Pendant ce temps : Point de vu de Dylan
J'eu beaucoup de mal à m'éloigner de ma sœur. Je savais que Romain serait le plus à même de la réconforter mais après tout, ça restait ma soeur. Le bruit de ses sanglots déchiraient le silence qui régnait maintenant en maître. Cette soirée avait été difficile pour nous tous, et apparemment nous n'étions pas au bout de nos surprises.
En arrivant à la maison, on se dirigea directement vers la cave, qui soit dit en passant, faisait plus penser à un bunker qu'à une cave à vin. James dit aux garçons d'aller s'asseoir pendant qu'il allait chercher ce qu'il lui fallait.
Je m'installa avec Orso contre le mur et m'autorisa un petit moment de répit. Je ferma les yeux et resta silencieux quelques instants.
_ J'ai l'impression que mes bras sont en compote, lui dis-je.
_ Moi j'ai l'impression que je pourrais manger tes bras s'ils étaient fait en compote. Je te mangerais tout entier d'ailleurs.
_ Mais tu es vraiment bizarre, tu n'aime même pas ça la compote !
_ Seulement la compote de fraise, répondit-il en se léchant les babines.
_ Et qui te fait croire que j'aurais un gout de fraise ?
Matthew nous interrompit dans notre débat philosophique avec un ton plus que cassant.
_ Franchement votre conversation, en plus d'être extrêmement bizarre, peut vite devenir carrément dégueulasse, alors si vous la fermiez un peu, pour voir ce que ça fait ?
_ On parle si on veut, répondis-je indigné.
_ Le problème c'est que tu parle trop !
_ Là, il a pas tord mon pote, dit Orso.
_ Merci, je me sens vachement soutenu, mon pote ... tu parle d'un pote, marmonais-je.
_ Pas un seul pour rattraper les autres, s'exaspéra Maria, je pense que je vais me trouver de nouveaux amis.
Matthew nous regarda confiant de sa victoire, puis tourna la tête vers Maria.
_ Dès qu'on le pourra on ira s'installer loin de ces nigauds, dit-il en souriant.
Elle lui fit son regard spécial Maria énervée, et lança d'un ton sec :
_ Tu as pas entendu, dans petit-ami il y a ami, alors toi aussi tu dégage.
Je ne pu retenir le sourire qui me monta aux lèvres, malheureusement Maria le vit.
_ Dylan, range ton sourire, si non je dirais à Orso que c'est toi qui a pioché dans ses réserves de bouffes pendant toutes ces années ... Oups, je crois que je l'ai déjà dit en fait.
Son sourire diabolique effaça tout de suite le mien. Je me tourna vers Orso et vit qu'il ne prenait pas très bien la nouvelle, surtout qu'il était en ce moment même affamé.
_ Tu es sérieux ! Moi qui te faisait confiance, tu savais que je n'avais jamais assez avec ce qu'ils me donnaient à la cantine. Je croyais que tu étais mon pote, mon frère même, mais je m'étais trompé sur ton compte apparemment.
James coupa court à nos chamailleries en revenant avec le détecteur de métaux. Je pensais qu'il allait revenir avec un engin d'au moins un mètre de long qui serait extrêmement lourd avec le casque qui l'accompagnait, mais au lieu de ça, il avait un petit boitier relié par un câble à un petit détecteur de 5 cm de long maximum. J'avais regardé trop de film. En même temps, au labo je n'avais rien d'autre à faire pendant les temps libres, alors hacker le réseaux et télécharger des films ça permet de se forger une petite culture cinématographique.
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Les orphelins du clair de lune
Ciencia FicciónDans une petite ville d'Alsace, un nouvel arrivant va bouleverser l'équilibre de l'orphelinat. Des choses étranges se passent depuis son arrivée. Les allés venu du directeur sont de plus en plus fréquentes, les animaux disparaissent, les secrets du...