L'héritière des vampires [TERMINÉ]

Chapitre 3. [Corrigé]

-Voyons Léana, ne soit pas bête à ce point, on a besoin de toi, tu es notre chef... soupira Jordan, désespérer par ma déclaration. 

-Justement, c'est de mon devoir de vous protéger, alors partez maintenant ! Cette ville n'est plus sûre pour nous, dis-je simplement, inflexible sur mes intentions. 

-Où t'attendons nous? Demanda Annabelle, sans me contredire, sachant très bien que je n'allais jamais changé d'avis. 

-Vers la ville d'à côté. Je vous retrouverais là-bas, indiquai-je en faisant rouler mes épaules, ankyloser par mon sac à dos. 

Mehdi intervint, en grattant la terre sous ses ongles, impassible :

-Et si tu ne reviens pas?

-Partez sans moi et allez le plus loin possible. Maintenant partez.

Les voitures se rapprochaient de plus en plus, mais étrangement, je n'avais pas peur. C'était même drôle. J'étais quand même une De Nilla, j'avais du sang royal dans le sang et le don de vitesse de mon père. J'allais plus vite que la plupart des vampires et cela m'étais utile.

 La lumière commençait à me brûler les bras, et je devais me protéger les yeux pour ne pas avoir la rétine cramée. Alors, quand ils furent à 30 mètres de moi, je me mis à courir. Pas assez vite pour qu'ils puissent me perdre de vue, mais assez pour ne pas me rattraper.

Je sautais sur des pierres, et je m'amusais à sauter sur les murs restés encore debout.
Le vent me fouettait le visage, et la chaleur des phares me brûlait l'arrière des bras. 

J'avais l'impression que mes parents étaient à mes côtés, alors je souris. 

Quand j'étais petite, j'avais l'habitude de courir dans la forêt derrière mon manoir, en compagnie de mon père. Il m'avait appris à seulement 9 ans, l'art de tuer un humains et un loup garou. Il m'avait alors donner, un des rares souvenir que j'ai de lui et de ma mère maintenant, qui est un sabre chinois. Nommé un katana.

 Puis j'avais la petite chaîne en or, serti d'un saphir et d'un rubis, représentant mon père (le rubis) et ma mère (le saphir). C'était un saphir et un rubis, en forme de gouttes, dans le même style que le Ying et le Yong. Elle me l'avait donnée avant de mourir, suite à ses brûlures, qu'elle avait eu quand les loup garou avaient éclairer absolument toute la maison avec des énormes spot, qui servait à nous brûler. La lumière était rentrée du dehors, par les énormes fenêtre en verre de toute la maison. J'avais d'ailleurs été gravement brûler aussi, mais mon père était arrivé et s'était interposé entre moi et la lumière. Il avait exploser en cendre la seconde d'après, tout comme ma mère.

 Moi, j'avais réussis à trouvée un coin d'ombre, dans un placard et j'avais attendu que la lumière s'éteignent. Quand elles s'étaient enfin éteintes, après ce qu'il m'avait sembler des heures, j'avais ouvert le coffre à bijoux de ma mère et j'avais récupérer sa couronne en argent. 

Ma famille était les souverains du monde dans lequel nous vivions. J'étais donc là princesse. J'aurais dû être sur le trône en ce moment même, mais ce fils de pute de loup garou m'avait prit la place sans même demander à personne. Il me croyait morte, mais je ne l'étais pas. Personne ne savait à quoi je ressemblait d'ailleurs, puisque mes parents n'avaient pas fait de photos ou de peintures de moi, car je ne voulais pas.

 J'étais aux yeux des loups, morte. Mon manoir était toujours accessible, par contre des gardes surveillaient l'entrée de devant, heureusement pour moi, je connaissais les moindres passages secret par cœurs. J'étais la seule a possédé la clé de la porte, même si celle-ci avait été condamné par des planches et personne n'osait s'aventurer à l'intérieur car les légende loup-garou disaient que mon esprit vengeur hantait les lieux, ou une connerie du genre. 

 Je décidai alors d'y retourner. Au moins, j'allais y être en sécurité pendant un certain temps.  

Je me mis alors à accélérer alors que la voiture derrière moi donnait de grands coups de volant pour ne pas me perdre entre les débris de toutes sortes par terre. Je les semai très facilement à force de courir dans tout les sens, et agrandissant la distance entre eux et moi. 

Une heure s'était écoulée depuis que j'avais semer la patrouille et quitter la ville, et des champs s'élevaient à perte de vu. Je courait à bonne allure sur la route cabossée et craquelée, puis, un peu plus loin, se dressait mon manoir, tombant peu à peu dans l'oublie, alors que je voyais d'ici le lierre et la saleté s'amasser sur les murs. Toujours aussi imposant et aussi grand qu'à mon souvenir.  

Je souris.