Chapitre 8. [Corrigé]

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Un homme aux yeux bleu arriva à l'opposé de moi, alors que tout les loups garou venaient de se regrouper de manières à nous bloquer tout passage. Ils nous encerclaient. 

-Mais je te connais toi ... dit-il en plissant les yeux. Tu observais le roi par l'entrebâillement de la porte, déguisée en servante. Comment es-tu rentrée ?

-Secret, dis-je en baillant.

Il s'approcha et je reculai en fronçant les sourcils. Soit il voulait effectivement mettre à exécution ses intentions, qu'il avait énoncer il y a quelques instant, soit il voulait me voir de plus près et mémoriser mon visage. Dans tout les cas il fallait que je réfléchisse vite, et que j'agisse en conséquence. 

Alors que j'observai son corps, son odeur corporelle arriva à mes narines. Je relevai la tête presque aussitôt, frappée par cette fragrance si délicate et exquise, et mes yeux rencontrèrent les siens. 

Quelque chose me frappa à l'intérieur de moi, et il parut y avoir la même chose de son côté, car il sursauta, et ses yeux virèrent au jaune instantanément. Un grognement sorti de sa gorge alors qu'il prononçait un mot en une langue ancienne que je ne compris pas vraiment. 

Je n'y fis pas plus attention, et je détournai mon regard, faisant abstraction de cette attirance sauvage qui se trouvait entre nous. 

Je regardai mes amis, dont la peur se montrait de plus en plus sur leur visage, et je leur articulai avec un léger murmure que les loup garou ne pouvaient entendre: "courez".

Ils disparurent aussitôt, en sautant fluidement par dessus les loups-garou. Je pus distinguer Jack, qui au dernier moment dans les airs, tourna la tête pour me regarder, alors que de grosses larmes de crocodiles commençaient déjà à tomber sur ses joues rouge d'enfants. 

Je lui souris brièvement, et je ne le vis plus. Clélia et Annabelle prendront soin de lui. 

Quand je reportai mon attention sur les loup-garou, l'homme n'était plus qu'à quelques mètres de moi et je pu mieux distinguer ses traits. Ses cheveux étaient noirs et ... je me rendis compte soudain que la distance entre nous était très faible. 

 Je fis un pas en arrière, alors que les loups-garous grognaient sur moi, et je décidai à mon tour d'imiter mes amis. Je détalai dans l'autre sens, très vite, mais pas à ma vitesse vampirique, car j'étais beaucoup trop faible pour l'utiliser. 

-REVIENS ICI ! cria l'homme, alors que je l'entendais déjà se transformer en loup pour me poursuivre. 

Je rigolai et accélérai encore un peu, puisant dans mes dernières forces, et lorsque j'entendis un hurlement lupin, je tournai la tête, pour voir finalement qu'il s'était bel et bien transformer en loup, et qu'il courait très très vite derrière moi, les yeux brillants d'une animosité que seul les loups garou avaient. 

Il commençait déjà à me rattraper alors j'essayai de le semer comme je pus, en faisant des large trous en sautant sur les voitures qui me faisaient obstacle. 

Je me souviens soudain d'une chose que mon père m'avait dit sur les loups garous. Une seule morsure pouvait suffire à tuer un simple vampire, et deux à tuer un sang pur. Si il me mordait, je ne savais même pas si j'allais survivre. 

Sautant de toits en toits, de voitures en voitures et de poteaux en poteaux, je ne parvenais pas à semer ce foutu loup-garou ! Courant parfois sur les murs, j'arrivais à éviter les obstacles les plus dangereux, et la bête me suivait sans broncher. Les poteaux cassés et les gros bout de ferrailles ne lui faisait pas peur, pourtant, comme pour moi, l'argent était mortel si il était planter dans le cœur. Mais planter autre part, nous pouvions rester dans le coma des mois, en attendant que le bout de métal s'enlève naturellement. 

Je décidai de prendre une pause, car cette course poursuite ne m'amusai guère, et je commençai vraiment à fatigué. Je m'arrêtai donc sur un toit, assez haut pour que les loup ne puissent pas montés. Les larmes montèrent d'elles même, alors que mon corps me réclamait du sang inlassablement. Ma gorge me brûlait, et je savais qu'à un moment ou à un autre, mon mental allait flancher, et que la bête sanguinaire à l'intérieur de moi allait sortir. Alors que j'entendais les griffes du loup agripper le béton, pour essayer de monter, un sentiment de malaise me prit. Ma tête tourna, et je dû m'accroupir pour ne pas tomber par terre. Une nausée secoua mon estomac, et la seconde d'après, un liquide noir sorti de ma gorge. Je vomis ce liquide étrange, et lorsque ce fut fait, un immense mal de tête me prit. 

 Je hurlai, une hurlement inhumain, qui se répercuta sur les murs encore début autour de moi. La douleur me faisait penser à une immense brûlures qui irradiait dans tout mon cerveau, et qui ne diminuait pas. Je tombai alors totalement sur le sol en béton et je me tortillai dessus en criant. 

 Bordel! Je regardai dans un bout de miroir éclater au sol, et je vis avec effrois que mes yeux avaient virés au noir, et que mes veines ressortaient en grand trait noir. La brûlure me reprit. Des larmes s'échappaient de mes yeux. Je regardais encore une fois dans le miroir et je vis que je voyais a présent le liquide noir pulser dans mes veines. Je criai de stupéfaction. Ma gorge me faisait mal tellement j'avais hurlé, et je me remit debout avec difficulté. 

Le mal de tête s'atténua, et je sus immédiatement de quoi cela venait. Je venais d'absorber totalement le sang de ma mère dans mon organisme, mais je ne savais pas encore quels effets cela allaient avoir sur mes aptitudes. 

 Je m'approchai en titubant du bord du toit et j'aperçu le loup au regard bleu, me regarder, du bas de mon bâtiment, pendant que moi je le scrutait du haut de mon immeuble. 

L'héritière des vampires [TERMINÉ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant