L'héritière des vampires [TERMINÉ]

Chapitre 17. [Corrigé]

J'étais rentrée, et il n'y avait personne, pas même un chat. 

Je me précipitai directement vers ma chambre et je pris mon sac, et mon katana. Je fourrai des vêtements dans mon sac, puis m'aventurai alors, dans la chambre de mon frère, à la recherche de sa couronne. Je n'eus pas besoin de la chercher longtemps, car je la vis immédiatement, posé sur son lit. 

Je la pris, et je me barrai du manoir, sans demander mon reste.

Quand je revîns à l'endroit ou vit maintenant mon frère, je n'avais pas envie de rentrer. Je ne voulais pas voir ce Rafaël, je ne voulais voir personne en faite. 

 Je parcourus donc la ville, très bien conserver d'ailleurs, à la recherche d'un coin pour dormir. 

J'étais en train de faire le tour de la propriété, quand je vis quelque chose à la lisière de la forêt. Je m'avançai, et une petite falaise me fit face. Je vis ensuite, qu'il y avait un espèce de trou, dans la roche. Alors je rentrais dans la grotte, et je trouvais l'endroit assez intime. C'était parfait pour éviter les gens. 

Je dépliai mon plaid et je le posai par terre. Je décidai ensuite d'allumer un feu, jen avais envie depuis longtemps, et je ne risquait pas de tout faire cramer ou de me faire repéré par qui que ce soit ici.

Quand il fut allumé, je m'allongeai sur mon plaid, en tenant mon sabre à la main.

J'entendis des feuilles craqués au dehors, alors que je commençais à m'endormir, et je fis comme si je n'avais rien entendu, car je savais qui était la personne qui venait me faire chier.

- Oh, Rafaël, comme c'est gentil de te joindre à moi ! fanfaronnai-je en tournant la tête vers l'entrée de la grotte. 

- Comment as-tu su que c'était moi ? me dit-il en sortant de sa cachette. 

- Une intuition féminine.

Je me lève tranquillement et je lui lançai :

- Pourquoi t'es là ?

- Je voulais m'excuser. 

Je faillis éclater de rire, mais je me contentai d'étouffer mon rire.

- Toi ? T'excuser ? Tu plaisantes ?

- Non, je ne sais pas pourquoi je t'ai attaquer, je n'aime pas... qu'un nouveau venu soit une fille, on a toujours été entre homme et quand je t'ai vu, j'ai cru que tu étais là en ennemi... genre une louve quoi.

- Comment pouvais-tu en être si sûr ?

- Je... euh, j'ai jugé trop vite. Quand Kent m'a expliquer toute l'histoire, j'ai décider de venir m'excuser auprès de toi.

- Mouais, marmonnai-je. Bon, maintenant que t'as finis, tu peux t'en aller !

- Oké... Heu attends.

J'allais me retourner, mais je me ravisais en ayant écouter ce qu'il venait de dire.

Je l'interrogeai du regard.

Les quatre autre hommes de sa bande entrèrent, et se mirent à genoux devant moi.

- Sérieux, faites pas ça, ça me gêne, j'ai l'impression d'être votre reine ou un truc comme ça, c'est flippant, leur dis-je.

Ils ne répondirent pas, et je compris qu'ils attendaient mes ordres. 

- Bon relevez vous !

Ils se relevèrent.

- Vous pouvez disposez! dis-je impétueusement sur le ton d'une reine. 

Ils partirent, sans dire un mot de plus. 

Je trouvait ça étrange, on dirait que mon frère les martyrisait ! Mais je savais qu'il ne ferait jamais ça. Je troquai mon jogging plein de boue avec un jean noir et un débardeur de la même couleur, puis je me souvins de mon pauvre sweat à présent sur le sol, mais de toutes façons, il avait été lacérés sur tout le devant, donc je ne pouvais en aucuns cas le porter. 

Je décidai ensuite d'aller explorer les alentour, en m'aventurant, katana à la mains, dans la forêt qui bordait la ville. J'entendais constamment le bruits des feuilles qui craquaient, et cela ne m'inspirais pas confiance. Quand je fus devant l'entrée d'une autre ville, juste à côté de la notre, j'essayai de renifler quelque chose a manger, humain comme loup, quand je décelai une odeur familière. Que j'avais déjà sentis au bal... 

Ca puait le chien mouillé. 

L'odeur était tellement forte, que je dus mettre la main devant mon nez pour ne pas vomir sur place. La ville devait être infesté de loup garou. Je découvris aussi le pigment d'une odeur humaine. Mais très légère. 

Je décidai de la suivre, même si elle était compliquer à pister. J'arrivais enfin devant l'entrée d'un garage souterrain. La porte du garage était couverte de trace de griffe, et un trou béant permettait l'accès aux souterrains. J'entendis des grognement et des bruits de griffes sur le sol.

Un nid de loup garou. Il ne manquait plus que ça...

La peur me prit au ventre, quand des yeux s'approchèrent du trou puis s'élancèrent vers moi. Je fis volte face et je courus dans le sens inverse sans réfléchir, laissant parler mon instinct de survie.

 Quand j'arrivai dans la forêt, j'entendis leurs grondements féroce me poursuivre. 

J'arrivai au bout de dix minutes à ma grotte, et je continuai à courir tout droit jusqu'à la ville de mon frère. Je poussai un cri quand je vis un loup bondir au dessus de moi et me bloquer le chemin. Je me stoppai net. Je serrai mon sabre dans mon poing. Ma respiration qui s'était accélérer ne voulu pas se calmer. 

Les loups du nid m'entourèrent puis je reconnu des yeux parmi les dizaines qui me scrutaient.

 Les yeux d'Elias. Je le fixai, et je dis :

- Sérieux ? Sérieusement ? Vraiment ?

Il se détacha de la foule en s'avançant vers moi. Puis je vis a ma droite, mon frère et le groupe de cinq mecs sortirent d'un immeuble. Elias vint se poster à mes côtés. Je ne compris pas pourquoi il faisait ça, jusqu'à ce que les loups s'inclinent sur leurs pattes avant. Ma mâchoires faillit se décrocher.

J'entendis une voix grave retentirent dans ma tête. 

"Monte"

Je regardai Elias, surprise.

"monte sur mon dos". 

J'enjambai alors le corps poilu d'Elias, et je m'assis sur son dos, en m'agrippant a sa fourrure, quand il commença à avancer vers mon frère.

Celui-ci fut aussi surprit que moi.

La meute suivait Elias tandis qu'il se rapprochait de Kent. Mon corps se tendit quand il s'arrêta à deux mètres de mon frère.

"Descends"

Je descendit, et j'avançai pour être a la hauteur de mon frère. Je me retournai pour regarder le loup. Elias se transforma sous nos yeux, mais il n'était pas à poil, comme le disait les légendes, non, il était en caleçon. Il me scruta de ses yeux bleus.

- Bonjour. lâcha-t-il enfin.

- Alors c'est pour ça que tu sentais le chien, lâcha mon frère, à moitié surprit et énervé.