Après quelques temps au complexe, une routine se mit en place. On ne réfléchissait plus, on étaient bien trop fatigués pour ça. A la fin du moi, le 30, l'exercice d'évaluation mensuel vint perturbé notre petit train train. C'est pendant cet exercice qu'on eu une idée brillante. Quand l'alarme de l'exercice d'évacuation retenti, on se rassembla vite au abords de la tour de contrôle et on sortis escortés par des soldats comme on nous l'avait si bien appris. Maria et Romain, qui connaissaient la marche à suivre par cœur, nous dirigèrent facilement.
Après 4 semaines terré dans le complexe, on retrouva enfin l'air libre. Sentir de nouveau l'air frai dans mes cheveux, et la morsure du froid sur mon visage, ça me fis un bien fou. Ça m'avais tant manqué. Ma liberté me manquais.
Sur l'immense parking du complexe, assis entre les blindés, on se regroupa pour se tenir chaud. Maria et Romain nous avait prévenus que nous allions rester dehors au moins jusqu'au matin car toute la base allait être inspectée, comme en cas d'intrusion. Comprenant que nous avions du temps à tuer, on fit toute sorte de jeux. On ne manqua pas de remercier Orso de se balader partout avec son paquet de carte. Quand les plus jeunes se lancèrent dans un grand débat pour déterminer quel était le meilleur jeux du monde, on se réunis, Romain, Dylan, Maria, Orso et moi pour discuter de la vie au complexe. Maria et Dylan nous exposèrent alors un plan, mis en place grâce à l'ami de Maria qui était un des soldats de la base. C'était un plan d'évasion. Ils prévoyaient de fausser compagnie au docteure et au général pendant un de ces exercices mais notre arrivée les avaient un peu chamboulé.
Après cette nuit là, je fus remotivée. Je voulais être en mesure de battre leurs meilleurs soldats. Je voulais récolter un maximum d'information sur ce qu'ils nous avaient fait, au niveau génétique. Pour ça, je partageais mon temps entre la salle d'entrainement et le laboratoire d'Agathe.
Pendant les entraînements je m'acharnais sur les appareils. Je voulais être forte, endurante, rapide et souple. Je parvenais maintenant à faire des combats équitable contre Maria ou Dylan. Certe je n'avais pas encore leur technique, mais pendant les corps à corps, j'avais la rage de vaincre, la rage de vivre alors je commençais à gagner quelques combats.
De son coté, Romain étudiais d'arrache pied tout le système de sécurité des bâtiments. Plus rien ne lui échappait. Il repérait les caméras d'un simple coup d'œil et savait se diriger dans tout le complexe les yeux fermés. Il parvenait à mémoriser les mots de passes de chaque ordinateur et Maria lui appris à pirater le système de contrôle des caméras et des micros. On pouvait donc se rejoindre dans le Jardin, sans être vu ni être entendu.
Le docteure était ravis de nos progrès, elle ne cessait de nous répéter : "mes enfants vous avais un grand avenir qui vous attend avec nous". Mais nous savions tous que notre avenir c'était notre liberté.
Deux semaine après le premier exercice d'évacuation, Maria nous invita Romain et moi à faire la connaissance de son ami soldat si génial. Après des semaines à entendre parlé de lui, j'avais déjà l'impression de le connaitre. Maria et moi nous nous étions beaucoup rapprochée et elle ne manquait jamais une occasion de parler de lui. Il s'appelait Matthew et s'était engagé dans le projet X35 il y a deux ans. A 18 ans il avait voulu suivre son père, un laborantin du complexe, après l'annonce du cancer de sa mère. A cet époque il voulait trouvé un moyen de la sauver mais personne ne pu rien faire. Elle mouru peu de temps après. Après cet épreuve, il se noua d'amitié avec Maria et n'instaura pas la fameuse „distance de sécurité" qu'avait tout le personnel à notre égard. On pouvait peut être se transformer en animal, mais ça ne voulait pas dire qu'on étaient des sauvages avec des envies de meurtres constante.
Quand il arriva dans le Jardin où le rendez-vous avait été fixé, je pus le détailler de mes propres yeux. Ses cheveux noirs étaient coupés au plus courts et ses yeux verts semblaient menaçants, je n'étais pas très à l'aise. La rencontre avait beau se tenir dans notre endroit préféré, je me sentis tout de suite menacé. Il fit quelques pas vers nous avant d'apercevoir Maria. Il changea alors du tout au tout. Sa démarche dut plus enjoué et il avança vers elle, un énorme sourire placardé sur le visage. Le ton de sa voix fut moqueur quand il s'adressa a nous.
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Les orphelins du clair de lune
Science FictionDans une petite ville d'Alsace, un nouvel arrivant va bouleverser l'équilibre de l'orphelinat. Des choses étranges se passent depuis son arrivée. Les allés venu du directeur sont de plus en plus fréquentes, les animaux disparaissent, les secrets du...