Harry se dirigea lentement vers son cousin.
- Salut Harry, dit ce dernier quand Harry arriva à portée de sa voix.
- Dudley, dit simplement Harry en tendant la main à son cousin.
Il la prit et la serra volontiers.
- Tes parents sont là ? reprit Harry.
- Oui, je leur ai demandé de m'amener ici, je pensais que je pouvais au moins être là pour toi, même si par le passé, je n'étais as correct avec toi. Je suis vraiment désolé pour ton ami.
- Merci Dudley. Mais comment as-tu su ?
- Rose Thomas, le soeur de...
- Dean, il est dans ma maison, et en même année que moi.Un silence gênant s'en suivit, brisé quelques minutes plus tard par Harry.
- Tu as maigri, Dudlynouchet.
- Oh Seigneur, pas ce surnom, rigola Dudley.
- Tu es venu avec tes parents ?
- Oui, je ne passe pas par les cheminées moi, répondit instantanément Dudley.
Il se dirigea ensuite avec son cousin vers la voiture de Vernon, qui n'avait pas changé depuis toute ces années.- Vernon, dit poliment Harry en tendant la main pour qu'il la serre. Son oncle le toisa et ne daigna répondre.
- Papa ! Harry fait un effort ! chuchota furieusement Dudley à l'adresse de son père.
Ce sernier consentit finalement sa main et prit celle d'Harry, qu'il tenta de broyer avec ses phalanges. Cependant, Harry avait l'habitude, avec le quidditch. Il ne dit rien et broya celle de son oncle, en notant intérieurement que Ginny avait plus de force que lui.Ginny arriva derrière eux.
- Ginny, je te presente Dudley, mon cousin, et Vernon et Pétunia, la sœur de ma mère et son mari.
La plus jeune des Weasley regarda les Dursley avec son regard le plus noir, qui aurait fait pâlir Voldemort lui-même. Les lèvres de Pétunia bougèrent, sans qu'Harry puisse saisir le sens de ce qu'elle disait.
- Pétunia, je peux te parler ? demanda Harry.
Elle le considéra un moment avant de répondre.
- Oui.
Il partit à l'écart avec sa tante. Elle eut un mouvelent de recul lorsqu'il sortit sa baguette.
- Tu as peur d'un simple sort de silence ?
- Quoi ?
- Nous sommes à l'abris des oreilles indiscrètes, voilà tout.
- Que veux-tu ? finit-elle par demander, un peu froidement.
- Cet été, je serais majeur. La protection dont ta maison bénéficie disparaîtra.
- Dudley sera majeur l'année prochaine, et tu es plus jeune que lui.
- Les sorciers sont majeurs à 17 ans, tu dois le savoir. Le dernier été où maman est revenue chee tes parents elle a pu user de la magie sans qu'une lettre du ministère vienne. Vous serez cependant exposé aux attaques des Mangemorts.
Harry sortit un Gallion de sa poche et le tendit à Pétunia.
- C'est un portoloin. Si vous êtes en danger, appuye trois dessus en pensant très fort à un endroit sécurisé.
- Pourquoi te croirais-je ?
- Parce que tu fais partie de ma famille. Et que ma famille ne doit pas mourir parce que je ne tue pas Voldemort tout de suite. Crois-moi, sauver Vernon ne m'enchante pas. Mais c'est à cause de lui et de toi aussi que je suis devenu ce que je suis.
Harry esquissa un mouvement pour partir, mais Pétunia le retint par le bras.
- Tu sais, Harry, tu as peut-être perdu ta mère ce soir là, mais moi j'y ai perdu ma sœur. S'il faut que tu tues pour la venger, je te donne ma bénédiction.
Puis elle partit, pleine de dignité, comme si elle ne venait pas de dire ce qu'elle avait dit.Après un moment, Harry repartit rejoindre Ginny. Quand il l'apperçut, elle menaçait Vernon, sa baguette pointée sous son menton.
- Ginny, que se passe-t-il ?
- Ce...lâche t'as insulté pendant que tu étais parti.
- Insulté de quoi ?
- De monstre, d'être anormal. Cnest bientôt s'il te demande pas d'aller dans un asile.
- Oh ne t'en fais pas Gin', j'ai l'habitude.
- Il n'a pas conscience de qui tu es ? Du rôle que tu tiens au sein du mouvement anti-Voldemort ?
- Eh bien... Non, il ne le sait pas. J'ai été inutile depuis mes un an sous leur toit.
- Tu n'es pas inutile Harry, dit Dudley.
Si Harry n' avait pas vu les lèvres de son cousin bouger, il aurait sans doute jamais cru que cette phrase venait de lui.
- Merci, Dudley, répondit-il en souriant.
Un autre silence s'en suivit.
- Allez Dudley, on rentre. On va les laisser entre gens de leur espèce, dit Vernon en posant une main sur l'épaule de son fils.
- Notre espèce ? s'indigna Ginny.
- Oui, votre espèce de timbrés anormaux.
- Anormaux ? répéta Ginny, le rouge lui montant à la tête, ses cheveux volant dans tous les sens, sans qu'il y ait la moindre brise de vent. Vous vous êtes vu, dans la normalité, espèce de gros lard ? Ne bouge pas ! rugit-elle alors que Vernon esquissait un mouvement, le front taché de gouttes de transpiration. Ne t'avise plus jamais de traiter les sorciers d'êtres anormaux. Je me bats corps et âme pour qu'il y ait une égalité entre les Moldus et les Sorciers, c'est pas pour que l'un se sente supérieur à l'autre.
Elle lâcha sa baguette et aggripa le col de la chemise de Vernon avec ses deux mains. Avec une force herculéenne, elle le souleva de terre avec un grand cri. Harry arriva et posa ses mains sir les épaules de Ginny avec une infime douceur. Elle redéposa un Vernon au visage rouge au sol, mais dans un dernier accès de colère, abattit sa tête au niveau du nez de l'oncle d'Harry, qui se brisa net sous le choc, rependant énormément de sang sur le visage gras de Vernon.
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Amour impossible...ou presque
FanfictionHarry Potter entre en 6e année à l'école de Poudlard, et va retrouver son ennemi de toujours, Ginny Weasley, Serpentard pur-jus. Cependant cette année-ci est différente des autres, sur bien des aspects... En écriture depuis : décembre 2016 Première...