Chapitre 2: The Old man

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Elle déposa le mot, la lettre, sur son lit et commença à faire sa valise.
Tout le problème était la.
Ne sachant absolument pas quels vêtements prendre, Léana opta pour les chauds : les gros
pulls qui grattent, les sweats épais, des gants, des jeans et un manteau.
Elle prit à couverture qu’elle avait depuis toute petite. Sur le coup elle se demandait si elle venait de ces parents biologiques. En fait, elle ne voulait pas le savoir. Ces gens là avaient abandonné leur fille. En fait, après les Grant ses parents biologiques étaient les personnes qu’elle détestait le plus au monde. Une brosse heveux, et quelques autres trucs inutiles mais dont on ne se sépare jamais, étant également de rigueur.

Elle poussa un soupir en fermant son sac. Il était assez petit en fin de compte.
« Voila a quoi se résume toute ma vie. » pensait-elle.

Elle prit son téléphone est envoya un message a Miranda, une fille, enfin non, LA fille modèle : tout l’opposé de Léana.
Son message disait :

« Miranda, j’ai besoin que tu fasse un truc pour moi… »

La jeune fille répondit la minute d’après :

- Oui, quoi ?
- Dis quelque chose de crédible aux profs. Je viens plus en cours.
- Pourquoi ? Non, non je ne veux pas savoir, m’entraine pas dans tes plans bizarres. OK je leurs dirais.
- Merci.

Elle rangea son portable dans la poche intérieur de sa veste, pris le peu d’argent qu’elle avait en économie et sorti par la fenêtre de sa chambre.
Léana habite dans une cite au rez-de-chaussée donc non, il n’y a aucun risque à sauter par la fenêtre. Elle monta la pente couverte d’herbes   et se mit à marcher sans trop savoir ou elle voulait aller. Elle voulait juste s’éloigner de son appartement, de ces gens qu’elle appelait « ses parents ». Sur son passage pas mal de personnes la saluaient, elle pensait que c’était peut être la dernière fois qu’elle les voyait.
Mais pas une once de regret.

Il faisait nuit. Il faisait surtout très froid. En novembre, c’est clair qu’il ne fait pas 30° à l’ombre.
Elle était maintenant en plein cœur de la ville. En marchant dans un grand passage, elle vit une petite ruelle éclairée. Elle s’y engagea. Au sol, il y avait un vieil homme qui avait l’air de vivre de sa bouteille. Léana eut un pincement au cœur en le voyant. Elle ne savait pas vraiment ce qu’elle devait faire, mais en tous cas, il fallait qu’elle avance. La jeune fille passa devant le vieil homme, celui-ci sourit et dit :

- Tu t’es perdu ?

Léana se retourna et attendit quelques instant pour être sure que c’était a elle qu’il s’adressait.

- Oh, petite, tu t’es perdu ?

Elle avança doucement vers lui et l’observa. Le temps avait fait ses marques. Son visage était vieux et fatigué, lassé de vivre. Seule une chose l’intrigua, et ce fut les yeux incroyablement bleus qu’il avait. Le contraste était d’autant plus beau avec les cheveux et la fine barbe blanche.

- Je… Non… c’est à moi que vous vous adressez ?
- Viens n’aies pas peur, je bois mais je ne suis pas agressif. *rire*

Elle s’assit a cote de lui.

- Qu’est ce que tu fais la ? Une belle jeune fille comme toi ça ne devrait pas trainer par ici.
-  J’ai fuis la réalité, on va dire sa comme sa…
- Oh ! Qu’est ce qu’il t’est arrivé de si grave pour que tu te retrouves à la rue ?

Les paroles de l’homme firent tilt. Elle était à la rue. Elle ne savait pas ou elle allait dormir, dorénavant, c’était elle contre le monde.

- Ah… je vois tu ne veux pas en parler a un vieux comme moi.
-  Non ce n’est pas ça… c’est juste que c’est long *vague sourire* Et vous, qu’est ce que vous faites là ?
- *rire* Oh moi, je suis William Wawerly mais tout le monde m’appelle Oncle William dans le coin fais de même. Je suis a la rue depuis tout petit … c’est quoi ton nom a toi ? *sourire*
-Léana, Léana Gran… Léana tout court.
- C’est jolie comme prénom.
- Merci... Comment vous arrivez à vivre ici ?
- Ca c’est bien trop long à expliquer, tu dois le voir pour pouvoir y croire.

Sur ces mots, le dénommé Oncle William se leva. Léana le suivit en écoutant les histoires toutes plus extraordinaire les unes que les autres que M.Wawerly lui racontait au sujet de sa vie.
Ils marchèrent comme sa sans s’arrêter pendant peut être une dizaine de minutes.
Ils arrivèrent devant un grand grillage en bas du quel se trouvait une porte. William l’ouvrit et invite Léana à entrer.
Léana resta bouche bée.
Devant elle s’étendait une espèce de fourmilière géante ou des centaines de personnes a la même allure se promenaient, se réchauffaient devant des feus improvisés ou étaient couchés sur des matelas abimés.
Tous saluèrent chaleureusement l’Oncle William. Ce dernier leurs annonça a tous que désormais Léana était la bienvenue.
Du coin de l’œil elle vit un groupe a part, et dans ce groupe elle vit un groupe a part, et dans ce groupe elle vit un garçon et des que leur regard se croisèrent, il cracha par terre puis la regarda droit dans les yeux.
« Qu’est ce qu’il me veut ? » se disait-elle. Et au même moment, il s’avança vers elle lentement, sous le regard de tous les autres. Elle se demanda pourquoi elle avait peur.

Street Life [Terminé] (En Correction)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant