Lyna : Ma naïveté a fait de moi celle que je suis aujourd'hui

CHAPITRE 18

À mon réveil Waël n'était pas à mes côtés. Je me lève et vais me laver le visage. Je prends l'ascenseur et vais à la salle à manger. Cheryne mangeait.

— Salam aleiykûm.

— Cheryne : Aleiykûm salam.

Je m'installe et me mets à manger la nourriture sur la table. Nous mangions silencieusement lorsque des cris se font entendre. Je reconnais la voix de Marwa.

— Marwa : CONTINUE JE RIGOLE PAS AVEC TOI ! ... BELEH !

Nous nous tournons et voyons Marwa courir après Shaya. Elle a tellement grandi. Je la connaissais bébé et là j'ai eu un choque. Une femme les suivait, Marwa lui parle en arabe et elle prend Shaya. Elle souffle, s'installe avec nous et mange.

— Elle a grandi.

— Marwa : Hmm..

— [...]

— Marwa : Elle te ressemble. À toi et Adem.

— Elle a quatre ans maintenant ?

— Marwa : Quatre ans et demi.

— Et elle sait parler français ?

— Marwa : Oui, elle parle arabe et français.

Je ne réponds et petit à petit tous arrivent y compris Waël. Nous mangeons, je parlais avec Zeïna lorsque Kaina dit :

— Kaina : T'as maigrit Waël, tu es sûr que tu manges bien wouldi ?

Elle me fixe en disant ça.

— Waël : Oui khelti t'inquiète pas.

— Kaina : Tu manges des plats arabes des fois ? J'espère que tu n'es pas devenu un turc.

— Waël : Oui Lyna me prépare des bons trucs t'inquiète. Et puis j'ai une domestique aussi.

— Kaina : Fais attention quand même. Je veux pas que tu te retrouves un jour mort sans argent.

Je lève ma tête et la regarde. Un silence s'est installé.

— Zûhir : Kaina khlass.

— Kaina : Quoi ? Je...

Zûhir la coupe, dit quelques mots que je ne comprends pas et elle se tait.

— Salma : Si tu sais préparer ce soir c'est à toi de faire le dîner.

— Zeïna : Je t'aiderai.

Elle me sourit et je lui rends.

— D'accord.

Le petit dejeuner finit je reste avec Zeïna et Tahar qui me proposent de me faire visiter la ville. J'accepte immédiatement et monte me préparer. Une fois laver je me maquille dans la chambre. Waël entre et se met à fouiller dans les placards.

— T'étais où ce matin ?

— Waël : Avec Amir.