Comme énoncé dans le titre cette partie est un tag. Il m'a été donné par @MiladyCoulter et consiste à écrire une histoire se passant dans un carrosse ou n'importe quel véhicule traîné par des chevaux. La difficulté réside en le fait de sortir de sa zone de confort. Pour cela j'ai donc fait une sorte de romance se passant dans le passé et j'ai utilisé un style à tendances assez "péteuses". Et truc de malade, les personnages ont des noms :o. Et c'est pas triste :O Enfin ça m'a mis plutôt mal a l'aise d'écrire ce truc que je n'aime pas vraiment...
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Lise regardait par la vitre. Dehors le paysage tremblait au rythme du toc des roues sur le relief de la route. Le coude posé sur le rebord de la fenêtre, les vibrations du véhicule propageaient une armée de papillons tout droit dans son corps. Le fiacre passa sur une bosse, son estomac fut secoué par une vague agréable. Lentement le sommeil la gagnait,berceuse des tremblements et du chant de la campagne, soleil doux appelant aux bras de Morphée. Peu à peu la vapeur des rêveries sifflait sous ses paupières désormais fermées, se jouant d'une réalité trop ennuyeuse pour être retenue. Sa main gauche se décrispait, desserrée par cette nuit en plein après midi, tomba à coté de sa robe. Main qui se fit happer par une autre, étrangère.
Lise ouvrit les yeux, les fit glisser vers l'imposteuse.
« Vous avez de la chance que je me trouve toujours dans les brumes du sommeil Paul,sans cela ce que vous tenez aurait fini sur votre joue.
-Je... C'est que... Votre main est tellement jolie et... Je suis confus... »
Paul rougi violemment,tenta d'enlever l'objet du délit. Un sourire que l'on pourrait désigner de machiavélique se dessina sur le visage de Lise.
« Ne la retirez pas mon cher, assumez vos actes,vous n'êtes pas un lâche n'est ce pas ? »
Ce dernier bafouilla des paroles incompréhensibles, comme retenues au fond de la gorge, par la honte certainement. Le rire de Lise résonnait dans ses oreilles, toutes ces jolies notes se métamorphosant en milliers de doigts pointés contre lui. Son corps se raidit, il sentait quelque-chose lui effleurer le haut de la main.
« Mademoiselle...Je ne pense pas que ce soit... Décent...
-Était-ce décent que de me saisir la main alors que je dormais ?dit-elle en plantant le vert de ses yeux dans le marron des siens.
-Non bien-sûr mais...»
Il ne fini pas sa phrase, perdue dans les méandres de son mal-être.Lise rapprochait trop son visage à son goût. Il y avait un orage qui faisait ravage dans son corps, arrachant tout sur son passage,tant de mouvement à l'intérieur et pourtant si peu en dehors. Paul était paralysé, les yeux rivés vers les deux dunes rouge d'où sortait un souffle qu'il pouvait désormais sentir contre sa peau.
« Mais c'est que vous perdez tout votre courage, je pourrais presque voir la transpiration perler sur vos tempes. »
Inexorablement les lèvres s'avançaient, le cœur de Paul n'appelait qu'à valser avec celui lui faisant face, ses bonds en étaient presque douloureux. Les doigts glissèrent hors de sa main, effleurement lent, torture douceâtre, et vinrent se poser sur sa cuisse. Sa respiration se saccada, secouée par la houle s'écrasant contre son âme. Il n'y avait maintenant que si peu de minimètres séparant leurs regards. Lise ouvrit la bouche et souffla :
«Désormais que je ne vous reprenne plus à profiter de mon endormissement pour me saisir la main »
Puis elle se retourna vers la vitre. C'était qu'elle avait du sommeil à rattraper.
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Dans les corps souffle le vent
Short StoryUn jour je me suis dit que les émotions et sentiments, c'était un peu une sorte de vent qui soufflerait à l'intérieur. À l'intérieur du cœur, du crâne, et des poumons. Il paraît que mon style d'écriture est mécanique alors ramène tes boulons et ent...