Chapitre 12. [Corrigé]

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Ce fut mon dos qui atterris en premier sur le sol boueux et ensanglanté du bas de mon refuge en bois. Une plainte sortie de ma bouche et je me dépêchai de me relever pour prendre de l'avance sur Elias, qui allait sans aucuns doutes essayer de me suivre.

L'adrénaline quand tu nous tiens !

Je commençai à courir difficilement, encore dans les vappes après ce qui venait de se passer. Le plus surprenant c'était le fait qu'il y a à peine dix minutes j'étais assise à moitié crevée, et maintenant je courais comme si ma vie en dépendait.

Je m'enfonçai encore un peu plus dans la forêt, mais cette fois-ci, hors de mon domaine. Les arbres étaient de plus en plus serrés et je devais ralentir pour passer entre certains tellement l'espace était minimes.

Alors que je courais à pleine vitesse en faisant appel à mes réflexes pour ne pas me prendre un arbre, j'entendis soudain des bruits de luttes. J'arrivai alors dans un endroit de fôret ou les arbres étaient beaucoup plus espacés, puis je passai dans une clairière. Au milieu se tenaient deux loups. Je ne savais pas si c'était des loups garou ou des loups normaux, la distance était trop grande.

Ils remarquèrent seulement ma présence quand je marchai sans faire exprès sur une branche et que celle-ci craqua. Bien évidemment quand je voulais me faire discrète et passer incognito je faisais un maximum de bruits...

Ils arrêtèrent leur combats brusquement pour me fixer, et un d'eux me rappelait vaguement quelqu'un. Puis ça me revint. Le loup qui était en compagnie d'Elias quand il me pourchassait.

J'étais dans la merde jusqu'au cou cette fois.

Je poussai un juron et commençai à partir à l'opposé d'eux, mais ils ne l'entendaient pas de cette avis, et les deux bêtes se précipitèrent vers moi en courant à toute allure. Oh non.

Je me décomposai un instant, mais je ne m'arrêtai pas dans mon élan, et je me ruai vers la forêt en espérant y trouver refuge.

Pendant de longues minutes je couru à travers toutes cette végétation, griffée de partout par des plantes de toutes sortes, alors que j'entendais les loup-garou courir derrière moi en grondant.

J'accélérai encore, tenant vingt bonne minutes à mon allure vampirique, et fus étonner quand je débouchai finalement devant mon manoir. Au vu de la situation dans laquelle j'étais, je ne pouvais que rentrer a l'intérieur.

J'entendis les grognements des loups se rapprocher dangereusement alors je me précipitai encore plus vite vers la porte. Quand j'eus claqué la porte derrière moi, je souffla longuement pour calmer ma respiration.

Je barricadai la porte en dix secondes chrono avec deux grosses tables et une armoire, alors que les loups essayèrent de forcer la porte que j'entendis craqué de plus en plus fort. A ce rythme là, ils allaient bientôt la casser ! Alors que je pensais que tout était finit, j'entendis un gros hurlement lupin, venant d'au moins un kilomètres, puis mes poursuivants gémirent, et je n'entendis plus rien derrière la porte. Ils étaient partis.

Rassurée, je me dirigeai vers la cuisine. Arrivée au plan de travail, je vis un instant ma mère préparer des céréales et me les tendre, mais la vision disparue aussitôt.

Je clignai des yeux plusieurs fois, puis pour être sûr que je n'allais pas encore une fois avoir ce genre de vision, je tirai un tabouret de dessous le grand bar et je m'affalai dessus. Je voulais prendre une douche, c'était vraiment mon plu grand souhait, sachant que cela faisait très longtemps que je n'avais pas pris une vraie douche...

Je marchai donc, tranquillement jusqu'à mon dressing, après avoir pris une pause de quelques instants dans la cuisine.

Mes anciennes affaires étaient toujours là, donc j'entrepris de prendre un jean et un débardeur, tous deux noir, avec des sous vêtement propres et une paire de chaussettes assorties à mes autres habits.

Je parti vers la salle de bain. Celle-ci était constituée d'une douche et d'une baignoire, avec deux lavabos en céramique. Je m'avance vers la baignoire, quelque peu hésitante tout de même.

Je ne savais pas si après des dizaines d'années sans avoir servis les tuyaux d'arrivée d'eau allaient marcher.

Je tournai le robinet, qui entre temps avait rouillé, et je du forcer pour qu'enfin l'eau arriva. Je fus stupéfaite. Je tournai maintenant celui de l'eau chaude et je laissai couler l'eau. Avec bonheur, je pu constater que miraculeusement la chaufferie marchait !

Je m'avançai soudain vers les fenêtres de la salle de bain. Il fallait savoir que quand je vous disais qu'il y avait des grandes fenêtres partout, c'était vraiment partout. Même dans la salle de bain. Si je ne faisais pas attention, tout le monde pourrait me voir nue si j'allumai une bougie.

J'appuyai alors sur un petit bouton à côté de la porte, et des stores descendirent sur les vitres. l'électricité était aussi de la partie... Personne ne pouvait voir ce que je pouvais faire dans la salle de bain à présent.

Je me déshabillai et j'arrêtai l'eau de couler. Grâce à ma vue développée, je pouvais aisément voir dans le noir et éviter de me péter un orteil sur un meuble, mais je décidai quand même d'allumer un chandelier, posé sur le lavabo, ce qui diffusa une douce lueur cocooning.

Ensuite, je saisis une serviette dans le meuble en dessous du lavabo, je la posai au pied de la baignoire et m'approchai du bord de la baignoire, pour immergé ma main dans l'eau, voir si elle était assez chaude.

Elle était très chaude, mais ne me brûlait pas.

J'entrai alors doucement dedans après m'être débarrasser de mes vêtements sale, puis quand je fus totalement à l'intérieur, je soupirai d'aise. Je me mouillai les cheveux, pleins de boue, de poussière et d'autre chose dont je ne pourrais pas citer le nom, et je les lavai ensuite énergiquement, en passant notamment mes doigts dedans afin de les démêler.

Quand je fus totalement propre, après 45 minutes de récurage de corps, je sorti de la baignoire et j'enroulai la serviette autour de mon corps. Mes cheveux noir cascadaient dans mon dos, et ma peau était légèrement rosé du fait de la chaleur de l'eau. Il y avait de la buée sur le miroir, et afin de mieux me voir, je l'essuyai avec une éponge.

J'étais beaucoup plus présentable ainsi ! Mes cheveux cascadaient parfaitement jusqu'à mes fesses, brillant, et à part ma gorge qui cicatrisait petit à petit, rien n'était choquant. Je me brossai les dents et les cheveux, quand j'entendis des voix provenant de dehors, qui m'intriguèrent fortement, alors, je m'avançai vers les fenêtres et je tendis l'oreille.

-Tu vas au bal masqué cette nuit ? entendis-je, venant d'une voix grave que je ne reconnaissais pas.

Cuisine du manoir :

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Salon du manoir :

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L'héritière des vampires [TERMINÉ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant