CHAPITRE 17

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- C'est magnifique.

Waël sourit et Tahar laisse sa voiture au voiturier. Nous montons les marches qui me paraissaient interminables et arrivons face à un portail. Des caméras étaient dirigés vers nous. Tahar montre sa carte et le portail s'ouvre.

- C'est sécurisé.

- Tahar : Il faut.

Nous entrons à l'intérieur, la cour est juste magnifique. Les fleurs sont belles et bien taillées, les couleurs bien assorties. Tout semble trop parfait. Je regarde Waël, il souriait. Nous marchons jusqu'à la porte d'entrée lorsqu'elle s'ouvre pour laisser apparaître Zeïna. Elle nous sourit et nous dit bonsoir. Elle était très accueillante. À l'intérieur du palais c'était... c'était juste incroyable. J'avais plus les mots face à tout ce luxe... Ce palais donne l'impression que même les murs sont en or.

- Zeïna : Bienvenue chez vous.

- Waël : Merci.

- Euh merci.

- Tahar : On vous emmène dans votre chambre ?

- Waël : Non c'est bon je connais le chemin. Vous avez dit à personne qu'on arrivait aujourd'hui hein ?

- Tahar : Personne est au courant.

- Waël : Parfait.

- Zeïna : Bah on va vous laisser. Personne est au palais ils sont tous sortis. Ils reviennent tous ce soir et je pense pas qu'ils monteront à votre étage. Je vous appellerai quand ils seront là.

- Waël : Ça marche.

Nous prenons l'ascenseur et nous arrêtons à l'étage 3. 5 étages étaient disponible. Je ne parlais pas, je suivais Waël qui avait l'air d'être comme un poisson dans l'eau.

La chambre est énorme et magnifique. Elle est beaucoup plus belle que la nôtre en France.

- Waël : Alors t'aimes ?

- Comment ne pas aimer.

- Waël : Tout ça c'est à nous.

- [...]

- Waël : J'ai hâte de te présenter ma famille.

Je souris mais au fond je panique. Je me sens vulnérable, sur un terrain inconnu. Soudain la porte de notre chambre s'ouvre brutalement. Marwa nous regarde tour à tour. Elle se jette dans les bras de Waël et je la regarde stupéfaite. Elle a changé. Ses cheveux ont poussé, ils sont éclaircit. Elle a bronzé et fait beaucoup plus femme. Elle est maquillée et porte une longue robe qui met la courbe de son corps en valeur.

- Marwa : Tu m'as manqué ! C'est nul sans toi ici.

Waël rit et fait des petits signes de tête pour qu'elle me regarde. Elle tourne sa tête et me voit. Elle ne bouge pas tout en me fixant. Je me sentais mal à l'aise. Elle finit par sourire et elle me prend dans ses bras.

- Marwa : Ça fait longtemps.

- Oui. T'as changé Masha'Allah.

Lyna : Ma naïveté a fait de moi celle que je suis aujourd'huiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant