chapitre 1

1.7K 44 5
                                    




QUICK REVENGE : TOME 1








Radio allumée, rétroviseurs réglés, fenêtre ouverte et lunettes de soleil sur le nez; je tourne la tête vers les voitures à mes cotés. J'enclenche mon moteur que je fais vrombir, je monte le son et ferme les yeux. J'inspire ; expire. Je plisse les yeux sur le drapeau tenu dans la main d'une fille. Celui-ci s'abaisse et j'appuie le plus fort que je peux sur la pédale regardant mon tableau de bord. J'admire la vitesse à laquelle la barre des kilomètres augmente. Je me place en tête de course. Je regarde à travers ma vitre, le champ plus cultivable dans lequel nous passons.  J'accélère sur la ligne droite devant moi, je passe la sixième vitesse pour finir mon overdrive(passer les six vitesses) je ne décolle pas mon pied de l'accélérateur comme de mes yeux sur la piste, j'arrive au virage avant celui-ci je drifte (tourner) au risque de brûler mes rubbers. ( caoutchouc des pneus )

Je ressaisis le volant et le tourne brusquement. Le regard dans mon rétroviseur, j'aperçois une flamme activée par de l'essence échappé à cause du capot enfoncé dans l'arbre que j'ai passé plus tôt. Je ne pense pas à la personne dans l'habitacle, dans ce monde l'amitié n'existe pas.  Je concentre mon regard quelques secondes sur mon dash, je suis actuellement à 227 kilomètres heures. Il me reste cinquante mètres. J'accélère et passe les plusieurs carreaux blancs et noirs peints à même le sol. Je coupe mon moteur dans le bruit de mes acclamations et sors de l'habitacle pour poser mon derrière sur mon top (toit). Je lève les  bras, fière de ma victoire.

__________________________________________________________________________________         

Ecouteurs dans mes oreilles, ma playlist activée, mes cheveux brun lâchés pour un rendu naturel, les lunettes de soleil au nez accompagnées de mes éternelles converses noires, je suis plongée dans mon téléphone, j'avance comme je l'ai toujours fait avec ou sans problème. Avec ou sans haine. Jean noir et chemise deux fois trop grande et blanche, ornée de de rayures bleues de bas en haut, je marche au rythme de ma musique. Fouettant le vent je lis mon dernier message pour mon prochain rendez-vous.

Je verrouille mon téléphone en entendant le chahut des nombreuses personnes face à moi qui passent entre les paroles de ma chanson. Je m'arrête à l'entrée et lève la tête pour apercevoir le nom de mon futur établissement scolaire qu'on peut appeler le lycée. Regardant autour de moi je remarque la différence des personnes, aillant pourtant en moyenne entre seize et dix-huit ans. Tous ont une autre définition de la vie ou une autre manière d'en profiter. D'autres fument sur les marches, certains sont dans leurs cahiers sur les tables de pique-nique ou encore sont debout en cercle et discutent de différents sujets. La différence fait la personne. Être différent permet de se démarquer de la société mais aujourd'hui être différent devient compliqué. Si tu ne ressembles pas à ce que des inconnus veulent, tu es jugé ou critiqué. Ces deux mots sont en quelque sorte des synonymes.  

J'entre dans le lycée et redresse mes lunettes dans mes cheveux. Montrant mes yeux au reste du monde hypocrite. Je me stoppe à chercher de vue la fameuse porte menant au bureau du gérant de l'établissement. Je me dirige au fond du couloir en profitant pour couper ma musique, ne voulant pas passer pour une insolente dès le début. Etant bien élevée je frappe à la porte et attend une réponse positive d'accès.

-        Hearther Willow ? Demanda mon futur directeur.

-        En chair et en os la seule et l'unique. Avec mon éternel sourire

-        Veuillez baisser d'un ton avec moi Mademoiselle Willow. Rétorque mon principal

-        D'accord monsieur. Répondis-je avec une voix grave

-        Vous avez fait l'école du rire ?

-        Ça se voit tant que ça ?  Rigolais-je

QUICK REVENGE  :TerminéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant