Chapitre 21

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J'étais enfin parvenue à fermer les yeux et à me plonger dans un profond sommeil, lorsque la sonnette de la porte d'entrée retentit. Je me suis levée d'un pas lourd sachant que la seule personne qui pouvait sonnée à ma porte n'était qu'Alex, je pris tout mon temps.

- Salut, me lança t-elle une fois entrée.

- Salut, répondis je mi honteuse, mi triste.

- Tient, elle me tendis mes affaires que j'avais laissé au lycée. Je ne sais pas si il y a tout, j'ai juste récupérer ce qu'il y avait dans ton casier comme tu me l'as indiqué.

- Merci même si il n'y a pas le tout c'est amplement suffisant, merci encore une fois, lui dis je en decrescendo. Je ne savais pas quoi lui dire ou faire, me jeter dans ses bras et pleurer, ou attendre qu'elle m'en donne l'autorisation pour que mon comportement s'adapte. Tout ce que je faisais c'était de fixer le vide comme si nous étions a des années lumières l'une de l'autre.

- Avant que tu ne commence à t'excuser, à me raconter ce qu'il c'est passé puis je avoir de quoi grignoter. Je crève la dalle en plus je sors du cours de Mr. No et dieu seul sait à quel point ce cours est tout aussi ennuyeux que les matchs de foot de notre école. J'esquissais un début de sourire tandis qu'elle se mit à rire au éclats.

- Tu veux quoi? Il reste les crêpes que mon père à fait ce matin pour le petit déjeuner ou bien j'ai des cookies.

- Crêpes au cookies c'est possible de faire ça? Je la regardais avec un drôle d'air, sérieusement ses mélanges chelou  vont finir par assassiner son estomac.

- Pas de soucis je te prépare ça de suite.

Je reviens quelque minutes plus tard avec son goûter, qu'elle dégusta du moins engloutis les cinq secondes suivante.

-  Bien je peux t'écouter, maintenant que mon ventre est calé. Je luis racontais tout, du début à la fin, en commençant par notre après-midi passé chez lui, jusqu'à la réception du message. Elle m'écoutait attentivement, je retenais mes larmes pour ne pas exploser devant elle, déjà qu'elle fermait les poings et marmonnait des injures dans sa barbe. Bien évidement je lui expliquais ce que j'avais vu un court instant, le fait que Taka serrait le poing tout en se mordant la lèvre inférieur.

- Et pour terminer, je tenais à m'excuser de t'avoir ignorer, je voulais éviter à tout pris ton interrogatoire. Elle se mit à soupirer, elle se leva puis me lança un regard noir me signalant que ma fin était proche. Elle inspira puis expira lourdement avant de s'exprimer.

- Je t'en veux ça c'est sûre, mais avec le temps ça passera en tout cas pour ce petit con ma main dans sa face de serra pas suffisante pour qu'il soit pardonné. Mais après ce que tu as ajouter j'ai un mauvais pré-sentiment m'informant qu'une certaine Mila est derrière tout ça. Après comment fait-elle pour agir je n'en sais rien. De toutes le manières je ne lui pardonnerais pas de sitôt la manière dont il c'est comporté. Bien, ajouta t-elle en soupirant, je ne suis pas venue pour m'énerver ou autre mais pour te remonter le morale. J'ai prévenue ma mère que je resterais dormir chez toi car nous avons un travail en commun à faire. Je saute littéralement dans ses bras, la remerciant mille fois d'être la pour moi.

Cette soirée fut mémorial, nous avons discuter de tout et de rien, ris pour des bêtises et j'en passe. Grâce à elle j'ai pu oublier en partie la journée d'hier. Nous étions toutes deux prêtes à partir, ma mère nous avait proposer de nous déposer ce matin, mais on refusa. On fit le chemin dans la même bonne humeur qui nous habitait depuis hier soir, on reparlait de notre grand débat sur la mort des stars du rock. On restait bien évidement sur le club des 27, mais bon ce débat ne faisait que tournée en rond, et  de toute les manières notre bus était arrivé. On montait l'une après l'autre, Alex continuait à par parler mais je ne faisais plus trop attention à ce qu'elle me disait. J'ai été captivée par le fait que Taka avait pris le même bus que nous, mais surtout qu'il était encore en présence de Mila. Une vague de colère me montait au cerveau quand mon regard croisa le siens, mais très vite elle fut remplacée par une vague de tristesse.
Alex me regardait de loin , l'air un peu triste.

- Journée de merde? me demanda t-elle.

- Journée de merde, acquiesçais-je.


De l'autre côté du miroirOù les histoires vivent. Découvrez maintenant