Chapitre 24 - Attrapée

22 1 0
                                    

La brise fraiche et matinale entrait par les fenêtres ouvertes de l'appartement dans lequel ils avaient tous passer la nuit.
Cette nuit fut justement une nuit décisive pour deux d'entre eux. Doucement, tous se levèrent sans savoir que le danger était plus proche que ce qu’il croyait.


Quelques heures plus tôt, alors que Mathias et Léana c'étaient endormie après leur discussion, Yann sortit de l'appartement et s'assit dans les escaliers devant celui-ci. Il avait besoin de quitter son frère et celle qu'il aimait des yeux pendant une bonne poignée de minutes.
La tête sur ses mains, il poussa un soupir et essaya de se rappeler la dernier fois ou le bonheur l'avait totalement submergé. Finalement, il préférait ne plus y penser du tout car jusque là, les seuls instants ou il avait eu l'impression d'être bien était les moments passer avec Léana. Son cœur battait de plus en plus vite et des frissons lui parcouraient le corps, il se demandait ce que Mathias avait que lui n'avait pas. Après tout, ils étaient semblables au plus au point. Mais ce qu'on ne peut avoir, on ne le désire que plus.
Il se tourmentait comme ça encore et encore jusqu'à ce que Kyle apparaisse, en bas des escaliers.

-Qu'est ce que tu fiche ici à cette heure-ci ?

- Je te retourne la question.

- C'est pas tes affaires ça.

- C'est pas les tiennes non plus.

- *rire* T'as réponse à tout. D'accord, une réponse pour une réponse, ça marche ?

- A toi l'honneur.

- Drogue et autres trucs illégal, moins t'en saura mieux ce sera.

- T'es incroyable toi, même dans une ville que tu connais pas t'arrive à t'enfoncer.

- Ouais, ouais, si tu le dis. Alors, explique.

- J'avais besoin de prendre l'air.

- Développe.

- J'aime la fille qui nous accompagne. Mais Mathias aussi. C'est bon la ?

- La petite rousse ?!

- T'es un marrant toi. Mais non, tu sais, celle qui fait notre âge, les cheveux en cascade et les yeux clairs.. C'est elle. Le pire, c'est qu'elle m'ignore.

- T'en a parler avec Mathias ?

- Qu'est ce que tu veux qu'il fasse ?! Il est heureux avec elle, elle aussi, et moi je suis la. Je sert de décors.

- Tu vois, moi aussi ça ma fait aussi mal quand vous avez refusés de me parlez, que vous avez préfére m'oubliez. J'aurais voulue vous descendre. Ca fait un mal de chien petit frère, enfin bon t'es bien placer pour le savoir. Quand les seules personnes que tu aimes, que tu veux aimer t'envoie plus bas que terre, c'est plus de l'amour que tu nourrie pour eux, c'est de la haine.

- Je pourrais jamais détester mon propre frère au point ou toi tu nous en a voulu. Encore moins Léana.. Je suis fou d'elle, c'est même plus fort que ça. Mais elle, c'est le vide. Pourtant elle nourrie l'espoir que j'ai d'être avec elle, ça me rend fou. Avant d'être avec Mathias, elle était avec moi, enfin c'est ce que je croyais, je crois que je devrais lâcher l'affaire..

- C'est plus facile à dire qu'à faire. Tu pourras dire ce que tu veux, mais je sais que tu souffre à en crever que t'aurais envie de tout abandonner, ou même de chialer un bon coup, mais que tu te dit qu'ils en valent pas la peine, j'en suis sûr.

Yann ne répondit plus. Kyle sortit une cigarette et l'entama assis à côter de son frère. Le silence avait pris place.
Une fois qu'il eu finie de fumer il balança le reste de sa cigarette et se leva.

- Tiens.

Yann leva les yeux et vit qu'il tenait une arme. Il eu un mouvement de recule, et se redressa.

- *rire* Quoi ? T'as jamais vu un flingue de ta vie ? Prends-le. Vous en aurez surement besoin.

Il le saisit, et murmura un merci.

- Je peut te demander une chose ?

- Ca dépend, quoi ?

- Comment tu t'es retrouvé dans cette ville toi ?

- Je me suis fait tiré dessus par l'amie des Wawerly, une fillette. Les Bridgest ne me montrait plus aucun signe de respect, de compassion, rien. J'ai du partir dès que je pouvais marcher. Je connaissais depuis longtemps le truc du train de marchandises alors je m'en suis servis. Et puis cette ville, j'y viens souvent quand j'ai besoin de me faire oublier dans la mienne. Et le gars qui nous héberge la, c'est un ami, enfin une connaissance.. Enfin bon, c'est pas tout ça, mais tu devrais aller te coucher.

Yann adressa un sourire à son frère et il s'exécuta.
Une fois à l'intérieur, à la place qu'on lui avait attribuer, il rangea l'objet dans la poche intérieur du gros gilet qu'ils avaient pris à la boutique et ferma les yeux. Des tonnes d'idées plus sombre les unes que les autres le frôlait, mais il se ressaisissait à chaque fois, et il pensait qu'après tout lui aussi il devait avoir sa chance, sans pour autant en arriver la et pour si peu. Peu à peu le sommeil le gagna.

Rachel quand à elle avait trouvée en leur hôte, Jules, le parfait gentleman.
Ils passèrent la nuit ensemble.



La matinée s'annonçait rude, sur le pas de la porte, lors de leur départ après un petit déjeuner qui fit du bien à tout le monde, Rachel leur annonça qu'elle ne viendrait plus avec eux, et qu'elle souhaitait rester avec Jules. Des au revoir déchirant eurent lieu entre Léana, Ariel, Mathias, Yann, Perpery et Rachel ainsi que Kyle malgré tout ce qu'il c'est passer. Ils se remirent en route.

Ils sortirent et se mirent en marchent. En plein milieu de la rue, Joana se risqua à demander :

- On fait quoi maintenant ?

- On survie.

- Le petit a raison, vous êtes en cavale, il n'y a pas grand chose à faire.

- Mais on devrait quitter cette ville non ?

- Le mieux, c'est de continuer vers le sud et de s'arrêter une ville sur deux.

- ... Ou qu'on aille, on fait demi-tour.

Mathias c'était arrêter et il pointait le groupe de policier qui était loin devant eux.
Ils se mirent à courir aussi vite qu'ils purent et s'abritèrent dans l'ombre d'une rue au croisement. La voiture de police arrivait l'alarme assourdissante en marche. Elle passa l'espace d'un battement de cils devant le groupe. Une équipe d'homme en uniforme suivit. Quand soudain l'un des derniers s'arrêta et regarda dans leur direction. C'était à prévoir.

Il appela les autres et courut dans leur direction.
Les jumeaux furent les premiers à avoir le réflexe de s'enfuir, Perpery suivit précédé de Léana et Ariel.
Léana était essoufflée, elle n'imaginait même pas l'état d'Ariel, elle jeta un coup d'œil derrière elle et s'aperçut qu'elle n'était plus la. La bouche grande ouverte elle s'arrêta peu à peu de courir. Elle posa une main sur sa bouche et c'est avec ses larmes qui lui brouillait la vue qu'elle vit les flics qu'ils avaient semés les rattraper.
Elle se remit à courir, la peur au ventre, la tête pleine de question, perdue.


Street Life [Terminé] (En Correction)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant