Street Life [Terminé] (En Correction)

Chapitre 30 - Chapitre final

La pluie commençait à tomber.
Perpery hurla. Trois policiers l'avaient pris en otage. L'un d'eux, inconnu à la bande de jeunes, qui était le fameux inspecteur Dewith parlait dans un espèce de boitier qui rendait sa voix trois fois plus forte. Une sorte de mégaphone.

- Au nom de la loi, je vous demande de vous rendre à la police sinon nous serons obligé de vous y forcez.

Mathias ne réfléchit même pas avant de faire ce qu'il a fait. Il était anéanti, au fond du trou, déboussolé, le cœur en miettes. Prêt à tout pour oublier rien qu'un instant sa peine.

- Relâchez le ! Je suis armé et je vous promet que je n'hésiterais pas à utilisez le flingue.

Il désignait le revolver dans sa poche, avant cacher par sa veste mais bien visible à présent.
L'inspecteur murmura quelques mots à l'un de ses collègues, inaudibles pour notre trio.
Ce qu'il a dit ?
- Ils sont armées, demandez aux autres de se mettre en position.

La minute qui suivit, une centaines de policiers apparurent dans leur champ de vision. Tous armés. Léana avait le cœur qui tambourinait. Mathias n'avait pas bougé, tout aussi effrayer qu'il était. L'inspecteur reprit son mégaphone.

- Je ne voudrais pas à avoir à utiliser la manière forte.

S'en était trop pour Léana. Quelques larmes perlèrent sur ses joues et elle hurla :

- Mais qu'est ce que vous nous voulez ?!

- Mlle.Grant je vous demanderais de rester en dehors de ça. Vous êtes considérée comme otage, donc dans votre situation il ne vous arrivera rien.

- Mais je les suit de mon plein gré ! Ils ne m'ont jamais fait de mal, je vous supplie arrêtez..

- Les individus ici présent son soupçonnés, et même coupable suite à leur fuite, de tentative de meurtre.

- C'était de la légitime défense ! Alexandre Grant a voulu tué Léana, ont ne pouvait pas le laisser faire.

- Vous n'avez aucune preuve.

- Si ! Moi ! Je suis une preuve, regardez, il m'a même tiré dessus.

Elle montra la cicatrice qui ornait son épaule. Mais rien ni fit. L'inspecteur secoua la tête en signe d'inapprobation.
Il pleuvait maintenant des cordes.

- Je vous en supplie, il faut me croire, ils n'ont rien fait de mal..



Mathias observait la scène, impuissant. Il ne pouvait rien faire. S'il sortait l'arme, des tas de flics lui tireraient dessus. S'il ne le faisait pas, dieu seul sait ce qui leur arrivera, mais en tout les cas, ils resteront en vie. Léana était à deux pas de lui, mais il entendait à quel point son cœur battait il percevait tout son désespoir et pour rien au monde il aurait voulut lui faire plus de mal.
Mais durant quelques minutes, personne ne bougea. Quelques passant curieux observait la scène.
Finalement, l'inspecteur donna un signal à ces collègues. Une centaine de cliquetis se firent soudain entendre. Ils avaient tous chargés leur fusil, diriger vers Mathias et Yann. Si l'un d'eux tirait, le jeune garçon et son frère y passaient.

- Poser votre arme jeune homme, les mains bien en évidence.

Machinalement, ils avaient tous mit les mains en l'air. Par peur, mais aussi par bon sens. A cette instant précis Léana mesurait à quel point elle aimait Mathias, elle se disait que c'était ça le vrai amour, ou peut être pas.. mais dans tout les cas, ça lui suffisait, Mathias est allé jusqu'à ruiné sa propre vie pour sauver la sienne, ils avaient vécus tant de moment inoubliables pour elle, qu'elle en revenait pas d'avoir put hésiter un seul instant entre lui et son frère.
Yann, des larmes roulant sur ses joues, voyait bien ce qu'il se passait. Son frère et Léana s'aimait, c'était certain et il c'était mis entre eux, il n'aurait jamais du le dire à Léana se disait-il. Tout aurait été beaucoup plus simple. Il aurait du continuer à souffrir en silence, et pas détruire ce qu'il ne pourrait jamais construire. Il s'en voulait, terriblement.
Mathias, quand à lui, dirigea lentement sa main vers sa poche et saisit l'arme par l'extrémité du canon. Il s'accroupit doucement et posa l'arme à terre. Puis se redressa.

Seulement, ce qu'il n'avait pas tout de suite vu, c'était que la bague qu'il avait offert à Léana, et qui était restée la depuis qu'elle lui avait donnée en le faisant promettre qu'ils se rêveraient, était tombée par terre également.

Quand il reposa son regard à terre et qu'il l'a vit, son cœur ne fit qu'un bond. En réalité, ce simple objet signifiait beaucoup pour Mathias, ce n'était pas qu'une simple bague, c'était tout l'amour qu'il portait à Léana. Tout l'amour qu'il avait jamais porté à aucune autre personne mis à part son frère. Peut-être bien que Joana avait fait une chose impardonnable, mais Mathias l'aimait, malgré tout. C'était plus fort que tout ça. C'est la seule fille qui en valait vraiment la peine, la seule pour qui il était sûr d'éprouver autre chose qu'une simple attirance. Il se baissa les yeux rivé sur l'objet pour le ramasser.

Seulement voilà.

Du point de vue de l'inspecteur, il tentait de reprendre son arme afin de riposter. Alors sans même réfléchir une seconde de plus, sans même lui donné l'occasion de toucher ou ne serait-ce même d'effleurer le flingue, il prit son arme personnel et tira.

Une seconde avant, Léana avait vue ce qu'il s'apprêtait à faire.

- Mathias, non !

Le coup partit.

Elle le poussa violement et il tomba à terre.
Touchée sur le côté gauche, en bas de l'abdomen, la jeune fille souffrait le martyre.
Mathias se précipita sur elle, les larmes aux yeux.

- Léana ! Léana, reste avec moi, s'il te plait.

Ses lèvres tremblèrent de plus en plus.

- Reste avec moi, je t'en supplie.

Léana gémissait, elle perdait du sang, beaucoup trop de sang..

- Mathias.. Je crois que je te l'ai jamais dit mais tu sais.. Je t'aime. *sourire*

Mathias sourit, les larmes ruisselant sur ses joues.

- Moi aussi. Plus que n'importe qui d'autre. *sourire*

La jeune fille vit la bague dans la main tremblante du garçon qu'elle aimait. Celui-ci lui donna et lui dit :

- Prends la, et jure moi qu'on se reverra.

- Je te le jure..

Il lui passa au doigt puis l'embrassa. A ce moment précis, elle comprit que c'était lui et personne d'autre, c'était lui le garçon pour qui elle était prête à tout donnée, y comprit sa propre vie. Elle se disait qu'il était la plus belle chose qu'il lui était arrivé malgré tout. Ses yeux se fermèrent en douceur, mais elle était néanmoins heureuse.



"Il aimait la mort, elle aimait la vie. Il vivait pour elle, elle est morte pour lui. "