Amour impossible...ou presque

II : Une nouvelle année

Le 1er Septembre arriva, bien vite au goût d'Harry. Celui-ci avait était choisi comme capitaine de l'équipe de quidditch de Gryffondor, Ginny, elle, de Serpentard. Elle lui avait envoyé une lettre pour le lui dire. Il finit de préparer sa valise. C'était un des grands avantages de la vie à Londres, il ne vivait pas très loin de la gare de King's Cross.

Il partit à dix heures et demi, pour être à la gare à dix heures quarante-cinq, quinze minutes avant le départ. Quand il arriva sur la voie 9 3/4, il chercha des yeux la famille Weasley. Il vit de longs cheveux roux flamboyants, qui ne pouvaient appartenir qu'à une seule personne, Ginny Weasley, qui était accompagnée de sa meilleure amie, Astoria Greengrass. Il se dirigea vers elle et lui demanda :
- Salut Ginny.
- Salut Harry.
- T'es pas avec ta famille ?
- Non, je suis parti chez Astoria après que tu soi repartit du Terrier. dit-elle avec une lueur de tristesse dans les yeux.
- Vous vous entendez, vous, maintenant ? demanda Astoria.
- On s'est toujours bien entendu, dit Ginny.
- Oui, en dehors de Poudlard, ajouta Harry.
- Je vois Malefoy, dit la rousse, je serais toi, Harry, je partirais.
- D'accord. À bientôt.

Il traina sa grosse valise dans le train, à la recherche d'un compartiment vide, ce qui ne fut pas difficile à trouver, vu l'heure. Quelques instants plus tard, Neuville Londubat et Luna Lovegood arrivèrent.
- Bonjour Harry, dit Neuville.
- Salut Neuville, salut Luna, répondit-il.
- Salut. Harry répondit Luna. Ça va ?
- Oui et toi ? Neuville ?
- Oui, Grand-mère m'a acheté une nouvelle baguette. Bois de Cerisier et crin de licorne.
- Moi aussi, répondit Luna, avec un air rêveur, ce qui ne changeait pas de d'habitude. J'ai essayé d'attraper des Ronflaks Cornus avec papa, finit-elle, avant de prendre Le Chicaneur. Les deux garçon se regardèrent et décidèrent de parler quidditch.

À ce moment là, Ginny, suivie de plusieurs Serpentard, passa devant le compartiment. Elle tira la langue à Harry. Neuville dit :
- Mais ils sont vraiment embêtants ceux-là !
- Qui ça ?
- Ginny Weasley, Drago Malefoy et leur bande.
- Non ça va, il y a deux Serpentard que j'aime assez bien
- Qui ?
- Ginny et Astoria Greengrass.
- Comment tu as fais ?
- Je ne sais pas, les gens changent, non ? Ils feront parti de l'A.D. cette année.
Pour toute réponse, Neuville haussa les épaules.

Un peu avant midi, Ron et Hermione arrivèrent dans le compartiment. Le ventre de Ron gargouilla. Malefoy les suivit.
- Que ce qui t'amène ici, Malefoy ? dit Harry.
- Je t'ai vu, tout à l'heure, dit-il de sa voix traînante.
- C'est bien. Je suis fier de toi.
- Très drôle. Tu étais avec Weasley fille.
- Oui et ?
- Tu lui disait quoi ?
- Des compliments, comme d'habitude, quoi. Pas trop triste ?
- Pourquoi ?
- Il n'y a plus la brigade inquisitoriale, car Ombrage n'est plus là, et j'ai été nommé capitaine de Gryffondor, pas toi ? Ah, non c'est vrai, pour votre maison, c'est Ginny Weasley, mince. Malefoy sortit sa baguette. Je te déconseille vivement de faire ça, car, tu vois, il y a Ron, Hermione, Neuville, Luna et moi dans le compartiment.
Malefoy sortit, bredouille.

Arrivé à la Gare de Pré-au-Lard, Harry suivit le chemin des diligence. Il arriva dans la Grande Salle et s'assit à sa table. La répartition eut lieu, mais Harry ne suivait pas. Quand il arriva dans son dortoir, il se coucha directement.

Le lendemain matin, Harry se leva tôt. Il descendit dans la Grande Salle, pratiquement vide à cette heure-ci. Le professeur McGonagall lui donna son emploi du temps. Il remarqua que son premier cours de la journée était potions.
- Professeur, il doit y avoir une erreur, je n'ai pas eu "Optimal" à ma B.U.S.E. de potions.
- Le professeur Slughorn a précisé qu'il acceptait les élèves ayant reçu "Effort Exceptionnel" à leur B.U.S.E.
- Dans ce cas, je vais y aller. Harry retourna Dans son dortoir, il finit de préparer son sac et se dirigea vers la salle de potions, qui avait été pendant si longtemps celle du professeur Rogue. Quinze minutes passèrent, et la cloche sonna. Encore quelques minutes passèrent encore, puis le professeur Slughorn leur demanda de rentrer. Il paraissait vieux et avait l'air d'un morse. Les quatre Serpentard s'assirent à une table, imités par les quatre Serdaigles. Harry, Ron et Hermione partagèrent une table avec Ernie McMillan, un élève de Poufsouffle.
- Bonjour à tous, dit que professeur. J'ai préparé quelques mixture ce matin. Quelqu'un pourrait me dire quelles potions sont-elles ?
La main d'Hermione se leva avant qu'Harry n'eut le temps de comprendre.
- Oui miss...
- Granger, professeur. Celle-là, c'est du Polynectar, elle sert a changer temporairement d'apparence. Celle-là, c'est de L'Amortentia, le plus puissant filtre d'amour au monde. Elle a pour chacun de nous une odeur différente.
Harry, lui, sentait l'odeur du bois de balai, un odeur de tarte à la mélasse, mais, par dessus tout, une odeur de fleur, excise, qu'il avait déjà senti au Terrier, mais il n'arrivait pas a mettre quelque chose sur ce parfum.
- ...potionnistes ?
- Non monsieur, je suis d'origine moldue.
- Autrefois, j'ai connu une fille d'origine moldue, vraiment très forte en potions. Elle s'appelait Lily Evans.
Harry sursauta à l'entente de ce nom.
- Elle a été tuée par Vous-savez-qui, peu après son mariage.
Harry savait qu'il parlait de sa mère.
- Maintenant, vous allez me faire un filtre de Mort-Vivant. La recette se trouve à la page 10 de votre manuel.
- Monsieur ? dit Harry.
- Oui mon garçon ?
- Je n'ai pas mon manuel de potions, je ne savait pas que j'aurais potions cette année.
- Oh oui, le professeur McGonagall m'en a parlé.
Il lui donna un vieux livre. Quand Harry le prit, il tomba, et il put voir marqué, sur la première page : "Ce livre appartient au Prince de Sang-mêlé" .

À la fin du cours, Harry reçut le flacon de Félix Felicis - chance liquide -, comme promis, car il avait réussit sa potion à la perfection. Il vagabonda dans les couloirs. Il était tellement accaparé par ses pensées qu'il bouscula quelqu'un, il la rattrapa juste avant qu'elle ne touche le sol. Il la regarda. C'était Ginny.
- Regarde où tu vas Potter !
Harry marmona de vagues excuses. Ginny fut prise d'une soudaine pulsion et embrassa Harry. Celui-ci ne la repoussa pas, bien au contraire, il approfondit le baiser. Ils avaient l'impression d'être dans un autre monde. Ce qu'il n'avaient pas - ou ne semblaient pas - avoir vu, c'est qu'un élève de quatrième année de Poufsouffle les avait vu. Au bout d'un long moment, ils relâchèrent leur étreinte. Ginny dit à Harry, une pointe de regrets dans sa voix :
- Désolé Harry, mais je dois y aller, j'ai cours.
Et elle partit. Harry se dirigea vers la salle commune et appela Hermione. Elle le suivit dehors.
- Hermione, il viens de m'arriver un truc incroyable !
- Lequel ?
- Devine.
- Je ne sais pas.
- Je viens d'embrasser Ginny !
- Enfin !
- Hein ?
- Tu n'as pas vu qu'au Terrier, elle était beaucoup plus proche de toi qu'avant ? Elle a dit non à Zabini juste pour toi. Et crois moi, cette fois, ce ne sera pas comme avec les autres, elle est vraiment amoureuse de toi. Sinon raconte-moi !
- Eh bien on sortait de potion, tu vois ? Et je l'ai bousculée. Elle a faillit tomber mais je l'ai retenu au dernier moment. Elle m'a crié dessus et elle m'a embrassé ! C'était comme une demande, alors pour dire "oui" je l'ai embrassé aussi. On est resté quelques minutes comme ça, puis on s'est regardé. Elle a des yeux magnifiques. Ensuite elle a dit qu'elle devait aller en cours. Il y avait comme une pointe de regrets dans sa voix. Elle est partit, mais je n'en avais pas l'impression. J'ai encore le goût des ses lèvres sur les miennes, l'odeur de son parfum dans mon nez, la douceur de sa peau sur le bout de mes doigts, la couleur de ses yeux dans les miens et le son de sa voix en moi.