Amour impossible...ou presque

VII : À Sepentard ?

L'AD s'était agrandie. Plusieurs Serpentard avaient solicité Harry pour le leur permettre. C'était un groupe mixte d'une dizaine de personnes dont Blaise Zabini. Harry d'abord sceptique, car il ne voulait pas que Blaise drague Ginny, finit par accepter.
- Venez demain soir, au septième étage, près de la statue qui représente un troll
- Merci Harry. On y sera, répondit Blaise.

Le lendemain soir, au début de la réunion, Harry sortit pour les accueillir. Ron se leva et alla voir Harry.
- Harry tu ne peux pas ce sont des Serpentard !
- Et ?
- On ne peut pas leur faire confiance !
- Si. Tu oublies qu'il y a déjà deux Serpentard à l'AD.
- Mais on les connais elles !
- Eh bien tu apprendras à les connaître aussi. Maintenant va t'asseoir s'il te plaît.

Il avait dit cela avec calme, mais beaucoup d'autorité, sans le faire exprès. Ron alla s'asseoir, en ruminant ses pensées.
- Bon, dit Harry. Il y a des nouveaux parmi nous. Je vais vous le dire clairement : toute haine envers Serpentard est interdite ici. C'est un "cours" où l'on apprend à se défendre, pas à martyriser des gens. Si je leur ai donné mon autorisation pour venir, c'est que je les juges dignes de confiance. Suivez-moi, dit-il ensuite aux Serpentard. Il y a une liste que vous devez signer.
Ils signèrent à tour de rôle.
- Bien. Le cours d'aujourd'hui se porte sur le sortilège de Désillusion.

Le cours se passa bien dans l'ensemble. Dès lors que tout le monde fut partit, Harry alla derrière son bureau.
- Harry ? demanda Ginny.
- Oui ?
- Tu peux venir s'il te plaît ? dit-elle en l'incitant à se lever.
- Mais...
- Au diable tes copies ! lui répondit-elle en l'embrassant à pleine bouche tout en l'étreignant. Elle releva ensuite sa tête.

Le groupe de Serpentard se dirigeaient vers le bureau de Rogue. Celui-ci était en train de corriger des copies de sixièmes années. Il tomba sur celle d'Harry quand le groupe toqua.
- Entrez, dit-il.
La porte s'ouvrit doucement, puis quand le groupe fut rentré, Zabini prit la parole.
- Je ne sais par où commencer professeur.
- Peut-être par le début ? proposa Rogue.
- Bon... Est-ce que le Choixpeau peut se tromper.
- Pas à ma connaissance pourquoi ?
- Donc comment ça se fait qu'il y ait deux Serpentard à Gryffondor ?
- Et qui seraient ces personnes ?
- La première, car c'est une fille serait Hermine Granger. Savez-vous qu'elle est à la tête d'un groupe d'étudiants, qu'elle aide dans leurs devoirs, et qui lui sont redevables par la suite ? Même Ginny lui a demandé de l'aide pour neutraliser Malefoy.
- Ah bon ?
- Oui. Maintenant je pense que vous savez qui est le deuxième.
- Potter, ça ne peut être que lui.
- Bingo !...
- Hein ?
- Non rien laissez, c'est un jeu moldu ou on a une grille et... non laissez tomber. Bref. Oui voilà. Il est à la tête de sa propre armée, qui lui est totalement dévouée et dont nous faisons partit. Ron Weasley s'était opposé à ce que nous venions, mais il l'a renvoyé s'asseoir avec plus d'autorité que vous quand vous êtes en colère, mais cela, tout en restant calme et sans le faire exprès. De plus il sort déjà avec Ginny Weasley.
Rogue faillit s'étouffer. De tous les professeurs, il était toujours le dernier à être mis au courant.
- Il faut bien comprendre le Serpentard type pour comprendre Ginny. Et à moins d'être à Serpentard, c'est assez compliqué.
- Je vois, dit Rogue en les accompagnant à la porte.
Potter et Weasley fille ? Ça allait être épique à regarder. Il se dépêcha de sortir de sa salle pour aller en salle des professeurs.
- Je ne savais pas que Potter et Weasley étaient ensemble.
- Vous avez un train de retard, Sevrus, dit le professeur McGonagall.
- Réparons ça. J'offre une côte de 4 contre 1 si ils se séparent à Noël ou avant, une côte de 3 contre 1 s'ils se séparent à la fin de l'année et une côte de 2 contre 1 s'ils restent ensemble.
- Ce n'est pas bien de miser sur la vie amoureuse des élèves, répondit McGonagall. Cela dit, je pense qu'ils seront encore ensemble à la fin de l'année.
- Pareil pour moi, dit le professeur Chourave.
- Ils se separerons avant Noël, dit le professeur Trelawney. Une fin tragique...
- Mettez moi sur le dernier, dit Mme Pomfresh. Un élève qui a passé autant de temps à l'infirmerie et qui en est sortit indemne doit réussir, c'est sûr.
- Je pense qu'ils se separerons à la fin de l'année, dit Flitwick. La distance peut parfois jouer des tours.

Dans la Salle sur Demande, Harry et Ginny s'étaient posé sur les coussins et ils discutaient.
- Je te l'ai pas dit, mais tu es invité au Terrier à Noël. Ron te l'a dit ?
- Non.
- Dans ce cas, tu le sais maintenant.
- Et pour les vacances de Pâques ?
- J'aimerais bien qu'on reste ici. Mais on a le temps pour y réfléchir.
- Oui. Tu veux faire quoi pendant tes vacances ?
- Profiter au maximum de toi, dit-elle d'un air malicieux. Non pas dans ce sens là.
- J'avais compris ne t'inquiète pas, dit Harry. Mais comment ta mère va réagir au fait qu'on est ensemble ?
- Si je réagis comme elle le pense, elle sera heureuse.
Ils se séparèrent, chacun pensant à l'autre,  pour aller dans leur dortoir. Harry rejoignit Ron et Hermione dans le Salle Commune.
- T'en a mis du temps, dit Ron. T'étais où, Harry ?
- Avec ta soeur, Ron. Pourquoi ?
- Parce que t'étais long.
- Tu verras, une fois que tu seras en couplé,  tu verras, répondit Harry, amusé de l'inexperience de son ami en amour.

Les jours passèrent, puis le jour du retour pour les vacances arriva. Harry, Ron, Hermione, Ginny, Neuville et Luna prirent un compartiment. Astoria avait demandé à Ginny pour qu'elle vienne avec elle mais cette dernière lui avait répondu qu'elle préférait rester avec Harry. Le voyage se passa bien, si l'on exepte le fait que Ron passa le plus de temps à marmonner entre ses dents que de parler. Ginny, sachant que c'était à cause d'elle, voulut partir, mais Harry la retint.
-Tu ne vas tout de même pas obéir aux caprices de ton frère ? On en a bien eu des préjugés à Poudlard.
- C'est vrai, dit-elle avant se se rasseoir et de  finir par s'endormir sur Harry.

Quand King's Cross fut en vue, Harry tenta de réveiller Ginny.
- Allez Ginny, réveille-toi, dit-il pour la cinquième fois.
- Non.
- Pourquoi ?
- Car tu es confortable, chaud, et tu sens bon.
- Peut-être, mais on dort mieux dans un lit que dans un train.
-C'est vrai. Mais non.
- Allez, sinon ta mère va finir par se demander quoi. Et il faut garder la surprise.
- Ah oui c'est vrai.
Elle se leva, à regrets, puis ils rejoignirent le reste de la famille Weasley. Ils montèrent ensuite dans la voiture affrété par le ministère de la Magie. Ils y montèrent à sept -Harry, Ginny, Ron, Fred et Georges, Mr Weasley et Bill.

Arrivés au Terrier, Harry fut accueilli comme il se dut par Mrs Weasley. Tout le monde prit ses affaires et allèrent les poser dans leur chambres, Harry dans celle de Ron.

Peu après, tout le monde descendit dans le salon. Harry et Ginny su buvaient du regard, sous les yeux interrogatifs des jumeaux, de Bill et de Charlie et le regard coupable de Ron. Ginny veillait à ce que Ron ne dise rien, en le fusillade du regard. Environ une demi-heure passa ainsi.

Vers vingt-deux heures, Mrs Weasley appella tout le monde pour manger.
- Harry, appella Ginny.
- Oui ?
- Il faut qu'on leur en parle. Ron, bouge de là ! Vous tous en fait. Allez !
- Ils essayent d'écouter ?
- Oui. Enfin bref, je voulais te demander quand tu allais leur dire.
- Je sais pas pendant le repas.
- Oui c'est peut-être bien, dit Ginny avant de se diriger vers la cuisine.
Chacun se dirigea vers la place qui lui était attribuée, ce qui laissa Harry à côté de Ginny.
- Alors, ce premier trimestre ? demanda Mr Weasley.
- Bien dans l'ensemble, dit Ron. L'AD à été recrée.
- C'est pas le groupe d'autodéfense de Poudlard ?
- Si.

Le dîner se passa ainsi, tout le monde racontant ses anecdotes sur le trimestre écoulé. Quand ce fut le tour de Harry, il dit ce qu'il avait fait sans Ginny.
- Et autre chose aussi. J'ai commencé à sortir avec Ginny.