Chapitre 15

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Il y avait vraiment un nombre de portes et de couloirs incalculable. Si jamais Maria me laissait seule, jamais je ne pourrais me repérer. Je n'avais absolument aucun repère et il n'y avait aucune panneau d'indication ni de plaque sur les portes. On arriva au bout d'un couloir dans un grand dôme de verre. Quand elle poussa la porte, de nouvelles odeurs m'assaillirent d'un seul coup. Elle me fit entrer et je vis que nous étions dans une serre immense. Alors que je pensais m'y connaitre en plante, je n'en reconnue aucune. J'étais ébahie devant tant d'espèces nouvelles que je ne connaissais pas. J'avais envie d'aller humer chaque fleure, de frôler chaque arbre pour découvrir cette infinité de différences. Je me sentis moins oppressé. 

Je regardai Maria et vit qu'elle me souriait, je savais qu'elle me comprenait.

_ C'est mon endroit préféré. C'est là où on se sent le plus vivants.

Sans me laisser le temps de m'extasier, elle m'entraîna vers une autre partie du complexe. On marcha quelques minutes avant qu'elle ne m'annonce :

_ Je vais te montrer notre dortoir. Celui des garçons est juste à côté mais c'est l'apocalypse dedans, ils ne prennent jamais le temps de ranger.

Elle poussa une nouvelle porte qui n'était pas différentes des autres et me fis signe d'entrer. La pièce était spacieuse, quatre lits étaient disposés de part et d'autre de la pièce. A côté de chaque lit se trouvait une armoire métallique sans porte. Dans l'une d'elles, je pu voir la robe rose de Lizz, ça me rassura un peu. Je n'étais pas très fier de ce que je ressentais mais j'étais contente qu'ils soient là avec moi. J'allais bientôt les revoir.

_ Ton lit est au fond. Lizz à insister pour avoir celui le plus proche du tient, elle a du caractère la ptite.

_ Ça ne m'étonne pas.

_ Au fond là-bas c'est la salle de bain, c'est pas très grand mais au moins on en a une à nous.

Je laissa mon regard se porter sur les lits à gauche de la pièce. Il y avait des décorations accrochées au mur. Je compris qu'elles avaient essayé de s'approprier un peu les lieux. Une des filles avait collé des poster et des photos tirées de magasines alors que l'autre avait recouvert sa partie de dessins en tous genres. Je m'approcha des dessins et vis au centre une photo où des animaux étaient rassemblés en cercle autour d'un feu. Il me fallut quelques secondes avant de me rendre compte que je me trouvais devant un dessin. On aurait dit que ces animaux étaient là sous mes yeux, le dessin était vraiment très réaliste.

Maria interrompit le fils de mes pensées.

_ C'est nous sur ce dessin. Eima a vraiment beaucoup de talent, c'est notre artiste.

_ C'est vous ? Sous votre forme ... animale ?

_ Oui ! Je trouve qu'elle a vraiment mis mes tâches en valeurs, surtout celle en forme de cœur que j'ai sur le flanc droit. J'ai un grain de beauté de ma même forme quand je suis humaine. Je sais je suis trop classe. C'est parce que je suis une romantique dans l'âme.

Ce qui m'intrigua le plus sur ce dessin n'était pas sa tache en forme de cœur mais le fait qu'ils étaient tous des prédateurs. En les examinant je vis qu'au centre du dessins se trouvait un puma. Il y avait quelqu'un comme moi.

_ Qui est le puma ? Lui demandais-je.

_ C'est Dylan, pourquoi ?

_ Je suis un puma aussi. Enfin je crois.

_ Ca vous fait un points commun. De toute façon je suis certaine que vous allez bien vous entendre.

_ Pourquoi je devrais forcément bien m'entendre avec lui ?

Les orphelins du clair de luneOù les histoires vivent. Découvrez maintenant