Chapitre 22 - Shit Happens

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Les deux adolescents c'étaient endormie dans les bras l'un de l'autre.


Le train ralentissait puis un coup de sifflet long et désagréable à l'oreille sonna avant qu'il s'immobilise totalement. C'était le deuxième arrêt.


Ils ouvrirent les yeux simultanément, et ils virent Perpery, Rachel et les autres descendre en vitesse. Mathias s'empressa de les suivre.



- Léana ! Il faut qu'on sorte dépêche toi.



- Mais pourquoi ?



- Pose pas de questions et suis-moi !



Léana se leva avec beaucoup de difficulté, la tête lui tournait. Elle vacilla, mais retrouva l'équilibre tant bien que mal.


Il l'aida à descendre et ils rejoignirent le groupe.



- Pourquoi on est descendu ?! Le train va repartir !



Sur ces mots, les cloches du train sonnèrent pour signaler le départ et se mit en route sous les yeux décomposé de Léana. Perpery lui repodondit.




- C'est parce qu'on ne peut pas rester dans ce train jusqu'à la destination finale. On nous retrouverait bien trop vite.



- Et qu'est ce qu'on va...




Elle se tut quand ses yeux se posèrent sur une vieille dame aux airs aisés qui fixait les jumeaux avec de grands yeux, une expression horrifié peint sur le visage. Lentement elle baissa les yeux vers son journal, ouvrit la bouche, et releva la tête en fixant son point de départ.


Rachel prit l'un des exemplaires du journal en question disposez soigneusement sur un comptoir de la gare et n'eut même pas besoin de le feuilleter ou de chercher à comprendre ce qu'il y avait d'inscrit.


Le portrait robot, semblable à celui vu par Yann quelques jours avant, des jumeaux était en première page du journal.


Léana le saisit et lu en silence ce qu'il y avait inscrit. Les gros titres indiquaient que l'individu était rechercher, dangereux, peut-être même armée, qu'il fallait appeler les secours si on le croisait.


Elle sortit de ses songes quand la femme âgée poussa un cri terrifié. Mathias prit Léana par la main, et lui dit de courir. La jeune fille s'exécuta. Ils coururent sans s'arrêter.



Ils coururent jusqu'à en perdre haleine. Jusqu'à ce que les jambes de la petite Ariel ne puissent plus la porter. Et qu'elle finisse par tomber à terre sur le trottoir sale et fissuré.


Ils s'accordèrent une pause dans l'une des ruelles sombre de ce coin de ville ou seule quelque voiture égarée passait. Les vêtements déchirées, sales et froissé qu'ils portaient ne leur aurait pas donné un très bon genre s'ils étaient tombé dans les quartiers fréquentés.


Assit en cercle et cherchant à reprendre leur souffle ils devaient réfléchirent à leur agissements futures. Pendant plusieurs secondes le silence était maître.


Puis Léana décida finalement de se lancer.



- La première chose à faire, c'est de trouver le moyen de couvrir vos visages vous deux.



Elle indiquait les jumeaux du regard. Tout trois se mirent alors à la recherche de bout de tissu, bonnet, lunettes n'importe quoi qui puissent servir laissant Rachel, Ariel et Perpery seul. Durant leur marche les deux garçons se couvrait du mieux qu'ils pouvaient en attirant néanmoins quelques regard indiscret. Arriver à ce qui semblait être une friperie, Léana parut soulagée. Ils entrèrent et les jumeaux s'étalèrent sur les rayons. A la caisse, une dame forte aux joues d'hamster, à l'allure aigre et fatiguée les accueillit sans plaisir.


Elle passa ce que les jumeaux avaient choisie au scanner laissant sonnée un "bip" à chaque fois. Entre deux articles, elle leva les yeux et fronça les sourcils. Les adolescents étaient pourpre.


Si elle avait mis le son de la télé, qui se trouvait derrière elle, plus fort, elle aurait compris pourquoi.


Sur le poste, on apercevait le visage refait et bourrer de silicone du présentateur, une coupe impeccable, l'air grave.


Une image apparaissait à côté de lui. Dessus, le portrait désormais vu et revu par les trois jeunes.


La caissière avait enfin fini.


Elle dit d'un ton las et sans appel :



- Ca fera 28,47.



La jeune fille devint livide.


Léana n'avait pas pris en compte le fait que son sac était rester au dortoir du passage Wawerly depuis la venue d'Alexandre ; et de ce fait, ses affaires et l'argent qu'elle avait pris également.


Elle dit à la caissière qu'ils n'avaient pas fini leur achats tout compte fait et emmena les jumeaux dans les rayons du fond de boutique. Elle leur chuchota :



- Je n'ai plus rien..



- Quoi ? De quoi payer ?



- Oui, tout est rester à Wawerly.




Mathias fit un sourire à Yann, et celui-ci le lui rendit.




- T'en fait pas, les emprunts de longue durée ça nous connait. *sourire*




Ils revinrent à la caisse.


L'air enjôleur, Yann discuta avec la dame de caisse pendant quelques minutes et lui arracha un rire gênée au bout de compte. Celle-ci rougit et le pria d'arrêter de la flatter pour avoir une remise.



- Quoi ? Parler avec une jolie jeune femme est un crime ?



Elle rit; heureuse d'être flattée sûrement pour la première fois depuis bien trop longtemps. Puis soudain Yann s'assit sur le comptoir en faisant tomber les bricoles posées dessus. Il s'excusa, comme si ça avait une réelle valeur à ses yeux. La caissière passa l'éponge et entreprit de ramasser tout ce qui était tombé tout en plaignant son dos.


Quand elle releva la tête ils avaient disparue. Les articles aussi.



Les adolescents riaient aux éclats. Quand ils rejoignirent les trois autres, Yann se mit en tête de leur raconter, histoire de passer le temps.


Ils avaient du temps à perdre eux.. Ensemble, dans le froid glacial et normalement intolérable de l'hiver.







L'inspecteur Dewith avait retrouvée les affaires de Léana quelques heures auparavant. A l'heure actuelle, il interrogeait des passants dans la première gare ou le train de marchandises c'était arrêté.


Rien.


Il remonta dans le train et informa le conducteur qu'il continuerait la route. Après qu'il ai envoyé son rapport, le train redémarra.



Il faisait nuit quand il parvint au second arrêt.


Il renouvela les interrogatoires improvisé et reçu de vague réponse. Les gens du coin n'étaient pas causant du tout, rien que pour son malheur.


Il allait remonter dans le train quand un sans abri d'habitude immobile par terre l'interpella. Il lui raconta la scène qu'il avait vu ce matin là. Il lui indiqua la direction qu'ils avaient pris. Il scella leur destin.






Recroquevillée les uns sur les autres pour se réchauffer, le petit groupe tentait de trouver le sommeil. Tous allongée dans la même ruelle, ils crevait de froids au sens propre.


Au moment ou les paupières commençait à tomber, des éclats de voix se firent entendre au loin. Seul quatre personnes sur six sentirent leur cœur les lâcher ; Léana, Mathias, Yann et Ariel.


Pourquoi ? La discussion se faisait entre deux hommes.


Ils avaient par le plus grand des malheurs, reconnut la deuxième. Et elle n'était pas lointaine.






C'était celle de Kyle.






Street Life [Terminé] (En Correction)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant