Chapitre 9 - Friends?

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Léana, tous aussi déstabilisée qu’elle était, voulue quand même connaître la cause da la crise de Mathias.
Les mains encore tremblantes elle le rejoint au centre du cercle, lui arracha le papier des mains, et lut en silence.
Mathias était surpris de la voir toujours la, et de voir qu’elle ne se gênait pas plus que ça.

- Je t’avais pas dit de partir ?

Mais ce fut Yann qui répondit :

- Ta gueule Mathias, elle sait lire elle au moins.
- C’est une menace de mort… C’est une nouvelle mode j’ai l’impression.
- Tu nous apprends rien la.
- Oui, mais la elle TE menace.
- Si je mets la main sur la personne qui s’amuse a ça, vos allez le regrettez.
- Eh, tu vois je suis utile, y’a un mot derrière.
- Euh… Tu peux le lire pour nous ?

Léana commença a lire :

« A l’heure de ta lecture, Wawerly doit déjà être mort. Tu seras le prochain. A minuit tapante tu le rejoindras. »

L’auteur de la lettre était surement la personne qui avait tiré sur l’oncle William. Mathias ne montrait pas de peur, ni d’inquiétude.
Mais au fond il était terrorisé. William Wawerly en avait vu de toute les couleurs mais jamais, jamais personne n’aurait pu serait-ce que l’égratigner.
Il partit sans adressez un mot de plus a Léana.

Les trois filles avaient décidé de rester encore une journée, même si la vu de Mathias lui était insupportable Léana tenait à savoir s’il allait vraiment ce passer quelque chose.
Il devait être 19 heures quand Léana voulut voir l’état de Mathias. Elle le chercha au dortoir, mais il n’y avait personne sauf Yann. Il l’accompagna tout au bout du passage, la ou on pouvait voir un arbre mort planter dans un carré d’herbe jaunie. Elle vit Mathias, assit dos à l’arbre.
Elle demanda a Yann de la laisser, elle alla le rejoindre.
Quand elle s’assit, Mathias lui demanda exaspéré :

- Qu’est ce que tu veux … ?
- Mon vrai nom est Léana Grant. Je suis un bordel à moi toute seule, dans mon ancien bahut, les profs me détestaient. Je passai plus de temps en colle qu’en cours… J’habitais avec mes parents hier encore, mais mon père me haïssait jusqu'à la moelle et j’ai finalement appris que j’avais été adoptée, j’étais tellement en colère que je suis partie, j’ai fuguée. *larmes aux yeux* Mais tu vois maintenant ma mère est morte, et c’est mon soit disant père qui l’a tué. Et ce matin, j’ai reçu un message sur mon téléphone, c’était une menace, venant de mon père. Il dit que s’il me retrouve il me tuera. Tu te rends compte ? Moi aussi je m’étais attaché a Wawerly, c’était un type bien, il aurait pu me laisser crever de froid dans la rue, hier soir, mais non, il m’a emmené ici. C’est incroyable de voir qu’un tel genre de truc existe. Et puis il y’a eu toi et ton frère. Je sais pas ce que tu me veux, mais j’ai juste détestée l’accueil que tu m’as… offert ? C’est pour sa que je t’en veux. Et puis c’est pas tout, cette petite fille la, Ariel, elle me prend pour sa grande sœur, alors qu’elle ne me connaît même pas. Je sais pas bien pourquoi je te raconte tout ça. Peut être pour que tu te rendes compte que t’est pas un cas désespérer. Je voulais juste te parler, pour que tu arrête de te morfondre, j’ai beau ne pas te connaitre, je suis persuadée que c’est pas ton genre.
- *rire* D’accord, laisse moi t’expliquer la situation en quelque mots : Mathias Wawerly, enchantée. Mon père vient de mourir, on menace ma vie et celle de mon frère, qui d’ailleurs est la seule famille qu’il me reste, est il est surement le prochain.
- Ecoute-moi bien. Je te fais la promesse qu’il t’arrivera rien, d’accord ?
- Tu veux te garder le plaisir de pouvoir me descendre ? *sourire*
- Non… Quoi que ce serait tentant. *rire*

Elle se leva et lui tendit la main.
Il la saisit et se leva lui aussi.

- Ami ?
- Tu peux rêver *sourire*
- T’est vraiment un connard !
- Oui entre autres. *rire*

Finalement, Rachel, Ariel, Yann, Mathias et Léana passèrent le reste de la soirée ensemble.

Puis vint l’heure fatidique.
Mathias était dans le couloir. Il était minuit moins douze très exactement.
Yann lui était encore dehors avec Léana à surveiller les environs.
Il n’y avait pas un bruit. Le monde entier retenait son souffle.
Une chanson familière résonna tout a coup d’une voix enfantine :

« 1,2,3 nous irons au bois… »

Les deux jeunes étaient en alerte, et se mirent tout les deux à chercher la source.
Trois minutes passèrent.
De nouveaux la même comptine :

« 4,5,6 cueillir des cerises… »

Léana se demandait qu’elle malade pouvait bien faire une chose pareille. Chanter une comptine avant de s’apprêter a tuer quelqu’un, c’était d’un sadisme…
Mais la voix semblait plus proche.
Trois nouvelles minutes s’écoulèrent.
S’en suivit la suite de la chansonnette :

« 7,8,9 dans mon panier neuf… »

Il c’était retrouvé devant la porte du dortoir en suivant le voix qui chantonnait.
Une nouvelle fois, trois minutes passèrent.
Il était presque minuit quand Léana poussa un hurlement

- PUTAIN, YANN NON !
Une ombre le tenait à trois pas de Léana, une arme sur la tempe.
Mathias sortit en courant du dortoir, et n’eu pas le temps de comprendre.
Le coup était partit.



Street Life [Terminé] (En Correction)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant