Amour impossible...ou presque

XXV : Unir les loups comme il l'a fait avec les maisons

Le mois de mai se consacra à préparer les défenses de Poudlard. Harry, rendit alors visite au professeur McGonagall.
- Mr. Potter, je ne m'attendais pas à vous voir maintenant.
- Bonjour professeur.
- Que me vaut le plaisir de votre visite ?
- Je viens de me rappeler que vous aviez dit que un sorcier pouvait avoir deux formes d'animagus.
- Oui.
- Pouvez-vous m'aider, s'il-vous-plaît ? Ginny est occupée à la révision de ses BUSE.
- Je doute qu'elle les passera, si Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom attaque réellement. Prenez quand-même un fauteuil.

Harry s'assit sur le fauteuil qu'elle lui présentait, juste en face d'elle.
- Fermez les yeux.
- Vous allez encore me poser des questions ?
- Ce ne sera pas la peine, dit-elle doucement. Laissez votre Lion venir à vous et parlez. Mais ne vous transformez en aucun cas.

Harry fit ce que la directrice adjointe lui avait demandé.
"Aide moi à trouver un nouvel animal, demanda Harry à son Lion.
Pourquoi ?
Je dois proteger mes proches
Tu m'as moi
Certes, mais chaque animal a ses qualités. Tu es gracieux, puissant et noble. Ton rugissement s'entend à des kilomètres et tu inspires le respect. Cependant, j'ai besoin d'un autre animal. Tu vois ce que je veux dire ? Comme ça je pourrais avoir plus de qualités.
Je vois..." dit simplement le Lion avant de rugir.

Un autre animal vint, petit à petit. Un animal avec des yeux verts émeraudes, le poil noir de jais, les crocs acérés. Il se rapprocha d'Harry et fusionna avec lui. Puis ils ouvrit à nouveau les yeux, et eut l'impression que chaque couleur était différentes. Il voyait extrêmement bien le bleu, qui était beacoup plus profond, mais il avait du mal à distinguer le rouge et le vert. Il prit un bouffée d'air par le nez, et tout semble s'éclaircir. Chaque odeur correspondait à une chose, et chaque odeur avait une couleur différente, qu'il voyait extrêmement bien.

- Un loup ? demanda McGonagall. Intéressant.
Les oreilles d'Harry se tournèrent instinctivement dans la direction de la voix entendue. Puis, le loup redevint Homme.
- C'est...différent, fit Harry.
- C'est une grande preuve de sagesse de votre part, Potter. Le loup a été le premier allié de l'Homme au court de l'Histoire. Ce qui signifie que vous êtes prêt à appeler des ancêtres pour vaincre Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom.
- Si je dois appeler des ancêtres, appelez-le Voldemort, ou au pire L'Impuissant des Ténèbres.

Harry sortit, sous le sourire de sa directrice de maison. La journée se passa calmement, puis la nuit tombée, Harry alla se coucher. En pleine nuit, un bruit atteint les oreilles d'Harry. Il se leva en sursaut. Personne n'avait entendu ce cri, visiblement. C'était sans doute un effet de son imagination. Il se recoucha, mais le cri vint à nouveau.

Cette fois-ci, Harry se leva et descendit dans le parc, tandis que le cri se faisait plus fort. Il provenait de la forêt interdite. Harry s'y engouffra. Un homme se tenait face à lui, en train de manger une biche à dents nues.
- Tiens tiens, Potter, dit l'homme en se frottant la bouche.
- Greyback, répondit simplement Harry.
- La Lune n'est pas encore pleine, mais tout sorcier peut forcer la nature, c'est le but de la magie.

Il utilisa donc sa magie pour commencer sa transformation en loup-garou.
- Jamais je ne te pardonnerai ce que tu as fait à Remus. Juste parce que son père t'avait offensé.
Harry se transforma en loup et regarda avec dégoût Greyback. Il n'était loup que d'apparence, quoique il avait la queue moins touffue, et le museau plus court. Le poil de Greyback était gris, tirant sur le noir. Quelque chose dit à Harry que Greyback exerçait une certaine metrise sur son loup-garou, parce que tuer ou contaminer des enfants et plus généralement des Hommes ne le répugnait pas, il en voulait toujours plus. Toujours plus de loup-garous, histoire de créer une véritable épidémie de lycanthropie. Harry regarda Greyback et ressentit du dégoût. Rien dans sa posture, ni dans la signification des hurlements ne rappelait un vrai loup. Le loup et le loup-garou se lancèrent alors dans un combat acharné. Le loup-garou avait l'avantage de par sa puissance meurtrière, et du fait qu'il voulait à tout prix tuer. Harry se retrouva donc fort bien malmené. Greyback le poussa contre un rocher. Le choc fut tel que Harry vit blanc, et il vit un début de stratégie pour arriver à se sortir de là. Il devait jouer sur l'endurance de Greyback, juste en se défendant et en le laissant attaquer. Sur le modèle du combat de boxe entre Mohamed Ali et George Foreman, à Kinshasa. Un combat où Mohamed Ali l'avait gagné au bout du 8e round, ayant laissé Foreman s'épuiser.