Chapitre 19 - I Found You

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Il était 8h, Alexandre bouclait son sac à dos il ne voulait absolument pas avoir à faire à la police ou je ne sais quel assistant.
Il savait ou elle était, il savait comment la retrouvé, mais il voulait pas l'achever comme Marilyne. Non. Il voulait le faire d'une autre façon, plus dur encore.
Et par surprise.


De leur côté, Léana et Yann venait juste de se lever il parlait de Kyle, Ariel et sa mère, puis de Mathias et enfin vint le tour de leur relation, Yann se lança en premier.

- Et qu'est ce qu'il ta pousser à te mettre avec moi alors que la veille tu voulais pas ?

- ... Ecoute Yann, je préfère être franche je ne ressent rien de réel pour toi, je ne sais pas bien ce qu'il m'as pris, enfin si mais c'est assez compliqué, je préférerais qu'on oublie, tu veux bien ?

- Tu te fichais de moi en fait c'est ça ?

- Ne le prend pas comme ça, c'est pas ce que je voulais.

- Pourtant tu t'es pas gênée. Peut-être que de la ou tu viens, c'est normal de faire des choses comme ça, mais ici tu vois c'est dégueulasse de traiter les gens comme tu le fait.

Rétorqua-t-il dans une moue de dégoût.
Puis il s'en alla, ne supportant plus un seul instant de la revoir.
Si Léana avait pu savoir à quel point son acte avait touché Yann elle n'aurait rien fait, vraiment. Il était brisé mais en tant que mec, il se contentait de l'ignorer et de lui lancer des regards noirs.
Mathias vint la voir en milieu de journée après qu'elle soit sortie du tonneau d'eau qui servait de douche improvisé dans l'une des nombreuses salle qui se fondait dans les ruelles du passage Wawerly.

- T'as parlée à Yann, c'est ça ?

- Mais lâche moi, à cause de toi non seulement il me parle plus mais en plus il me déteste. J'espère que tu es content.

- *rire* T'es stupide en fait. Je disais ça pour toi. Pour toi et Yann.


- Avoue que tu voulais que je fasse ça pour toi aussi.

- Pourquoi ?

- Parce que je compte pour toi, dis le.

- Oui, et alors ? Qu'est ce que ça peut te faire ? *sourire*

- Rien. T'as raison, ça me fait rien.

- T'es déjà tombée amoureuse ? *rire*

- Non, non moi je connais pas ce que c'est d'avoir son cœur qui bat à deux cent à l'heure, d'avoir les mains moites, les jambes qui tremblent, la bouche sèche, les joues roses de timidité à cause de quelqu'un. Non, je connais pas tout ça et je peut te dire que jusque là ça m'a plutôt réussie. Je me suis jamais retrouver à pleurer dans mon lit le soir comme le font toute ces filles, je comprendrais jamais ce que c'est, j'ai l'impression que c'est pas pour moi tout ça, que je connaîtrais jamais et je m'y suis faîtes. Je le supporte très bien.

- Tu sais aimer quelqu'un ne correspond pas forcément à toute ces choses, aimer quelqu'un c'est simplement être prêt à tout pour cette personne juste pour revoir son sourire.

Mathias avait le regard dans le vague, un sourire en coin sur ses lèvres. Joana l'admirait de pouvoir dire des choses comme ça, elle se disait qu'il ne fallait jamais se fier à la première impression, ne jamais juger un livre à sa couverture. Ne pas se fier aux apparences.
Elle sourit et lui dit :

- T'es un romantique toi ! *rire*

- Peut-être, qui sait. *sourire*

- C'est pas dur de le voir.

- Ah ? Je suis pas une grosse brute qui s'en prend aux filles qu'il connaît pas ?

- Si, une grosse brute comme tu dis !

Il lui répondit d'un simple sourire.
Ils étaient arrivés au dortoir, Léana fouillait dans son sac et Mathias c'était assis à côté d'elle.
Il glissa une main dedans et se mit à regarder ce qu'elle mettait dedans, pour lui ça avait toujours été drôle de voir les filles se promener avec des sacs à main alors qu’elles n’utilisent jamais ce qu'il y a dedans. Il riait en regardant la centaine d'objets qu'elle avait pris.
Puis sa main trouva celle de la jeune fille qui n'avait rien dit jusque la. Il glissa ses doigts entre les siens et serra sa main.
Léana regarda Mathias dans les yeux, encore une fois leur couleur la subjuguai. Mathias, de sa main libre, glissa l'une des mèches rebelle de la jeune fille derrière son oreille puis descendit jusqu'à sa joue. Elle avait les pommettes roses, le regard gênée. Il sourit.
Il s'approcha doucement et l'embrassa sur la joue. Une fois, deux fois… Il allait l'embrasser quand il s'aperçut qu'elle avait les yeux fermées, prête à recevoir ce que le garçon s'apprêtait à lui donner, quand celui-ci lui dit :

- Je suis une sale brute, pourtant tu peut m'expliquer pourquoi tu as la bouche en cœur, à attendre que je t'embrasse ? *sourire*

- C'est fou comme tu as le don pour tout gâcher.

Elle était assez vexée sur le coup, c'est vrai, en plus il avait dit tout ce qu'elle ne voulait pas entendre. Elle se leva et s'apprêtait à sortir quand Mathias l'a rattrapa et lui déposa un baiser sur les lèvres doucement. Léana le regarda quelque instant puis l'embrassa, pas un simple bisou sur la bouche comme à la maternelle, non. Un baiser de cinéma, comme on en rêve. Il sourit et elle lui dit :

- T'es un sale type. *sourire*

- Et toi une trainée. *rire*

- Ca c'était méchant !

- Je suis une grosse brute oui ou non ? *sourire*

- Je te hais. *rire*

- Oui, ça se voit. *sourire*

Il l'embrassa à nouveau.



Alexandre était arrivée a la ruelle qui menait au grillage donnant l'accès au passage.
Il s'arrêta devant la porte. Le soleil tardait à se coucher. Mais il l'aurait tôt ou tard, parce que c'était sa dernière occasion.
Et il tenait absolument pas à la rater.

La nuit était tombé comme la pluie en automne, d'un coup et sans prévenir.
Il attendait le moment parfait.
Et comme pour répondre à sa prière il la vit, elle mâchait encore quelque chose, sûrement son repas, puis elle ouvrit une porte qui se trouvait juste devant le grillage. Alexandre était tapis dans l'ombre de la nuit, mémorisant la pièce ou la jeune fille anciennement appelée SA fille venait de rentrer.

Il ouvrit la porte sans bruit.

On dit que la vie ne tient qu'à un fil, oui, certainement, mais certaines personnes trouvent l'amour, et lie leur fils, ce qui les rends plus fort. Peut être même invincible.





Street Life [Terminé] (En Correction)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant