Chapitre 4. [Corrigé]

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Quand j'arrive devant l'immense grille de la propriété, je me propose à moi même de passer par la forêt, derrière le manoir. Si je passais directement par le portail, j'allais attirer les gardes loup-garou qui patrouillaient sans aucuns doutes devant.

Je courus alors aussi discrètement que possible tout autour de la propriété, en suivant les grilles, et je me retrouvais alors en pleine forêt, car les grilles s'arrêtaient net. Retrouvant la bonne odeur de mon enfance, j'avançais sans hésité une seule seconde, car je la connaissait comme ma poche.

Quand je fus arrivée dans mon jardin, là où les roses rouges que ma mère avait autrefois planté, avaient finit par envahir le terrain, j'observai mon ancienne balançoire, ou je vit dans un flash-back mon père pousser mon ancien moi, âgée de 9 ans.

Avançant en étant prise d'une forte nostalgie, je dû éviter soigneusement toutes les orties et autres plantes qui m'auraient piqué, dans ce jardin ou la nature avait reprit ses droits.

J'arrivai devant la porte de derrière et j'enlevai aussi silencieusement que possible les planches qui barraient la porte, puis je rentrai avec la clé. Les meubles n'avaient pas bouger mais un tas de poussière les recouvraient. Cela faisait plus de quarante ans que je n'étais pas revenu ici, mais rien n'avait changé, comme si les loup-garou avaient préféré laisser le passé au passé, et ne rien toucher.

Je m'avançai vers ma chambre et j'entrai à l'intérieur, mais toujours sur mes gardes. Je souris en voyant que la petite couronne en argent serti d'un gros diamant était toujours posée sur mon bureau, là ou je l'avais laissé il y a maintenant quarante-et-un ans, lors de ma fuite. C'était évidemment mon ancienne couronne de princesse.

Puis mon petit lapin en peluche, trônait sur mon oreiller mauve, plein de poussières. Je ris doucement.

Je m'approchai de mon lit, et je m'assis sur le plaid en fourrure de renard, que je tâtai et observait qu'il était aussi doux qu'avant. Ma chambre était imprégnée de mon odeur d'avant et cela me rappelais des centaines de souvenir toujours gravée dans ma mémoire. Je pris doucement mon lapin et je le sentis, alors qu'une odeur étrangère vint caresser mes narines.

Je sursautai et je le laissai tomber. Une odeur surnaturelle, appartenant ni a un loup-garou, ni à un humain. Un grognement guttural sortit de ma bouche. Une autre personne était venue ici et avait touché lui aussi ma peluche.

Je sortis de ma chambre et je me dirigeai vers celle de mes parents. La porte était fermée à clé alors je la poussait plus fort et elle céda, car elle était pourrie d'humidité.

J'entrai à l'intérieur, et je me stoppai net. Leurs corps étaient toujours étendu par terre, mais c'était maintenant des restes de squelettes. Je mis ma mains sur ma bouche pour ne pas vomir. Ça puait le moisis et le pourris ici.

La couronne de mon père n'était d'ailleurs plus sur sa tête. On lui avait volé. J'écarquillai les yeux et je me précipitai vers la chambre d'amis, d'ou provenait l'odeur étrangère. Bon dieu, si ça se trouve la personne était toujours ici.

J'ouvris la porte de la chambre doucement. Un corps étaient endormit sur le lit. Je ne voyais par contre pas l'identité de la personne. Je savais juste à son odeur que c'était un vampire d'une cinquantaine d'année.

Je passais en revu la chambre, et je vis enfin la couronne posée sur la commode. Je couru vers celle-ci et je la pris avec ma vitesse vampirique, mais la personne sur le lit se redressa, en sentant sûrement les courants d'air que je générais. Il se leva du lit, et mon cerveau ne fit qu'un tour.

Je sortis de la chambre en trombe sans oser regarder derrière moi et je m'enfermai dans la mienne. J'entendis les pas de l'inconnu dans la maison, mais il ne parut pas vouloir me poursuivre. Je pris alors mon ancienne couronne et mon ancien Doudou, puis je fouille dans mes commodes et je trouvais enfin le pistolet anti loup-garou que mon père avait laissé au cas où. Je le coince dans mon pantalon et j'ouvre doucement ma porte de chambre, afin de ne pas alerter l'intru, mais il n'y avait personne.

Je me dirige vers celle de mes parents et je m'enferme dedans, pour être sur qu'on ne m'agresse pas dans mon dos. Mon coeur battait vite, et la peur suintait de tous mes pores. Si c'était bel et bien un vampire, ma peur risquait de l'exciter un minimum, mêmesi j'étais moi même un vampire.

J'ouvris les commodes et je trouvai des jeans et des t-shirt à ma mère, pile à ma taille. J'en pris deux de chaque dans mon sac. Puis j'aperçois dans un coin du tiroir une lettre. Je la pris et je la lu. Je reconnu tout de suite l'écriture fine et soignée de ma mère.

"Ma chère petite Léana, si tu as trouver ceci, c'est que nous sommes mort. Ne sois pas triste, nous serons toujours avec toi, dans ton cœurs, nous te regardons mon ange, si tu te sent triste, allonge toi dans l'herbe du jardin et regarde la Voie lactée, tu trouveras deux étoiles, et tu sauras que se sera nous qui veillerons sur toi"

Une larme m'échappa. Je serrai la lettre contre moi, et je remarquai qu'un flacon d'une substance rouge était accrocher au sceau de la lettre. Je retournai la lettre voir si il y avait quelque chose d'écrit, et effectivement, une écriture moins lisible au crayon de papier attira mon attention.

"Bois le contenu du flacon, cela t'aidera sans aucuns doute pour te protéger."

Je détachai le flacon de la lettre et je la mis dans mon sac. J'ouvris le flacon, et je sentis le liquide à l'intérieur. L'odeur de ma mère s'éleva dans les airs, et je sus que c'était son sang. Je ne sais pas du tout ce qui allait m'arriver si je le buvais, mais je ne posais pas plus de question et j'engloutis l'entièreté du flacon, sans en laisser une goutte.

Ma mère était moitié vampire moitié sorcière, une puissante hybride, qui utilisait ses pouvoirs uniquement pour faire le bien. C'était une sorcière que l'on avait transformé par erreur en vampire. C'était d'ailleurs mon père qui l'avait fait, pour la sauvé de la mort. Mais je n'avais pas hérité de ses dons, donc je suppose qu'elle savait ce qu'elle faisait.

J'allais fermer le tiroir, quand je vis quelque chose scintiller au fond du tiroir, dans la nuit noire. Je tirai et une robe noire sortit de la commode. La robe de bal de ma mère.

Chambre Léana :

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L'héritière des vampires [TERMINÉ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant