Partie 4

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                            -"Mademoiselle Perle ?" 
   Comment a-t-elle réussi à sortir de sa boîte à musique ? De plus ses jambes sont brisées, c'est pour cela que j'avais besoin de rouages pour la réparer.

                          -"Zéro, à l'aide..."

                         -Perle! Où es-tu ?

                        -Zéro..."

Elle pleure, elle est paniquée et je sens que je ne vais pas tarder à paniquer aussi . Qui aurait cru qu'un aussi petit village soit un vrai labyrinthe, et puis cette saleté de musique ne m'aide pas. Aïe, je crois que je suis rentré dans quelqu'un...

                      -"Tiens, tiens, tiens. Qu'avons-nous, là ?

Cette carrure imposante, ses dents rouges et pointues, ces cornes...Oh non, c' est pas vrai... Encore un démon, ils ne vont jamais me lâcher, ceux-là? Je me pince l'arête du nez d'un air fatigué

                     -Ecoute, démon, soupirai-je, je ne suis vraiment pas d'humeur à t'affronter. Peux-tu relâcher Mademoiselle Perle, je te prie ?

Ce démon me rends nerveux, il sourit . Quant à Perle , elle est prisonnière de la poigne monstrueuse du démon . Je vois bien qu'elle se retient de pleurer, les larmes font rouiller son cœur d'horloge. Le sourire carmin de la créature s'élargit.

                  -Voyons, j'ai enfin trouvé une délicieuse âme  humaine  à dévorer, penses-tu sincèrement que je vais la laisser filer aussi facilement ?

  Cette fois si je ne trouve rien à répliquer ,c'est à cause de l'ébahissement. Quel idiot, mais quel idiot... Il faut que je me débarrasse de ce crétin, et le plus rapidement sera le mieux. Il est en train d'abîmer les délicats rouages de ma pauvre petite Perle. Dans ces moments comme celui-ci, j'aimerais tant ressentir de la colère, de l'inquiétude mais mon cœur reste désespérément vide.

            Je n'ai plus le choix, il va falloir que j'attaque le premier.

               "-Je vais compter jusqu'à trois. Si tu n'as pas relâché  cette Demoiselle,je serais contraint d'employer la manière forte, démon."

Le démon rit puis se précipite vers moi.

               "-Un."

             Je peux voir ses griffes tendues vers ma poitrine , mais je ne bouge pas.

                -"Deux."

             J'aperçois ses yeux blancs injectés de sang, mais je ne bouge pas.

                -"TROIS!"

Et le bras du démon tomba par terre, sectionné par ma faux.

             



LE SLEEPWALKEROù les histoires vivent. Découvrez maintenant