette journée, nous allons faire que du trajet et ça va être long très long, parce que la hâte de voir ma fille s'amplifie de plus en plus.
Il était déjà presque midi lorsque nous sommes arrivés à l'aéroport. Toute la routine du passage de sécurité et tout ce qui s'en suit prenait un temps fou.
Je regardais autour de moi et je voyais une fille qui ressemblait à Serena, ça me faisait penser que ça date d'un petit moment que je n'ai pas eu de ses nouvelles. Je lui enverrai un message quand on sera arrivés en France.
Une fois que tout les contrôles ont été passé et que nous avions déposé nos affaires en soute on s'est assis sur des sièges pour attendre l'appel pour l'embarquement.