Chapitre 10. [Corrigé]

4.7K 378 4
                                    

Je venais de courir encore une fois jusqu'à mon domaine, mais cette fois-ci, je me trouvais dans les dix hectares de forêt que nous possédions avant. Mon objectif ? Retrouver, après plus de quarante ans sans y mettre un pied, mon ancienne cabane. 

Quand je fus arrivée devant la fameuse petite cabane dans les bois, je fus soulagé qu'elle n'ai pas été détruite. Je l'avais construite seule, et je ne l'avais montrée à personne. Je montai l'échelle et je redécouvris mon enfance. Autrement dit, je me pris une grosse gifles de souvenirs dans le crâne. 

Mon gros pouffe était toujours là, le matelas aussi, la table en bois que j'avais improviser avec des livre et des bouts de cartons scotchés était toujours debout, et la mini glacière et les quelques étagères que j'avais clouée aux murs était toujours à la même place. 

J'avais absolument voulu la faire dans les arbres et elle était cachée par des milliers de feuilles. Si je n'avais pas eu des flashs de l'endroit où elle était, je ne l'aurais pas retrouvée. Elle était a quatre ou cinq kilomètre de mon manoir, et je venais ici quand j'étais petite lorsque je boudais.

J'installai mes affaires sur les étagères, et je me posai sur mon matelas. Et maintenant ? Qui allait monter la garde pour moi ? Et qu'est ce que j'allais faire...

Il n'y avait pas de couverture sur le matelas... J'allais grelotter toute la nuit, et ce n'était pas du tout agréable puisque du vent passait par les planches de bois. 

Je descendis précautionneusement de ma cabane et marchai tranquillement en direction de mon manoir. Quand j'arrivai dans mon jardin, je marchai jusqu'à la porte d'entrée, et personne ne m'arrêta. 

 Quand je fus arrivée dans ma chambre, je pris le plaid en renard sur mon lit, puis je me dirigeai vers l'escalier de la cave. Pourvus qu'elles soient toujours là !

Je les descendis et découvris avec bonheur que les bouteilles de sang étaient toujours à la même place. Cette cave, 'était un peu notre garde manger à nous, les vampires. Je pris plusieurs bouteilles afin de ne pas avoir à revenir ici avant un bon bout de temps, car bien sûr c'était assez risqué, et je remontai.

Une fois revenue à la cabane je les déposai dans la glacière et mis le plaid sur le matelas qui me servait de lit. 

Alors que j'allais m'asseoir sur mon matelas pour me reposer un peu, j'aperçu des feuilles éparpiller par terre, et je me rappelai soudain la raison pour laquelle elles étaient restée la.
J'avais 19 ans, Papa avait crier depuis le jardin que je devais rentré car maintenant des loup-garous nous voulait du mal. Je n'avais même pas réfléchis, et j'avais balancer mes feuilles par terre et j'étais rentrée en trombe dans la maison. 

Mon écriture était propre, et mes mots méticuleusement choisis.

Je parlais d'un peu tout, je faisais des poèmes sur à peu près tout, et la feuille était entièrement noircie d'encre. Je devais être en train d'écrire la fin de mon quatrain, car mon vers s'arrêtait net, j'avais dû arrêter la, manquant de temps.

Quelques instants plus tard, alors que j'étais plongé dans un de mes livres préféré, que j'avais trouver sur une de mes étagères, j'entendis du bruit en bas de l'arbre. Je regardai par un des nombreux trou entre les lattes du plancher, quand l'effroi me prit. 

Un loup, pas un loup garou, mais un loup. Tout simplement. C'était aussi mortel que les loups garous pour nous. Et il était en train de renifler mon odeur. Il leva la tête et quand il vit ma tête à travers le plancher il se mit à aboyer ses tripes et à hurler à la lune. Hohow.

Une dizaine de loups apparurent alors dans mon champ de vision. Dans mes souvenirs, il n'y avait aucuns loups dans cette forêt... En même temps, mon père les faisait chasser par d'autre vampires. 

Je devais descendre les tuer sinon ils allaient attirer l'attention des loups garous, cette fois. Il avait l'air très affamé pour hurler comme ça...

J'avais cette fois-ci vraiment peur, et je ne pensais pas que mes pouvoirs puissent marché sur eux... Je n'étais d'ailleurs pas assez enervée et assez confiante pour les utiliser correctement... La preuve, je n'arrivais même pas à déplacer un livre par la pensée ! Il tremblait simplement...

 Moi, seule contre une armée de loups affamés. Bravo. J'aurais dû me douter que la nuit il devait y avoir des loups maintenant. 

Mais soudain... Je me rappelai que j'avais pris un pistolet dans le tiroir dans la chambre de mes parents ! 

 Autant s'en servir. 

Je le pris en lui sautant presque dessus, et je vis qu'il n'y avait que cinq balles. De quoi tuer la moitié de la meute en bas, qui attendait patiemment que je descendre pour me croquer. 

Je visait un loup par la trappe ouverte de la cabane, et tirai aussi précisément que possible. Le bruit fut insupportable pour mes tympans, mais le loup s'écroula aussitôt. Je fis de même avec quatre autre loups, sans louper ma cible. Peut être que mes pouvoirs étaient hors d'usage, mais ma précision vampirique,elle, était bien présente. 

Pendant que je réfléchissai à comment j'allais faire pour tuer le reste, mon regard tomba sur l'objet qui allait sans aucuns doute sauver ma peau.

Lorsque j'étais plus jeune, mon caractère un peu garçon manqué avait fait que j'avais harceler mon père pendant un an, pour prendre des leçons de sabre. Il avait céder, et de mes sept ans jusqu'à mes 19 ans, j'excellait dans l'art de manier les épées. Quand je parlais d'épées, j'étendait ce mot à absolument tout ce qui possédait un manche et une lame. Poignard, sabre, épée, escrime, et mon arme favorite, le katana.   Je savais absolument tout manier, et mon père m'appelait même à une époque : la décapiteuse, car j'avais la fâcheuse tendance à menacer les gens de les décapiter à tout bout de champs lorsqu'ils m'énervaient. 

Mon katana était donc appuyer dans un coin de la pièce. Il était toujours dans cette cabane, puisque je passais presque toute ma vie dedans.

 J'allai le prendre,et je descendis presqu'aussitôt l'échelle qui me mènerait peut être à ma perte.

 Les loups restant sautèrent immédiatement sur moi à peine avais-je posé le pied à terre, et je réussis à en décapité un. Un autre sauta sur moi et je lui tranchai la gorge immédiatement, grâce à mes réflexes inhumains. Certe, j'était un peu rouillé après quarante an sans pratiquer, mais... cela revenait vite, très vite. 

L'avant dernier essaya de me croquer la jambe, mais je fus plus rapide et lui coupai la tête en deux d'un coup sec de lame, à peine à deux centimètres de ma jambe. 

Mais le dernier fus plus coriace. Il tournait autour de moi depuis cinq minutes, ayant comprit mon stratagème, et je n'aimais pas ça. Il me sauta à la gorge pendant un moment d'inattention de ma part, alors que je réfléchissais à comment il allait m'attaquer. 

Je brandis mon arme devant moi et il s'empala dessus, mais cela ne l'arrêta pas, il eu encore la force de me croquer la gorge. Il m'arracha un bout de chair et le mangea puis un autre bout d'épaule, alors que je hurlai de douleur à en perdre la voix. 

L'héritière des vampires [TERMINÉ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant