L'héritière des vampires [TERMINÉ]

Chapitre 6. [Corrigé]

Les six vampires s'installèrent, tandis que moi je restai à l'extérieur pour faire le guet.

Après quelques minutes de réflexions, à écouter dans le silence le plus total les bruits environnant pour détecter un danger, je décidai de m'enfoncer dans la ville à la rechercher de quelque chose à manger lorsque je vis qu'il n'y avait aucuns surnaturels. 

Je marchai sur environs une centaines de mètres, le plus silencieusement possible afin de ne pas me faire repérer par qui que ce soit, et je vis à quelques mètres plus loin deux formes bougées. Etudiants leur lenteur extrêmes, et leur odeur, je devinais facilement leur nature. 

Des humains. Quel dîner de choix pour ce soir. 

J'apparu devant eux en utilisant ma vitesse vampirique, et je leur cassai la nuque, avant qu'ils ne puissent hurler, et alerter les potentiels loups-garou dans le coin. Je les mis finalement sur mon épaule et je les ramenai à notre cachette sans aucunes difficultés. 

Une fois rentrée dans le bâtiment, je laissai tomber les deux corps par terre et je vis les yeux de mes acolytes s'émerveiller lorsqu'ils virent ma prise. 

-Mangez, cela vous fera du bien, dis-je le visage inexpressif. 

-Et toi ? me dit Jordan, qui regardait néanmoins les deux cadavres avec une envie non dissimulée. 

J'inventai un mensonge pour ne pas les inquiété. 

-J'ai... déjà mangé. Ne t'inquiète pas Jo', lançai-je avec un sourire faux. 

Alors Clélia Annabelle et Jack foncèrent sur le premier, tandis que Charles, Mehdi et Jordan se jetèrent sur le deuxième. En voyant le sang coulant des victimes, la faim se réveilla et j'eus envie de m'abreuver instantanément. 

Heureusement, les vampires de rang élevé comme moi, les sang pur bien sûr, savait retenir leur pulsions et pouvait arrêter de se nourrir pendant un mois maximum, donc quatre semaines. J'allais quand même entamer ma cinquième semaines sans manger, et cela commençait à devenir très tentant. Les vampires normaux quant-à eux, peuvent tenir maximum 2 semaines, peut être même trois pour les plus âgés.

La faim déchirait mes entrailles et je sortis pour ne pas me précipiter vers les cadavres servant de repas à mes amis. Mes canines poussaient fort contre ma mâchoire, et je crus finalement que j'allais finir par entrer en frénésie sanguinaire. 

Un phénomène ravageur, mais pas si rare que cela, en ces temps difficile. J'étais déjà rentré dans une frénésie juste après m'être enfuie du manoir, après la mort de mes parents. Je ne m'étais jamais retrouver dans une situation si critique, alors que les humains se donnaient littéralement à nous avant la Grande Rafle. 

Je ne m'étais pas nourrit pendant trois semaine. J'étais à cette époque une jeune vampire, et j'avais atteint ma limite depuis quelques jours déjà, et un beau jour, un groupe de quatre humains avaient eu la bonne idée d'escalader un grand mur détruit par des bulldozer des loups-garou, qui bloquait leur chemin. Un d'entre eux s'était blessé avec un morceau de fondation en fer qui dépassait du mur. Je les avais tous tué, un par un, les chassant pendant près de deux heures, car ils s'étaient séparé en courant lorsque leur ami était mort. 

Revenant à la réalité, et en étant sûre de ne pas retomber dans mes instinct les plus sauvage, comme cette nuit de carnage, je me mis à inspecter les alentours pour penser à autre chose. 

Pendant la trentaine de minutes ou je m'étais absenter, personne n'avait fait le guet évidemment...  C'est ce que je me dis en voyant des personnes un peu partout, cachés dans l'ombre me scrutant de leurs yeux doré, vert, violet ou encore blanc. Je fis comme si de rien n'était en n'arrêtant mon regard sur aucuns d'eux, et je rentrai à l'intérieur doucement de la manière la plus naturelle du monde.

-Des dizaines de loups garous sont dehors, il faut décamper. On est fichu sinon, soufflai-je aussi bas que possible, pour que seul les vampires présents puissent m'entendre. 

Mehdi sourit et se releva.

-Je ne crois pas mes chéris, on reste ici et on attend bien sagement qu'ils nous capturent. 

-Je m'en doutais... sifflai-je, Mehdi espèce de petite merde...

Je me ruai sur lui et il en fit de même quelques micro secondes plus tard. Mon rugissement animal fut troublant pour les autres, car ils ne m'avaient jamais vu autant en colère. J'agrippai l''homme par la nuque, et  le balançai dehors d'un mouvement sec et puissant. Je me précipitai ensuite à l'extérieur pour continuer le combat là où il y avait plus de place. 

Je lui sauta dessus immédiatement alors qu'il venait à peine de se relever, en essayant de le décapiter. Il fut immédiatement projeter au sol à cause de mon poid, et je me mis sur lui en l'étranglant d'une main. 

Il me cracha dessus comme un chat en me griffant le bras accroché à son cou, mais je ne réagis pas, car il ne me faisait pas mal et n'avait pas assez de force comparé à moi. C'était pitoyable.

Il me frappa le dos avec son genoux, et je fus projeter en avant. Il me releva ensuite d'une traite en me prenant par le col de mon t-shirt, alors que j'essayai de contrôler ma colère qui montait en flèche, me balança sur le côté. 

 J'allai m'écraser violemment contre un mur à moitié éboulé et ma colère se décupla malgré moi. Je sentais les émotions me submerger et mes yeux changés de couleur. Quand j'étais en colère, mon père le savait très vite, car mes yeux avaient tendance à devenir rouge vif.

Je crachai en montrant les dents. Les yeux des loup-garous nous regardaient toujours, surprit par ce soudain combat entre moi et un membre de mon clan.

-J'aurais dû m'en douter venant de toi Mehdi, sifflai-je, alors que je m'époussetait le pantalon. 

-Alors pourquoi m'as tu transformer ? sourit-il.

Je souris aussi.

-Tu me faisait tellement de peine dans ta flaque d'eau. Le sang coulant de tes blessures aurait pu me servir de dîner, mais je me suis dis que peut être tu me serais utile en tant que bouclier et sacrifice vampire. Tu n'as pas dû le voir dans mes yeux, mais j'avais tellement pitié de toi...

Son sourire s'effaça aussitôt lorsqu'il comprit que je m'étais servis de lui.