Chapitre 14.(2) [Corrigé]

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Une fois rentrés à la maison, les jumelles s'approprièrent une des chambre d'amis,  et Jordan voulait partager une chambre avec Jack, alors je dis oui. 

Jordan revint ensuite et se posta devant moi.

-Je te demande pardon, j'aurais dû me contrôler, me dit-il, en baissant le regard. 

-Ce n'est que maintenant que tu penses à ça ? Si nous nous étions fait capturer?! Je n'aurais pas pu te protéger puisqu'ils nous aurait sans doutes séparer ! Ce que tu as fais était dangereux pour toi et aussi bien pour nous !

Je lui mis une baffe. Cela lui fit tourner la tête, mais il ne bronche pas. Il sais que c'est ce qu'il a mérité.

-Tu peux te retirer, dis-je.

Il s'en alla, sans même prononcer un mot. Je me dirigeai alors vers ma chambre. J'avais laisser mon sac à dos à l'intérieur. Un sentiment bizarre me fit m'arrêter un instant, en plein milieu de ma chambre, comme si nous n'étions pas seul, mais je me repris. Étrange. 

Je pris dan mon dressing un jogging noir et une brassière de sport, ensuite je farfouillai encore et je trouvai un sweat noir. Avant de revêtir le tout, je regardai mon épaule. On aurait dit que j'avais été brûler, il y avait encore du sang sécher dessus. Je laissai ma robe sur la chaise de mon bureau, et avant de me coucher, je cherchai du regard mon katana, et lorsque je le vis tranquillement adossé à un mur, je me roulai en boule sur mon lit, et je m'endormis aussitôt.

Je fus réveiller par des bruits feutrés hors de ma chambre, en plein milieu de la nuit.  Je me levai et je pris au passage mon katana. 

Je ne sais pas mais une intuition me dit qu'il y avait un gros problème.

 Des légers bruits de lutte parvenaient jusqu'à mes tympans, quand j'entrouvris ma porte, et ce que je vis me glaça le sang.

Des corps jonchaient le sol. Ils appartenaient à Jack, Annabelle et Clélia. 

J'avançai d'un pas rapide vers leurs cadavres, en ne faisant aucuns bruits. Je rabattis ma capuche sur ma tête, au cas où, et je me baissai, pour constater avec effrois qu'ils étaient décédés. 

De la rage déferla en moi en un instant. On avait tuer mon clan.

Je n'en pouvais plus de ce merdier ! On ne pouvait pas juste me foutre la paix ?!

Je fis volte face, et je m'engage dans un couloir après avoir vérifier que personne n'était encore dans la maison, mais le calme régnait en maître sur l'ensemble de ma demeure. 

 J'ouvris la porte que j'avais souvent ouvert quand j'avais été en colère étant plus jeune. Ma salle de sport privée. 

J'avançai vers mon objet favori, déjà bien défoncé par toutes mes utilisations qui dataient pourtant de plusieurs décennies. Je ne pris pas la peine de mettre de gants. Des hématomes me feraient du bien. Je frappai une fois. la douleur n'apparue pas. Puis un autre. Et encore un autre. Jusqu'à ce que le punching ball ne ressemble plus qu'à un vieux morceaux de tissue, d'ou sortait du rembourrage. 

Mais après tout cela, j'avais encore envie de me défouler. je me dirigeai alors, vers une barre de traction. Je comptais au fur et à mesure que j'en faisais, et avant de m'arrêter j'en fis une dernière. 1384. j'avais fais 1384, en 2 heures non stop. Je me décrochai de la barre. Mes phalanges me faisaient un mal de chien, et viraient au violet. J'avais les bras pleins de courbatures, et j'avais versées quelques larmes de rage. Mais cela ne suffisait toujours pas, je le savais, ma rage ne descendait pas. 

J'en avais d'ailleurs presque oublié Jordan. Je levai brusquement la tête, en proie à la panique. Puis je revînt a la réalité. Il devait sûrement être mort aussi. Je m'en voulais, je m'étais disputé avec lui juste avant sa mort. 

Je faillis éclater en sanglot encore une fois, mais je me repris. Est-ce que j'étais vraiment seule cette fois-ci ? la seule vampire ? Ou une des dernières, qui allait être décimer elle aussi dans peu de temps ?

 Cela me fis froid dans le dos.

 Quand je fus sorti de la salle de sport, dégoulinant de sueur mélanger au sang de mes mains à vif,  je débouchai dans mon salon, puis tournai la tête lentement vers la droite quand je captai une respiration avec mon ouïe fine. Jordan, le roi et Elias. 

Le roi, avait une lame sous le cou de Jordan.

Bizarrement, je me dirigeai tranquillement vers la porte de ma salle de bain. Je sentais leur regards sur moi, car ma nuque me picotait. J'entendis leurs pas m'accompagner au fur et à mesure de mon avancée, et il s'arrêtèrent vers la porte quand je fus rentrer dans la salle d'eau. 

 J'avais du mal à plier mon poing, car mes doigts devaient être limite fracturés. J'ouvris grands les placards, et je les fouillais sans prêter la moindre attention aux intrus. 

Un pincement de cœur me vint, quand je tombai sur les boucles d'oreilles préférer de maman. Je les pris délicatement, et je les déposai dans la boîte a bijoux a côté de l'évier. Une petite larme faillit s'échapper, mais je l'essuyai très vite. 

Je finis quand même par perdre patiente, car malgré l'air minuscule du meuble, a l'intérieur, il y  avait 3 mètres de profondeur. Et je n'exagérais pas. J'écartai les différents objets, pour pouvoir me glisser totalement à l'intérieur, pour continuer mes recherches. Puis, j'aperçu le petit tube que je cherchais depuis dix bonne minutes, juste devant moi. 

Je l'attrapai, et je ressortis en me tortillant. Je détestais les endroits étroit et profond. J'écartai une mèche de cheveux de devant mes yeux, et je regardai la date de péremption. Il n'était pas périmé. J'ouvris le tube. C'était une crème pour faire cicatriser plus vite, j'en avais acheté car je savais que je me faisais souvent mal. 

J'en appliquai délicatement sur mes hématomes, et ça piqua un peu. J'était assise en tailleurs et j'allais en profiter pour mettre de la crème sur mon cou.

Je retirai mon sweat, et j'étais uniquement vêtu d'une brassière de sport, que mes parents m'avaient offert à mes dix-huit ans. Je baissai la bretelles, et constatai avec bonheur, que cela formait déjà une croûte. Mais ce n'était pas pour autant beau à voir. 

Je passai la main dessus, et cela me fit grimacer. Je mis la crème sur mon cou, et je remis mon sweat. 

Je me redressai, et je me dirigeai vers la porte de la salle de bain, ou je constatai que les trois hommes étaient toujours dans l'encadrement. Ils se détournèrent lentement pour me laisser passé, mais j'avais toujours le visage aussi impassible, alors que le leurs était plein d'émotion. Étonnement, colère, peur... Tous les sentiments y passait un par uns. 

Assez. j'accélérai le pas, irriter de cet espionnage, pour me retrouver devant la porte de ma salle de sport, une deuxième fois. 

 Ils me suivaient de très près, la lame toujours sur le cou de mon amis. je rentrai, et je me dirigeai vers la carcasse du punching ball. je le pris, et je le mis dans un coin, pour le remplacer par un autre, tout neuf, et je recommençai à donner des coups. Pied, poing, coude, pied, main...

 Je repris mon souffle au bout d'une série de mouvements, et je me remis en position d'attaque, poings en avant, genoux fléchis, et toujours en mouvement. Puis j'arrêtai, pour démarrer un peu de pompes, et des tractions, et enfin, je m'arrêtai. Si je ne me stoppais pas, j'allais m'évanouir d'effort.

Je pris alors la parole en faisant un regard étonné vers les trois hommes, qui attendaient toujours comme des imbéciles, sans aucuns doutes choqué par ma non panique. 

- Ah ! Vous étiez là ? Autant pour moi, si vous me l'aviez dit plus tôt, j'en aurait fait plus, pour vous faire poiroter encore !

L'héritière des vampires [TERMINÉ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant