Street Life [Terminé] (En Correction)

Chapitre 16 - Remember

Kyle tomba à genoux. Ses yeux se fermèrent pour finalement tomber ventre à terre.
Dans le hall gauche, la petite Ariel tremblait de partout, déjà en larmes, et laissa tomber l'arme qu'elle venait d'utiliser. Elle courra rejoindre Léana, et la serra fort dans ses bras et lui donna son sac avec le peu d'affaires qu'il restait encore dedans. Ses joues ruisselaient de larmes.

- Il l'ont tué... Elle est morte…

Léana comprenait très bien ce qu'elle ressentait mais ils n'avaient plus le temps, le choc causé aux Bridgest les maintenaient en silence, immobile, mais ça n'allait pas durer.
Ils partirent en courant rejoindre le passage Wawerly.

Une fois arrivés, Léana accompagna Ariel dans le dortoir et l'a pris dans ses bras .

- Arrête de pleurer, ça ne l'a fera pas revenir.

- Et dire que je l'ai laisser là-bas.. Je les hais tous autant qu'ils sont! *pleurs*

- Regarde moi, il est arrivée la même chose à ma mère, pourtant j'essaie de surmonter ça, et je me dis qu'elle est beaucoup mieux là ou elle est et que maintenant il peut m'arriver n'importe quoi, je n'aurais rien à perdre.

- Mais si ! Toi tu as encore ton père..

- Ce ne sera jamais mon père, fourre toi ça dans la tête. Repose-toi, il faut que je sorte...

Elle prit sa veste et elle y sortie son paquet de cigarette. Dos au mur du dortoir elle se repassait ces derniers jours en tête.
C'est incroyable comme une personne peu changer en si peu de temps. Elle avait peur de ce qu'il allait lui arriver après. Elle avait l'impression que tout ça n'était qu'un simple aperçu de ce qu'il pouvait ce passer dans les rues des villes qu'elle avait si souvent traverser. Mais il existe une chose encore plus puissante que la peur. L'espoir.

Elle espérait que finalement elle arriverait à s'en sortir. Qu'elle trouverait un endroit ou vivre.
Yann vint la voir après qu'il ai eu une discussion avec son frère.
Mathias, lui, n'avait pas adressé un seul mot à Léana.

- A quoi tu pense?

- A ce monde de dingue.

- Ah... t'es loin d'avoir finie alors.

- *rire* Vous vivez ce genre de choses tout les jours ?

- A chaque fois qu'une fille de ton genre se pointe, oui. *sourire*

- Ah... Et il y en a eu beaucoup des filles de mon genre ?

- T'es la première. *sourire*

- *rire* T'es con.

- Tu m'aime pour ça non ? *rire*

- Euh, non. *sourire*

- Mais t'es méchante en fait !

- Euuuh, non. *rire*

- Pff.. Je m'en vais.

Il fit deux pas et Joana l'appela :

- Yann attends !

- *sourire* Ah je savais que...

- Merci d'être venue me chercher chez les Bridgest...

- Oh... Euh derien.

- Non, mais franchement, vous auriez pu vous faire tuer et vous avez pas hésitez. C'est vraiment... Courageux et gentil, je sais pas quoi dire d'autre.

Vous savez, le moment dans les films ou les héros se cherchent des yeux, ou on à une incroyable complicité qui se place comme ça, face à face tout les deux.
Les deux jeunes sourirent.
Yann voulut s'approcher peut-être d'un peu trop près, mais Léana posa un doigt sur ses lèvres, sourit en secouant la tête et lui dit :

- Tu t'imagine même pas à quel point c'est impossible nous deux.





Alexandre se creusait la tête. Toute la journée il avait essayé de se souvenir ou il l'avait croiser. Il l'avait vu, il en était sûr. Mais où ? Près de chez lui, près de son bar, ou même entre les deux ?
Il poussa un cri de rage et renversa la table.
Soudain, on sonna à la porte.
Quand il ouvrit, son sang ne fit qu'un tour et il devint pâle.

- Alexandre Grant ?

- .. Oui, je.. je peut vous aider ?

- Suivez-nous je vous prie.

- Qu'est ce qu'il ce passe.. Je comprend pas..

- Ne faîtes pas de geste brusque. Vous avez le droit de gardez le silence, tout ce que vous direz pourra être retenue contre vous.

Sur ces mots, il lui passa les menottes aux poignets.


Arrivé au poste, on lui posa tout à tas de questions sur la mort de Marilyne, mais il clamait son innocence.
Finalement on le mit en garde à vue pendant une nuit.
Mais c'est durant cette nuit que son souvenir lui revint. Comme un flash.. Oui.. Il la tenait par les épaules et elle criait de peur.
Il en était certain maintenant. C'était près de son bar.
Il rit puis s'allongea sur son lit de prison, en attendant sagement sa libération. Une lueur de folie dans les yeux.