V : Aux soins du professeur

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Harry alla trouver Ginny. Elle était dans la salle de potions. Astoria était avec elle.

Dans le bureau de Dumbledore, Terry trouva quelque chose d'intéressant.
- Eh les gars venez voir.
Les quatre autres arrivèrent et Terry leur lit le passage.
- J'ai une idée, dit Hermione.
- Laquelle ?
- Vous voyez, la plus grande force d'Harry est aussi sa principale faiblesse, c'est qu'il a grandit dans une famille de Moldus.
- Et toi, alors ?
- Moi, c'est différent. Dès que j'ai appris que j'étais une sorcière, j'ai pris pleins de livres sur la questions. Je connais les limites de la Magie. Pas Harry. Bref, ce que je veux dire, c'est que si on lui dit que c'est possible, il y arrivera. Le problème est : si on lui dit que ça ne marchera pas, il n'y arrivera pas.

Dans la classe, Ginny, Astoria et Harry finissaient la potion.
- Laissez mijoter trois minutes et c'est finit, dit Ginny en s'asseyant sur une chaise.
Les trois minutes passèrent. Harry prit un verre et y mit la potion. Ils retournèrent ensuite vers le bureau du directeur. Ils rentrèrent. Rogue était sur le fauteuil directorial.
- Harry, c'est bon ! dit Terry
- Alors ?
- Tu vois, la Marque des Ténèbres est tirée de vielles tribus sorcières indiennes en Amérique. Tu-sais-qui l'a modifié pour pouvoir appeler les siens et leur faire mal si possible. Son incantation est Morshmorde.
- Et on peut l'enlever ?
- Oui, car il y avait des femmes qui changeaient de tribus par mariage, mentit Terry.
- D'accord. Enervatum ! dit-il en direction de Rogue.
Il but sa potion sans dire un mot, malgrès le goût affreux.
- Merci Potter. dit-il faiblement.
- De rien professeur. Maintenant, je vais vous enlever cette Marque.
- Mais le Seigneur des Ténèbres a dit...
- Entre ce que l'Impuissant des Ténèbres dit et la vérité,  il y a un écart. Et un plutôt gros.
- Dans ce cas, faites.
Harry prononça l'incantation et le serpent gravé commença à régresser, puis il disparut. La tête de mort, elle, résistait. Il y eut un moment où l'esprit de Rogue et celui d'Harry fusionnèrent. La tête de mort cria, puis disparut dans une explosion. Le visage de Rogue parut plus lumineux. Il fit à Harry un sourire. Pas un rictus, mais un vrai sourire. Franc, sincère.
- Emmenez-le à l'infirmerie. Ensuite, repartez vous coucher.
Les élèves firent léviter le corps de Rogue jusqu'à l'infirmerie.

Quand Harry toqua, Mme Pomfresh ouvrit.
- Mon dieu, que lui est-il arrivé ?
- Réunion de Mangemorts, Voldemort a découvert qu'il était notre espion. Il lui a lancé un Doloris. Je l'ai ramené, on lui a donné une potion Post-doloris et on lui a enlevé sa Marque des Ténèbres.
- Merci. Je vais m'en occuper. Il sera sur pieds bien avant le lever du soleil. Très bonne initiative que vous avez eu là, Potter.
- Merci. Maintenant, vous pouvez repartir dans vos dortoirs. Allez-y.
- Non, dit Ginny. Pour ma part en tout cas, je reste. Peut-être qu'il y en a qui voudront rester. Après tout c'est notre professeur aussi.
- Dans ce cas nous attendons dehors.
Il fit apparaître huit chaises.
- Je resterais debout
- Ne dis pas de bêtises, dit Ginny en se levant et en invitant Harry à s'asseoir sur sa chaise.
- Tu es sûre ?
- Oui
Il alla donc s'asseoir sur la chaise de Ginny. Elle s'assit sur lui. Harry s'attendait à ce qu'elle soit plus lourde, car elle mangeait énormément, mais non, elle était aussi légère qu'une plume. Elle passa ses deux mains autour de son cou et posa sa tête sur son épaule. Harry passait ses mains autour de sa taille et il en profitait pour la chatouiller de temps en temps. C'était les deux seuls qui étaient calme. Les autres s'embêtaient.

Vers quatre heure et demi, Mme Pomfresh sortit de l'infirmerie.
- Il va mieux. Il a juste besoin de se reposer.
- Merci, dit Harry.
- Vous êtes encore là ? Vous tous ? Vous n'avez pas dormi ?
- Il y en a une qui a dormi, c'est sûr, fit remarquer Astoria.
- Ben quoi ? J'étais bien moi. Dis Harry, si on vit à deux plus tard, tu me serviras de coussin.
- Haha très drôle. Mais d'ici là il faut que tu retournes à ta salle commune.
- En avant toute cavalier ! Mais comment t'as fait pour découvrir notre mot de passe ?
- Viens, je te montrerais.

Il prit Ginny tel une princesse, un bras sous les épaules et un autre sous ses genoux, et il se dirigea vers la salle vert et argent. Quand il arriva devant la statue, Ginny perçut un horrible sifflement. Le pan de mur qui gardait la porte s'ouvrit alors. Harry posa Ginny sur un des canapés.
- Comment tu as fais ça ?
- Le Fourchelang. Salazar Serpentard s'est dit que quiquonque le parlait pourrait entrer dans cette pièce. À tout à l'heure, au petit-déjeuner.

Il repartit vers sa salle commune. Hermione et Neuville l'attendaient.
- Neuville j'ai eu une idée, dit il en baillant. Il faut faire des représentants des maisons à ľAD.
- C'est une bonne idée.
- Donc si cela ne te dérange pas, ce sera toi le représentant général de Gryffondor.
- Moi ?
- Oui. J'avoue qu'au début, j'avais pensé à Hermione, mais elle a ses obligations de préfète.
- Je comprends Harry, dit-elle.
- Par contre, faites semblant de ne rien savoir. Je n'ai prévenu personne.
- Même pas Ginny ?
- Non, pour elle ce sera une surprise. Vous avez vu le Maléfice de Chauve-Furie qu'elle a lancé ? Elle a de gros talents. Il faudra que j'annule le sortilège pour quatres personnes.
- Pour qui du coup ?
- Toi, Neuville, Hanna pour Poufsouffle, Terry pour Serdaigle et Ginny pour Sepentard.
- D'accord, dit Hermione en étouffant un bâillement. Bon je vais aller me coucher. À demain, dit-elle.
- Moi aussi, dit Neuville. Tu viens Harry ?
- J'arrive.

Dans la salle sur Demande, Dumbledore était encore en réunion avec les directeurs de maison.
- Ce que je me demande, c'est comment trois Serdaigle se sont retrouvés à Gryffondor et Serpentard. Ils ont de grosses capacités intellectuelles et leur capacité d'analyse est bien supérieure que mes meilleurs élèves, lança Filius Flitwik, professeur de sortilèges et directeur de la maison Serdaigle.
- J'allais dire la même chose pour Poufsouffle ! dit le professeur Chourave, professeur de botanique. Leur  loyauté et sans faille et ils ont un goût du travail bien fait qui m'étonne tout particulièrement.
- Ils ont les qualités des quatres fondateurs de Poudlard, répondit Dumbledore. Ils ont aussi quelques uns de leurs défauts. Vous voyez ce que Miss Granger a dit, tout à l'heure ?
- Que Harry aie sa plus grande force et...
- Salut plus grande faiblesse est son ignorance de la Magie. Par exemple, il peut transplaner dans l'enceinte de Poudlard et il a enlevé la Marque à Severus.
- Et si on lui dit que ce n'est pas possible, il n'y  arrivera pas ?
- Oui. De même qu'il peut posséder plusieurs formes d'animagus, même si pour nous c'est impossible. S'il y croit, c'est possible.
- Donc si on lui dit que la majorité des sorciers s'arrêtent à un animal car après c'est plus fatigant, il y arrivera ?
- Il faut qu'il y croie pour pouvoir réussir. Minerva, j'aimerais que vous lui appreniez à devenir animagus.
- Pourquoi ? Il n'est qu'en sixième année.
James et Sirius y sont arrivés en cinquième année eux. Ils ont aidés Pettigrow
- Les trois là étaient animagi ?
- Oui ils ne se sont jamais déclaré, voilà tout. James était un cerf, Sirius un chien et Peter un rat. À chaque pleine lune, ils allaient voir Remus Lupin sous le Saule Cognueur. Ensuite, ils sortaient sous la cape de James et se promenaient. Harry doit devenir animagus car il doit continuer d'éprouversa force. Il est déjà en train d'unir les quatres maison. Déjà en ayant une relation amoureuse avec une Serpentard alors qu'il est en à Gryffondor. Je propose que l'on attribue cent points par maison. Maintenant j'espère que Severus sera moins grincheux, maintenant que sa Marque a été enlevée.
- Oui mais nous n'avons plus d'espions chez le Mangemorts.
- L'occasion se présentera, ne vous en faites pas. Et maintenat il serait judicieux d'aller se coucher. Tous les professeurs allèrent dans leurs bureaux respectifs et allèrent se coucher.

Dumbledore, de retour dans son bureau, se mit devant sa pensine et tira des souvenirs de sa tempe. "J'espère que Severus va oublier la rancoeur passée avec James. Il doit la vie à Harry". Puis il mit cette pensée dans la pensine. Quand il se coucha, l'aube était proche.

Amour impossible...ou presqueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant