Chapitre 9 [Corrigé]

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Je descendis du toit quand je me sentis un peu mieux, alors que le loup garou qui me pourchassait hurlait à la mort pour me faire descendre. Il allait commencer à attirer l'attention sur nous ce con ! 

Je me remis donc à courir en pensant, et je séchai finalement d'un geste rageur mes larmes, en fonçant à travers la route principale.

 Arrivée sur l'autoroute principale, cela fut difficile d'avancer tellement il y avait de véhicules. Je m'épuisais à force de sauter et d'essayer d'accélérer pour semer le loup-garou derrière moi. 

Alors que j'allais sauter sur un gros bus rouillée et cabossé,  sortit de nulle part un loup, qui me mordit le mollet. J'expulsai l'air de mes poumons à une vitesse phénoménale lorsque je criai de douleur. Je me vautrai à moitié sur le bus, le buste et mes bras agrippant comme je pouvait le toit à moitié enfoncé, alors que la mâchoire du loup toujours enfoncé dans mon mollet, essayait de me faire tomber. Je finis par lui donner un gros coup dans le museau avec mon autre pied, alors que le premier loup aux yeux bleu sauta sur le bus, pour me bloquer le passage. 

Lorsque je me hissai sur le toit du véhicule, je fonçai directement sur le loup, sans aucunes hésitation. Si ce que mes parents m'avaient apprit était vrai, je n'allais pas mourir de cette morsure... ou peut être pas... En faite je n'en savait rien. 

Je lui tombai dessus, et j'avais pris tellement d'élan que nous fument expulser du toit du bus pour atterrir sur le bitume. Heureusement pour moi, je me retrouvai au dessus du loup, et je pus lui marché dessus, afin de reprendre ma course à travers les carcasses en métal. 

 Je continuais de courir, malgré le poison qui pulsait dans mes veines, malgré la sueur qui commençait à couler le long de mon cou. Hors de question de les laisser gagner. 

Je rassemblai le peu d'énergie qui me restait pour continuer à sauter sur les voitures sans faillir, à une vitesse impressionnante pour mon état. 

Lorsque je vis au loin une autre ville, l'espoir revînt, et mon énergie ne faillit pas, pourtant, au fil des heures, ma faim devenait de plus en plus forte, de plus en plus ravageuse, et mon contrôle quant-à lui diminuait, et bientôt, je sais que je ne pourrais plus me contrôler. 

Arrivée à l'entrée de la ville alors que les deux chiens derrière moi me couraient toujours après, je décidai de prendre violemment une ruelle, puis une autre, afin de semer les loups, sans succès. La fièvre montait à une vitesse hallucinante. Mes jambes tremblaient et mes yeux se fermaient tous seuls. J'étais cuite. 

J'aperçu au loin un immeuble assez grand, encore debout, et je continuai ma route dans sa direction, une idée bien précise en tête. Je commençai alors l'ascension du bâtiment, pour semer à tout jamais ces deux loups. Certaines fois mes mains lâchaient prise, quand la force m'abandonnait peu à peu. Je devais me rattraper à l'étage du dessous. De grosses gouttes de sueurs coulaient de mon front, alors que je sentais la température de mon corps montée, alors qu'elle était très basse normalement. 

 Arrivée à l'avant dernier étage, j'étais à bout de force et proche de la fin. Je mis ma mains sur le mur du toit, et j'essayais de me hisser. J'y étais presque quand je vis que le toit était écroulé sur plusieurs étages. Et donc je ne pouvais faire qu'une chose, tombée. 

Ce fus à ce moment que la fièvre l'emporta. Je lâchais prise, partis en arrières, et je dégringolai.  Le vent souffla dans mes oreilles, et je fermai les yeux, alors que je cru m'évanouir. Puis, avant de toucher le sol, et de me péter toute la colonne vertébrale, une ombre noire vint sur le côté, et me rattrapa au vol. Je fus surprise, mais cela alla si vite, que je ne vis pas la tête de mon sauveur, qui me déposa délicatement mais rapidement sur le bitume. Ma respiration était erratique, et les deux loups garous n'étaient pas loin, je le sentait. D'ailleurs, l'odeur de celui aux yeux bleu était arriver comme un courant d'air lorsque mon sauveur était apparu...Je regardai à droit et à gauche. Rien. La personne qui venait de m'éviter mille souffrance avait disparu. 

L'héritière des vampires [TERMINÉ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant