ஐ PROLOGUE

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La  jeune femme contemplait, un doux sourire aux lèvres, la scène qui se déroulait plus bas dans la cour

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La  jeune femme contemplait, un doux sourire aux lèvres, la scène qui se déroulait plus bas dans la cour. Un groupe d'enfants, sautillant pour les uns, rigolant pour les autres, était réuni. Son regard s'attarda quelques instants sur son fils, qui tirait légèrement les cheveux d'un de ses camarades.

-Aphrodite ? fut-elle interpellée par un homme imposant, au regard dur. Tu devrais dire à ton garnement d'arrêter de suite d'embêter mon fils. Autrement, il risque de se faire frapper.

Cependant,le jeune garçon rigolait avec son ami, sans accorder grande importance à ses cheveux maltraités. Aphrodite rejeta ses longs cheveux blonds vénitiens en arrière, amusée :

-Voyons Arès, ce n'est qu'un enfant, tu ne t'attends tout de même pas à ce qu'il commence à batailler à un si jeune âge !

-Au contraire ! Je ne pourrais être plus fier de ma progéniture s'il débutait dès son plus jeune âge à prouver sa force, acheva-t-il, les yeux étincelants d'une lueur avide.

Aphrodite soupira. Il n'y avait rien à faire avec Arès : les seules choses qui le préoccupaient étaient la guerre, la soif de pouvoir et la vengeance. « Pauvre enfant », songea-t-elle.

-Bon, interrompit-elle brusquement en se reculant de la fenêtre. Il doit sûrement être l'heure à présent. Ne nous faisons pas attendre trop longtemps.

Arès acquiesça, laissant ses yeux s'attarder un instant sur la belle femme. Il fit lentement glisser le dos de sa main sur la joue de cette dernière avant de se raviser. La déesse rosit, pour ensuite s'élancer à travers le château. Cette dernière s'arrêtait régulièrement devant les miroirs pour vérifier la tenue, pourtant impeccable, de sa chevelure. Retenant un soupir agacé, le dieu pressa le pas en direction de la salle du banquet.

Arrivés devant une imposante porte en marbre, ils pénétrèrent dans la pièce étincelante. Lumineuse, on eut pu la prendre pour un jardin :des plantes grimpaient le long des murs et l'absence de plafond laissait percevoir le ciel d'un bleu parfait. Un brouhaha joyeux y régnait : les 12 divinités déjà présentes bavardaient avec entrain, laissant parfois échapper des éclats de rire et une douce musique de fond ravissait les oreilles de chacun.

Arès et Aphrodite s'avancèrent alors vers l'imposante table située au centre de la pièce. Celle-ci flottait en l'air, ne la faisant que paraître plus impressionnante. Rectangulaire, deux trônes étaient situés à l'une des extrémités tandis que 12 autres chaises prenaient place autour des deux longueurs.

Se séparant d'Arès, Aphrodite s'approcha d'un homme solitaire, éloigné du groupe comme s'il se sentait mal à l'aise. Ses longs doigts étaient crochetés autour de l'épaule d'un jeune garçon qui leva la tête à l'arrivée de la déesse. Cette dernière lui adressa un sourire affectueux avant de se tourner vers l'homme au visage creusé.

-Hadès ! Tu me vois ravie de constater que tu as pu te libérer et nous rejoindre ! Cela fait si longtemps que tu n'es pas venu nous rendre visite à l'Olympe.

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