XXXVIII : Après Poudlard

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     Harry regarda Sirius et Remus. Si l'un souriait tendrement, l'autre poussait des sifflets d'admirations audible dans toute la salle, ce qui fait que la discrétion du nouveau couple était d'environ 0%. Enfin, James et Lily sortaient ensemble.
- Sirius ? demanda Harry.
- Oui ?
- Il y a un tas de questions que je voudrais te poser
- Pose alors, il ne se passe pas grand-chose, répondit Sirius, pendant que la scène se faisait plus bruyante et que la fête semblait recommencer de plus belle.
- Alors. Personnellement, je ne suis pas devenu animagus comme cela, et je ne sais pas pourquoi.
- J'ai une hypothèse, dit Sirius, mais je ne suis pas Dumbledore. Je pense que comme tu es le fils d'un animagus, et le filleul d'un autre, je pense que tu n'avais pas besoin de passer l'étape de la mandragore et de l'orage. Comme nous sommes partis de rien, on devait créer en quelques sortes, cette magie. Magie que tu possédais en toi déjà. De plus, tu es un sorcier très puissant, comme on en voit que tous les cinquante ans, le dernier étant Voldemort. C'est sûrement le fait qu'il t'aie choisi toi au lieu de Londubat qui a fait que tu l'es devenu, mais le fait est là. Tu es un sorcier très puissant, tu pourras créer tes propres sortilèges et faire des choses bien.
- J'ai une autre question.
- Oui ?
- Dans la lettre dans mon coffre-fort, mon père dit qu'il a commencé à sortir avec ma mère en milieu d'année.
- Oh le menteur ! Enfin, techniquement, non, ils ne sortaient pas ensemble. Mais leur relation était plus... posée, oui, c'est le terme. Ils ont commencé à pouvoir passer du temps sans se crier dessus ou se sauter à la gorge, et au fur et à mesure, ils sont devenus inséparables. Mais ce que James faisait de bien, c'est qu'il avait son temps avec Lily, et qu'ensuite il avait celui avec les Maraudeurs. Jamais l'un n'empiétait sur l'autre, et quand nous étions en réunion top-secrète, elle ne venait jamais. Mais si c'était pour jouer aux échecs, elle venait volontiers.
- Une dernière chose, demanda Harry. C'est qui elle ? dit-il en montrant la cavalière de Sirius.
- Elle ? C'est Marry Wilson. C'était la dernière élève que tu as vu se faire répartir dans les souvenirs de première année. C'est aussi la fille avec qui je sortais à ce moment là.
- Et pourquoi tu n'es plus avec là ?
- Elle est partie quelques mois après la fin de l'année à l'étranger et n'est jamais revenue par la suite. Je ne sais pas ce qu'elle est devenue.
- Oh, c'est super triste, dit Harry en prenant un tête désolée.

     Le contour se flouta, et ils furent de retour sur la voie 9¾. Les parents de James étaient là, ceux de Lily aussi. Harry les reconnut, les ayant vu nombre d'années auparavant, dans le miroir du Risèd. Harry vit aussi avec surprise la tante Pétunia, à côté des parents de Lily, qui semblait regarder partout autour d'elle, comme si elle se sentait en danger. James et Lily sortirent du train, des cernes bien visible sous les yeux, comme la plupart des septièmes années visiblement. Le quai était plein d'accolades, de pleurs, de rire, de souvenirs, et c'est après une dernier regard que Lily et James s'embrassèrent sur le quai, avant de rejoindre leur familles respective. La famille Potter attendait encore Sirius, qui était en grande conversation avec Marry, alors que Lily respirait un bon coup, en regardant une dernière fois le quai, avant de verser une petite larme qui coula le long de sa joue pour atteindre son menton.
- Ne pleure pas, Lily-jolie, dit James en arrivant vers elle par derrière.
- Ça me fait bizarre, voilà tout, dit Lily en souriant tristement. J'ai l'impression que c'était hier que je venais ici pour la première fois.
- Ce ne sera pas la dernière, ne t'en fais pas, on a toute la vie devant nous maintenant.
- Qu'est-ce que tu entends par là ?
James ne répondit rien, il sourit juste et lui donna un baiser sur la joue avant de partir rejoindre ses propres parents et Sirius, qui avait finit de parler avec Marry, et qui essayait d'enlever une marque de rouge à lèvre sur sa joue, faisant lâcher un petit rire à Lily, qui franchit finalement la barrière magique. Le regard de Sirius se perdit dans la foule alors qu'il frottait énergiquement sa joue avec sa main. Geste qu'il arrêta immédiatement lorsqu'il vit ses parents et son frère, Regulus, arriver vers lui.
- Qu'est-ce que vous voulez ? demanda-t-il froidement.
- Remarquer par nos propres yeux ce que ton frère nous a dit, dit sa mère. Tu fricotes avec une Sang-Mêlée.
- Il faut bien renouveler le sang sorcier, dit Sirius en hochant les épaules d'un air nonchalant.
- Tu te feras bannir de la famille.
- Tout ce que j'ai encore de cette famille qui m'a vu naître, c'est le nom de famille, aussi noir que vos esprits et un lien magique dont je ne peux me défaire.
- Orion, Walburga, dit le père de James aux parents de Sirius. Afin d'éviter toutes tensions inutiles entre Sirius et vous, je vous demanderai de ne plus l'approcher.
- Et pourquoi ? C'est notre fils, répondit Walburga.
- Des parents qui n'ont eu que peu de considération pour lui, au point qu'il a fugué le domicile familial. Si c'est là la vision du parent parfait que vous avez, nos points de vue divergent, et je vous demanderai donc de vous écartez de notre deuxième fils.
- Mais pour qui vous prenez-vous, infâme Traître à votre Sang ?
- Assez, dit Orion. Sirius a choisi sa voix, qu'il en soit ainsi. Fleamont, Euphemia, ce fut un plaisir, comme à son habitude. Malgré les opinions que nous ne partageons pas, je ne peux oublier les années d'amitiés de Poudlard. Je vous souhaite le bonjour.
Orion tourna les talons, suivit de son épouse et de son fils cadet.

Amour impossible...ou presqueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant