Street Life [Terminé] (En Correction)

Chapitre 7 - Fuck That Shit

La mort sa vient comme ça. Dans les pires comme dans les meilleurs moments. Si on dit que la vie est une belle garce, on se trompe car elle nous laisse mainte et mainte chance de nous rattraper.
Mais pas elle, la mort te prend, a ceux que t’aime. A ceux qui ont besoin de toi.
Par surprise.

Léana prit Ariel dans ses bras et lui murmurait des paroles réconfortantes sans en penser un traitre mot. La petite la serra de plus belle et finit par lui dire merci.
Tout le monde paniquait à cause de ce qu’il venait de ce passé. Toutes les personnes présentent se jetaient dehors et tous refusaient d’y croire. Mais si, le doyen du groupe était belle est bien la. Dans un bain de sang.
Un cercle c’était formé autour de lui, des personnes pleuraient, d’autres étaient horrifiées et certains refusaient de perdre la face en affichant ne serait-ce qu’un peu de tristesse ; question d’honneur.
Mathias accouru et se jeta a genoux devant le corps sans vie de Wawerly. Il cria.
De tout son corps, de toute son âme, comme si quelque chose en lui le faisait croire que sa changerait quelque chose.
S’en suivit un déluge de larmes.
Le visage du vieil homme était figé dans une expression de douleur. Un trou béant sur sa poitrine d’où il finissait de couler les dernières gouttes de sang encore présente dans son corps maintenant inanimé.
Léana avait le cœur lourd étrangement elle s’était elle aussi attaché a cet homme. Et le voir dans cette états alors que quelques heures auparavant il riait aux éclats, ça la chamboulait. Elle était également très étonnée de la réaction de Mathias. A croire que ce garçon qu’elle croyait sans cœur avait des sentiments.
Mathias se leva brutalement, il essuya les larmes qui perlaient sur ses joues et annonça :

- Très bien, William est mort… A partir de maintenant je prends la tête du groupe Wawerly. Et ceux d’entre vous qui sont pas d’accord n’auront qu’à ce cassé. Et tous ceux qui ont un rapport quelconque avec la mort de Wawerly… Je les tuerai.

Un murmure s’éleva au sein du groupe. Tous fuyaient les yeux cruels et remplis d’un mélange de tristesse et de colère de Mathias qui passaient sur chaque visage.
Quand il en arriva a Léana, qui se surpris a pleurer la mort de William, il lui dit d’un ton tranchant et sans appel :

- Et ma première décision est que je te vire. Y’a plus personne pour te protéger. Je veux que tu sois partie avant demain. Sinon je te jure que tu le regretteras.

La jeune fille se contenta de maintenir le regard droit dans celui de Mathias.
Pui après quelque instant elle lui dit :

- Je t’emmerde. Tu comprends ça ? J’en ai rien a foutre de ton groupe a la con ! Il est mort Mathias ! et toi tu nous fait un complexe de supériorité ?! *larmes aux yeux* Tu te rends pas compte ? T’es désespérant. Je te souhaite bien du plaisir.

Elle lui tourna le dos et s’éloigna, n’attendant pas qu’il réponde.
Seulement au même moment un « Léana attend ! » résonna dans le silence de mort qui avait pris place.
C’était Ariel.

- Je viens avec toi. *larmes aux yeux* Me laisse pas ici je t’en supplie…

Suivit de Rachel :

- Oui, moi aussi je viens… Wawerly est mort, j’ai plus aucune raison de rester.

La jeune fille et la fillette rattrapèrent Léana. Rachel passa un bras autour de son cou et Ariel lui attrapa la main. Ensemble elles marchèrent pendant peut être deux ou trois pas quand une main se posa sur l’épaule de Léana. Cette fois ce fut Yann.

- Je vous interdis de partir.
- *sourire* C’est ton frère qui fait la loi, pas toi, et ça va vite devenir invivable ici, donc franchement quitte a choisir entre la rue et Mathias, j’ai même pas a réfléchir. Tu te rends compte que sa fait peut être que 6 ou 7 heures que je suis la et il a déjà réussi à pourrir ma vie plus qu’elle ne l’était déjà ?
Non franchement, désolé.

Yann se retourna et s’adressa a son frère qui observait la scène.

- Je te jure que si elles partent je m’en vais aussi.

Mathias ne prit même pas la peine de répondre. Il pesta et partit.

Peu à peu la foule suivit, ils se dispersèrent tous. Retournant a leur occupation comme si de rien était. Seule quelque âme charitable prirent la peine de placer le corps de Wawerly sur un matelas hors de vue.
Léana se tourna vers Yann et lui demanda :

- Tu compte vraiment nous suivre ?
- Non, ma place est ici. Je vous conseille juste de passer la nuit au dortoir avant toute chose. Il doit être trois ou quatre heures du matin. Ce serait trop dangereux, et puis, la nuit porte conseille non ?

Sur ces mots, il laissa les trois jeunes filles.
On dit que la nuit porte conseil, mais ce n’est pas vrai. La nuit terrorise de par ses songes auxquelles elle nous entraine à penser.