Street Life [Terminé] (En Correction)

Chapitre 10 - She Save Me

L’arme toujours dans sa main, l’agresseur l’avait orienté vers Mathias qui prit la balle sur l’épaule gauche et cria de douleur. L’inconnu pesta.
Yann sous le coup de l’adrénaline donna un coup sec sur le pied de la personne qui le tenait et essaya de lui arracher l’arme des mains.
Celle-ci s’envola aux pieds de Léana.
Sans réfléchir elle le prit, et le pointa sur l’inconnu.
Elle voulut tirer mais Yann l’n dissuada.
Léana ne put s’empêcher de lui dire :

- Essaie encore une fois de toucher a qui que ce soit, je te jure que je t’explose ta cervelle et que je te brois les os pour en faire des confettis.

L’inconnu ne dit rien.
Yann lui prit le poignet gauche et lui enleva son gant.

- C’est l’un des Bridgest.

Ce que venait d’affirmer le jeune garçon était que la personne qui avait voulu tuer son frère appartenait a un groupe semblable a celui des Wawerly sauf que celui-ci s’appelait les Bridgest et qu’ils n’ont jamais porté les Wawerly dans leur cœur. Leur poignet gauche et en général orné d’une étoile a quatre pointes.

L’inconnu fondit soudain en larmes et priait.
Puis il supplia les jeunes adolescents de le tuer.
Léana pensait qu’il était preferable qu’elle laisse Yann s’en occuper.
Elle courue voir Mathias. Il perdait beaucoup trop de sang. Elle l’ammena a l’interieur du dortoir ou tous braquerent les yeux sur eux.
Nottament la jeune Ariel, en pleure.
Elle sortit de son bagage a main un bandana et le noua autour du bras de Mathias. Puis a l’aide d’un simple mouchoir et d’un flacon de parfum elle voulue desinfecter la plaie. Mathias ne broncha pas.
La balle était aller ce plonger en profondeur masi la jeune fille reussit finalement a la deloger sous les gemissement du garçon.

- Merci… *sourire* je crois que j’ai été trop dur avec toi, je suis désolé.
- Oh c’est rien, j’ai vue ça des centaines de fois a la télé et …

De nouveau un coup de feu résonna.
Léana se précipita dehors, elle vit Yann debout face a l’agresseur de Mathias. Celui-ci allongé sur le sol.

- Qu’est ce que t’a foutu ?!
- Je… J’ai rien fait ! Il c’est tiré dessus… Je te jure !
- Quel monde de malade… Allez viens… on rentre.

Yann s’allongea sur son lit, pensif et ne dit plus rien.
Mathias observait Léana. Sentant les yeux vairons du jeune garçon posé sur elle la jeune fille lui demanda ce qu’il voulait.

- Sans toi je serais surement mort.
- Arrête, j’ai servie de plante verte, c’est grâce a Yann.
-Non, c’est vrai… Merci encore.
- Derien *sourire* Tu fume dis moi ?
- De tout. *rire* Ah d’ailleurs l’autre soir, je t’est piqué une clope.
- Viens on sort alors.

Une fois dehors, tous les deux fumaient.
Mathias brisa le silence.

- Je vais devoir partir, si j’ai tout les Bridgest a dos, je donne pas cher de moi.
- Et tu iras ou ?
- J’en sais absolument rien. *rire* Mais reste ici avec les filles toi. Tu seras plus en sécurité que moi. Ou sinon tu viens avec nous, ce serait bien… ! *sourire*
- Tu pars avec Yann ? Et tu laisse tomber l’endroit pour lequel ton père et ton grand père se sont battues ?
- Oui… Tu sais, c’est pas si simple la vie que tu as choisie.
- C’est beaucoup mieux que celle que j’avais avant…
- Tu possède des choses que jamais je ne pourrais m’imaginer avoir, comme un portable par exemple, te plains pas.
- Mon père est complètement malade, ma mère vient de décédée et je devrais pas me plaindre ?!
- J’ai jamais connu ma mère, mon père est mort, et il me reste que mon frère et nous deux on vit a la rue depuis tout petit et qui plus est on nous menace. Nous on lutte, on doit survivre.
- Tu peux pas comprendre…
- Ouais, t’as raison je comprends rien.

Sur ces mots il se leva et la laissa en plan.
Peu après, alors qu’elle relisait le message de son père assise toute seule dans le noir, dans un froid glacial, en se remémorant a qu’elle point la chaleur maternelle lui manquait, Yann vint la voir et s’assit a cote d’elle.

- Vous vous êtes disputés ?
- *pleurs* J’en ai marre Yann… Ma vie est pire qu’un bordel. Je comprends plus rien…
- Eh, mais pleure pas. J’ai failli me faire tuer moi.
- C’est incroyable comment tu te contrôle. Moi j’aurais jamais pu tenir si j’avais subi la même chose.
- Tu va vite t’habituer… Pleure pas je te dis…

Il l’a prit dans ses bras.

- C’est incroyable comme vous êtes différent…

Yann ne dit rien pendant un moment. Et finalement après être resté plus d’une demi-heure ensemble ils se dirigèrent vers leur dortoir.
Sur le pas de la porte Yann avait répéter a Léana qu’il devait partir demain soir au plus tard avec son frère.
La jeune fille l’embrassa sur la joue et le remercia d’avoir été la pour elle.
Elle sortit du passage pour revoir la ville, comme elle la connaissait désormais.
Rude et dangereuse. 

Alexandre rodait dans les rues, il sortait du bar.
Empestant l’alcool, il colla quelque filles dans l’espoir de réussir a noyé sa culpabilité dans des futilités de ce genre.
Quand soudain au détour d’une rue, il vit une jeune fille.
D’abord il n’en cru pas ses yeux, puis peu a peu une haine le submergea.
Saoul comme il l’était il se souviendrait de rien, alors c’était maintenant ou jamais.
Il avança d’un pas décidé, puis a deux pas d’elle il l’appela :

- Léana … ?

La jeune fille ne se retourna pas et continua sa route. Alexandre la saisit par les épaules et la retourna avant d’entendre une jeune fille qui lui était totalement inconnue crier.

Ce que l’on appelle avoir de la chance, c’est quand quelqu’un qui cherche a vous tuer et la, sur le trottoir d’en face, qu’il tient une personne qui pourrait être votre sosie, et qu’il ne vous a pas vu.

Léana a de la chance.