Amour impossible...ou presque

XIV : La confession de Drago

Le lendemain matin, Harry s'habilla avec un vieux T-shirt, avant d'aller dans la Grande Salle. Il rejoignit Hermione et Ron dans la salle commune.

Quand Malefoy, suivi de peu par Ginny, arriva, Hermione se précipita au-dehors de la Grande Salle. Harry sentit son T-shirt se déchirer. Il parut très gêné.
- Je ne sais pas qui m'a fait ça, mais je le l'attends, maintenant.

Certaines filles regardaient Harry avec convoitise. C'est vrai que les six années de musculation après le quidditch avaient forgé un corps assez musclé.
- Arrêtez de le regarder comme ça, dit Ginny en se levant. Oui, c'est un homme, quoi de plus normal. Sauf que c'est le mien. Chaque parcelle de sa peau, chaque muscles, sont à moi.

Malefoy repartit vers sa salle commune.
- Non Malefoy, je ne le partage pas non plus avec des garçons !
- Vous n'étiez pas au courant ?dit Hermione en arrivant. Vous ne saviez pas que Malefoy était gay ?
- Si je le savais, répondit Ernie McMillan
- En plus, il embrasse super bien, continua Michael Corner, un étudient -le seul- ouvertement gay de Poudlard.
- Je savais qu'il y avait quelque chose avec ses cheveux, dit Ron, qui n'était pas au courant du plan. Mais de la à penser qu'il était gay...
- Non, il ne l'étais pas Ron, il l'est
- C'EST POUR ÇA QUE TU EMBRASSE AUSSI MAL!!! rugit Pansy Parkinson en le giflant. Tu es minable et pathétique...dit-elle devant un Malefoy blanc comme un linge.
- Je...ne...le...suis...pas ! dit-il.
- Mais bien sûr Malefoy, tout le monde dit ça au début, tu sais ?
- Cinq points pour Serpentard. Pour la confession de Drago sur sa sexualité, dit Rogue en faisant un clin d'œil à Ginny.

Malefoy s'en alla en courant dans sa salle commune, Harry revint dans la Grande Salle, et la journée reprit son cours normal, si on exceptait les "courage Drago" qui fusaient dès que quelqu'un le voyait.

Harry prévint les membres de l'A.D. d'une réunion le soir même. Le soir venu, il alla dans la Salle sur Demande, où les élèves l'attendaient déjà. Ginny avait fait un magnifique travail d'ambassadeur. En effet, tous les Serpentard modérés avaient adhéré à l'A.D.. Harry vint se placer sur l'estrade. Aussitôt, la rumeur des discussion s'évanouit.
- Bonjour à tous. Comme j'ai vu que les entraînements de quidditch n'avaient pas repris, j'ai décidé avec vos ambassadeurs de faire une réunion ce soir. Aujourd'hui, nous allons travailler le bouclier multiple, bien plus efficace qu'un simple Protego. Mettez vous en groupe de cinq. Un attaquant et quatre défenseurs. Les défenseurs n'ont qu'à dire Protego en même temps, pendant que l'attaquant lance des sortilèges tels que Jambancoton, Maléfice du Saucisson, Blocjambes, vous voyez le truc.

Tous se répartirent. Pendant à peu près une heure et demi, ils s'exercèrent. Harry leva les groupes.
-Hum...Ernie, Terry, Hermione et Ginny. Montez sur l'estrade. Surtout, soyez très concentrés.
Ils prononcèrent la formule et Harry commença à lancer des sorts, tout d'abord très simples, puis de plus en plus complexes. Mais Harry les lançait avec la même intensité. Les élèves dans la salle étaient émerveillés. Harry rassembla alors la haine qu'il pouvait avoir pour une personne au monde, se concentra, et lança : Endoloris !

Le sortilège fut repoussé par le bouclier, qui se stoppa juste après. Harry tenta de garder un air normal.
- Bravo à vous quatre ! dit-il. Vous avez réussi à repousser un Doloris, félicitations ! Bien sûr, ce n'est pas à refaire chez vous, ou même ici. L'utilisateur risque une peine à vie à la prison d'Azkaban.
- Pourquoi tu l'as montré alors ? dit un élève de quatrième année de Serpentard.
- Pourquoi ? Parce que les Mâche-morts grouillent dehors. Ils sont en liberté, et ils adorent l'utiliser. Je veux dix centimètres de parchemin sur ce que vous avez compris pour la prochaine fois. Merci, et au revoir.

Ils sortirent tous, exceptés Ron, Hermione et Ginny.
- Ça va Harry ? demanda Hermione.
- J'ai déjà connu des moments où ça allait mieux. Le Doloris...quelle invention je vous jure..., répondit Harry en tremblant des mains.
- Et...
- Ça vous a plu, professeur ? dit-il en direction d'un coin, où en l'occurrence, il n'y avait rien.
- Vous étiez obligé ? demanda Rogue en enlevant son sortilège de Désillusion.
- Oui. Ce que je fais, dans l'A.D., c'est que je les prépare au monde extérieur. les Mangemorts grouillent de partout, et le seul endroit où nous sommes vraiment en sécurité, c'est Poudlard.
- Pourquoi leur donnez-vous des devoirs ?
- Pour voir s'il ont compris. Ce qui me permet de faire des groupes de différents niveaux, de les équilibrer surtout, et de faire progresser ceux qui e ont besoin.
- Je vois...dit Rogue avant de partir.
- Tu savais qu'il devait venir ? demanda Ron, au bout d'un moment.
- Non, je viens de le voir.

Rogue marchait en direction du bureau du directeur. Il prononça le mot de passe, puis rentra. Les trois autres directeurs de maison étaient là.
- Alors, Severus ?
- Il m'a vu !
- Ce qui prouve ce que j'ai dit, dit Dumbledore. Harry est un grand sorcier.
- Les gens lui témoignent plus de respect qu'à nous autres, professeurs ! Tout le monde ici le connaît, mais personne ne connaît le nom des Préfets-en-Chefs ! Dans tous ceux qui sont dans l'A.D., soit environ soixante-soixante-cinq, il arrive à maintenir un silence total. Quand il passe devant un groupe, ce groupe s'acharne au travail, en espérant recevoir ses encouragement. Pour eux, un simple "peu mieux faire" équivaut à des félicitations de Minerva. Et quand Harry sort du champ de vison du groupe, celui ne se relâche pas pour autant. Il apprennent avec lui dix fois plus de choses qu'en cours de Défense contre les forces du Mal. Il les mets à l'épreuve, encore mieux que nous, et presque en conditions réelles. Pendant la séance, à la fin, il a demandé à quatre personnes de quatre maisons différentes et de niveaux différents de monter sur l'estrade. Il leur a lancé des sortilège de plus en plus compliqué, à intervalle régulier, un rythme que même Dumbledore aurait du mal à tenir, jusqu'à lancer un Doloris.
- Un Doloris ?! demanda McGonagall, effarée.
- Oui Minerva, un Doloris ! dit Rogue qui commençait à perdre patience. Je l'ai dit, il les entraîne au monde extérieur ! Tu crois que les Mâches-Morts vont s'en priver de ce sortilège ? Non ! Regarde la réalité en face ! Lui-même l'a dit, Poudlard est le seul endroit où nous sommes parfaitement en sécurité, c'est Poudlard. Pourquoi ? Parce qu'il y a Dumbledore. Si notre directeur disparaît, le poids du monde magique reposera sur ses épaules. Les journaux n'ont fait que deviner la réalité. Il est l'Élu, et lui seul peut vaincre Voldemort. Arrêtez de frémir comme des enfants ! Ce n'est qu'un surnom stupide ! dit-il en voyant McGonagall, Flitwik et Chourave frémir devant le surnom de Tom Jedusor. Reagardez Harry maintenant. Il m'a sauvé la vie alors qu'il me détestait, il m'a enlevé la Marque, il a renforcé l'A.D., il a nommé , pour chaque maison, un "ambassadeur", qui eux ont nommé des "sous-ambassadeurs". le sous-ambassadeur représente son année dans sa maison, et l'ambassadeur, la maison en général. Celle de Gryffondor est Hermione Granger, celui de Serdaigle est Terry Boot, celui de Poufsouffle est Justin Flint-Fletcher et celle de Serpentard, Ginny Weasley. Non car c'est sa petite-amie, mais parce que c'est la plus dynamique. Elle a recruté tous les Serpentard modérés. Harry a fait en six mois ce que nous essayons de faire depuis près de mille ans, il a brisé cette rivalité stupide entre maison, qui travaillent maintenant toutes main das la main. Je sais que je peux avoir confiance en lui, et il aura besoin de tout le soutien nécessaire.
- Il réussira, j'en suis sûr, dit Flitwik.
- Dernière chose : un groupe de Serpentard est venu la dernière fois, continua Rogue. Et il m'ont affirmé que Harry et Hermione devraient être à Serpentard.
- Ginny devrait être à Gryffondor aussi, dit McGnagall. Il faut beaucoup de courage pour neutraliser Malefoy comme ça
- Je ne pense plus qu'il fait regarder comme ça, dit Rogue.
- C'est à dire ? demandèrent les autres directeur de maison.
- Elle a fait ça avec le courage d'une Gryffondor, l'efficacité d'une Serpentard, l'intelligence d'une Serdaigle, et la loyauté d'une Pouffsoufle.
- Justement j'ai eu une conversation avec le Choixpeau a ce sujet. dit Dumbledore. il m'a confié que les trois-là ont été envoyé à Gryffondor et Serpentard tout simplement car ils l'avaient demandé. Bien qu'il auraient pu aller dans les quatre maisons, le Choixpeau était à deux doigts d'envoyer Harry à Serpentard, Ginny à Gryffondor et Hermione à Serdaigle. Harry ne voulait pas aller à Serpentard, car c'était la maison de Voldemort, Ginny voulait être différente de ses frères, et Hermione a choisi d'aller à Gryffondor, vu qu'elle voulait être avec Harry, et qu'il avait de grandes chances d'aller dans cette maison.
- Et pour Ronald Weasley ? demanda McGonagall.
- Mr Weasley est l'incarnation du cliché des Gryffondor, avec toutes ses qualités et ses défauts. Il a vécu et reste dans un monde où les Gryffondor sont les gentils et Serpentard les méchants. Dommage que Miss Granger et Mr Potter n'aient rien pu changer à ce niveau-là.