Chapitre 11. [Corrigé]

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Heureusement pur moi il n'avait pas mordu dans mon artère , sinon j'aurais été en train de me vider de mon sang par terre, puis ensuite j'aurais agoniser, manquant d'air. Alors que le loup essayait encore de m'arracher de la peau, je vis la même ombre que tout à l'heure arriver à toute vitesse, et enlever le loup de ma lame. J'entendis le cou de la bête craquer, et le corps finit par terre, alors que l'auteur de ce meurtre venait encore de disparaître sous mes yeux. 

Je soupirai de lassitude, et me demandai si un jour j'allais voir sa tête. Alors que mon épaule pissait le sang, je remontai dans mon arbre laissant les cadavres à même le sol.

Je pris un vieux bout de tissus qui traînait sur une des étagères, et l'appliquait sur ma gorge maintenant à vif. Mais je repensai, il m'avait quand même mordu. Je ne me faisais pas de soucis, car je savais que mes pouvoirs allaient régler ça. 

 Je m'assoupis sur le matelas sur ces bonnes paroles, épuisée et encore pleine de sang. 

Je me réveillai en sursaut, pleine de sueur. J'avais très très chaud. Trop chaud pour être à ma température normale. 

Je touchai mon cou, mais il n'avait pas cicatrisé. Il aurait dû pourtant. Il y avait vraiment un problème. Un très gros même. Peut être que les pouvoirs ne pouvais pas tout soigner. Dans ce cas, j'allais avoir une montée de fièvre dans peu de temps. Ensuite, j'aurais des douleurs musculaires horrible, et enfin, je n'aurais plus de force. Je m'assis dans un coin de la cabane, puis j'étendis les jambes. Au bout de quelques instant, je décidai de ramener une de mes jambes contre ma poitrine. J'attendrais ici que le poison s'en aille de mon sang, car je n'étais pas en mesure de faire quoique ce soit.


Plus d'une heure s'était écoulée, et la fièvre continuait de monter. J'avais l'impression d'être dans une fournaise. Les douleurs musculaires firent leur apparition à la tombée de la nuit et je me retenais pour ne pas hurler. Je mordais ma mains tellement fort qu'à force elle était trouée de partout et saignait elle aussi abondamment. Je commençais alors à utiliser l'autre. Je tremblais de partout, et frissonnais fréquemment. J'étais vraiment dans un sale état. 

Je n'avais pas bouger de mon coin, et j'essayais de me traîner jusqu'à mon lit.

 À la force de mes bras, j'arrivai jusqu'au centre de la cabane, quand j'entendis quelqu'un monter à l'échelle. La panique s'empara de moi. 

Si c'était une personne qui venait pour me faire du mal, j'étais morte d'avance.

 Quand je fus assez proche de mon lit, je pris mon sac et je m'emparai encore une fois de mon sabre. Je me redressai, pour m'adosser à un des murs de mon refuge. J'essayai de me relever en m'appuyant contre le mur, et quand j'y arrivai enfin je retombai d'un coup. 

Je vis une ombre à ma gauche et je tournai la tête pour ne pas qu'il voit dans l'état dans lequel j'étais. Mais, j'avais sans faire exprès, exposer ma gorge ouverte et en sang au regard de la personne. Mes boots semblaient maintenant faire deux tonnes. Idem pour ma tête. De toutes façons j'étais foutu alors autant jouer la carte de la pitié. 

Je sentai la présence d'un homme, et encore cette merveilleuse odeur qui m'obsédait depuis des jours. 

 L'homme se précipita vers moi, mais je grognai pour le dissuader, en essayant de m'éloigner. Je tournai quand même la tête vers mon "sauveur".

Elias.

Je tremblai encore plus, et j'essayai de m'éloigner. Il me regardait faire tranquillement. 

J'usai de toute la force qui me restait pour faire fonctionner mes jambes et je réussis à me tenir debout. Mes jambes flageolèrent et je tombais en avant. À la vitesse de l'éclair il me rattrapa et me souleva dans ses bras, alors que ma tête se posa d'elle même sur son torse. 

L'héritière des vampires [TERMINÉ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant