Chapitre 8 - I Loved you, but it's the past

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Marilyne avait quitté la maison, en pleurs.
Elle courait le plus vite possible, elle allait au poste de police.
A ce moment il n’était que minuit ou une heure, elle n’avait plus les idées très claires.

Elle était a deux rues de la gendarmerie du quartier, quand on lui posa une main sur la bouche pour lui signifier de ne pas crier, et on l’emmena vers une autre rue.
Elle se fit plaquer contre le mur et regarda la personne qui l’avait emportée.
La peur au ventre elle vit que c’était Alexandre.
Et c’est d’un ton implorant qu’il dit :

- Je t’en supplie… Ne fait pas ça.
- Ne pas faire quoi ?! *larmes aux yeux* Ne pas aller dire a la police que tu me frappes a chaque fois que tu peux ? Que tu m’as presque envoyé dans le coma ? Tu crois pas que t’abuse-la … ?
- Non… Ne fais pas ça.
- *sourire* Je ne t’aime plus Alexandre, non… Je te déteste. Et s’il le faut je te tuerais de mes propres mains pour que tu ne retrouves jamais Léana. Je vais aller voir les flics. Que tu le veuille ou non, et tu vas finir en taules…

Elle se libéra de l’emprise de son mari.
Puis elle courra comme si sa vie en dépendait. Mais elle n’arriva jamais à destination.
Une arme à la main Alexandre tira. La balle toucha Marilyne de peu, mais s’en était assez pour qu’elle tombe et ne se relève plus.
Il s’approcha du corps agonisant de sa femme, les larmes aux yeux.
Son souffle se faisait court, mais elle réussit à prononcer ces quelques phrases.

- T’est lâche au point d’avoir voulu me tuer pour préserver ta liberté ? *larmes aux yeux* Je vais te dire quelque chose et j’espère que ça trottera dans ta tête jusqu’en enfer : Tu es responsable de ma mort, et tout ça c’est de ta faute, et rien que de ta faute. Je t’aimais Alexandre, j’étais prête à tout donner pour toi, Mais Léana avait raison, t’es un enfoiré.
J’espère que tu crèveras dans d’horrible situation, pour que tu comprennes ce que tu m’as fait subir pendant ces vingt longues années.

Il appela une ambulance.
Donna le téléphone a sa femme qui vit une lueur d’espoir pour sa survie, et qui avec beaucoup de difficulté aligna ces quelque mots :

- Aidez moi je vous en supplie, mon mari m’as tirée dessus… Je suis devant la…

Alexandre tira une deuxième balle droit sur la tête de Marilyne.
La jeune femme est morte sur le coup.
Il partit en courant quand un groupe de policier sortit du poste suite aux coups de feu.
Il ne se retourna jamais.
La lumière du soleil envahissait peu a peu le passage ou le groupe Wawerly c’était installé.
Léana était déjà debout, elle bouclait sa valise, de nouveau. Sa devenait une habitude.
Ariel la regardait faire, tout en utilisant la brosse a brosse qu’elle lui avait prêtée. Rachel les attendait devant la porte du dortoir. La jeune femme n’avait rien à prendre tout comme la petite fille. « Quand on vit à la rue, on ne peut pas s’attacher a grand-chose comme objets. » avait elle dit a Léana.
Léana mettait sa veste quand elle se rappela qu’elle avait toujours son téléphone dont la batterie était presque vide d’ailleurs. Elle n’avait qu’un seul message.
Mais elle n’aurait jamais du l’ouvrir. Celui-ci disait :

« Ta mère est morte. Par ta faute d’ailleurs. Et je te fais la promesse que si je te retrouve, tu subiras le même sort. »

C’était un message de celui qui a une époque était son père. Le portable affichait « De : Papa <3 ». Un message d’Alexandre.
Des larmes perlèrent sur ses joues.
Rachel très étonnée lui en demanda la raison. Mais Léana ne pouvait plus parler, sa gorge la serrait. Elle se contenta de lui montrer l’écran avec le message affiché en grand. Devant l’incompréhension de celle-ci montrant qu’elle ne savait pas tout a fait lire elle leur dit :

- *faible voix* Ma mère est morte Rachel… Mon père cherche à me tuer, et je suis a la rue. Mon monde s’écroule, non il explose littéralement… *sanglots*

Vous connaissez le proverbe qui dit qu’un malheur n’arrive jamais seul ?
Des cris d’exclamation se faisait entendre se faisait entendre dehors.
Tout le monde c’était de nouveau attrouper.
Mathias et Yann au centre.
La voix de Mathias était si forte qu’elle parvenait aux oreilles des trois jeunes filles :

- Je veux que celui qui a fait ça se dénonce. Sinon je vous jure que ça va mal finir.

En réalité, Mathias tenait dans sa main un papier. Sur celui-ci, une faucheuse était dessinée.
Et plus bas d’une écriture presque illisible on pouvait lire la chose suivante :

« Chacun son tour Mathias. »

Mathias ne le savait pas, il ne pouvait pas le savoir, mais le dessin lui avait fait comprendre.

Street Life [Terminé] (En Correction)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant