LE SLEEPWALKER

Partie 6

          Ladies and gentlemen, boys and girls! Tout d'abord, j'aimerais remercier tous ceux/celles qui ont votés, lus, commentés ma pauvre petite histoire sortie des méandres embrumés de mon cerveau torturé et malade. Ensuite, je tiens à m'excuser pour le temps que j'ai mis à écrire la suite. J'espère que vous apprécierez la suite de ce récit autant que j'ai pris de plaisir à l'écrire. N'oubliez pas de sourire, sur ce bonne lecture...

                             Encore cette sensation... Cette impression d'être observé qui picote ma nuque et me rends nerveux. Mademoiselle Perle ne s'est rendue compte de rien, elle est si insouciante. Malgré les rouages tordus de ses jambes, elle a entamé l'ascension de mon dos pour venir se percher sur ma tête. Je  commence à croire qu'elle déteste sa boîte à musique...

-"Zéro ?"

                   C'est Perle qui me murmure à l'oreille. Comment a-t-elle réussi à grimper aussi vite ?

-"Hm ?

-Tu crois que d'autres démons viendront nous attaquer ?

                  Je pourrais lui mentir pour la rassurer...

-Les démons ne nous laisseront pas une seconde de répit tant que j n'aurais pas recousu mon âme. Mais ne t'inquiète pas petite poupée, poursuivais-je, j'ai juré sur ma mort de te protéger quoi qu'il arrive !

-Je ne m'inquiète pas pour moi, c'est pour toi que j'ai peur.

                  Elle est trop mignonne.

-Je suis sûr que l'Ange Déchu ne sait même pas où nous sommes.

Au même moment, l'intéressé  se mordit la lèvre pour s'empêcher de rire.

-"Si tu savais, chnothan  caltainn ." (C'est du gaélique. J'ai réservée une petite surprise à ceux qui auront le courage d'aller voir ce que ça veut dire sur Google traduction 😉)

             -"Tu vois cette immense machine flottante, Perle ? C'est un dirigeable.

           -On va vraiment voyager là-dedans ?

               Elle n'a pas l'air rassurée, Mademoiselle  Perle m'a confiée un jour que les hauteurs lui rappelaient sans cesse qu'elle n'était qu'une ballerine de porcelaine qui risquait de se briser au moindre choc.

 -C'est le moyen le plus rapide pour rejoindre la capitale.

                 Le monstre de fer et de bois s'est posé et semble être endormi dans la lumière rassurante du petit matin. Les courageux qui sont venus admirer la machine frissonnent dans l'air humide et salé de l'océan. Même la lune tarde à se coucher pour jeter un coup d'œil timide à cette formidable création des hommes.

                     Je cueille Mademoiselle Perle dans le creux de ma main et lui souris.

-"On y va  ?"