Chapitre 15

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QUICK REVENGE TOME 1

Aujourd'hui cela fait exactement une semaine que nos amis sont sortis de l'hôpital, je n'ai plus eu de lettre ou d'aventure extraordinaire. Il y a deux jours je suis sortie une après-midi avec Chan. On recommence à partir sur de bonnes bases et cela me convient.
Pendant ces quelques heures, on a discuté et fait les magasins. J'ai un peu dépensé mais je savais que j'avais une course ce soir.
Toute la matinée j'ai bossé sur ma Camarro S, que j'ai depuis quelques années maintenant. J'ai vérifié des petites conneries au moteur et mes pneus quelque peu usés. Je suis actuellement dans ma salle bain, j'ai lissé mes cheveux et les ai attachés en une queue de cheval haute. J'ai une salopette en jeans où je n'ai passé qu'un bras dedans. Je passe un petit coup de mascara sur mes cils, et cela suffit amplement. 
J'arrive au petit coin isolé où se déroule les drags, les coureurs ou les habitués connaissent cet endroit. Je m'arrête à côté du gardien d'aujourd'hui et paye les cinq balles. Le lieu fait assez espagnol, c'est une ancienne grande cour d'une ferme. La cours fait assez Espagnol, dans les tons rouges, jaunes ou orangés. Sur les poteaux électriques sont accroché des guirlandes, une buvette ou bar comme vous voulez appeler ; est installé sous un toit à l'abri de la pluie, si jamais elle décide de montrer le bout de son nez.

Je suis devant la ligne attendant que le drapeau soit baissé, j'ai mon pied sur la pédale. La petite minette se met devant nos quatre voitures, elle lève le petit drapeau rouge en l'air. Le vent le fait bouger et flotter, je le fixe. Je titille mon moteur avec la pédale, faisant bouger ma voiture de quelques centimètres. Elle baisse le petit morceau de tissus, j'enfonce mon pied sur le châssis donnant de la vitesse et de la force à ma bagnole. Je suis en ligne, mes vitesses augmentent aussi rapide que mon rythme cardiaque, j'adore cette sensation. Je change mes vitesses à l'aide de mon levier. Je tourne brusquement mon volant à droite pour prendre le virage, je drifte. Laissant derrière moi une trainée de fumée et de poussière. Dans ma tête j'entends déjà râler mes concurrents parce que je leur bloque la vue. Je restabilise mon volant.
Je suis à trois cent quarante-six kilomètre heures. Ils sont loin derrière moi, je me penche et allume ma radio et monte le son. Je rentre dans le vieux parking qui se situe pas loin de la vieille ferme ( merci fast&furius mdrr ). A peine entrée je braque à droite et monte le premier niveau, je fais les quelques mètres ou autre fois se stationnaient les voitures, je braque à gauche et monte le deuxième niveau. Je répète plusieurs fois la même étape.
Je commence à faire l'inverse, maintenant je descends. Le bâtiment est construit de la même sorte que l'escalier de François premier un Roi Français.
Un panneau indique arrivée au troisième étage, je baisse ma vitesse et me gare dans une place. Je sors de ma voiture, autant gagner avec style encore une fois alors je replace mes cheveux et remonte mes lunettes de soleil. 
« Mais en l'espace d'un instant tout peux aller très vite »
Quelques instants après que j'ai fini ma course, une fille de mon âge passe en courant à côté de moi. Laissant tomber une enveloppe noire en écriture d'or. A l'instant où j'ai vu cette enveloppe au sol j'ai relevé ma tête en tournant sur moi-même. Je tournais rapidement bougeant mes yeux de chaque côté, mais tout paraissait normal. Je me suis résigne à ramasser le rectangle noir, je déchire la fermeture et essayant au maximum de ne pas le lâcher avec mes mains tremblantes. Le petit message à l'intérieur
« Faudrait te dépêcher, on partage peut-être du feu mais au risque que t'en meurs »
On partage peut-être du feu ? Du feu ? Mon chauffage ? Mon appartement, mais c'est impossible. On partage, mon entourage ? Au risque que t'en meurs ? Je dois en mourir, je ne comprends plus rien.

Je monte les escaliers pour accéder à mon appartement en courant, depuis maintenant une heure, je n'arrête pas de regarder si je suis suivie ou pas. Je deviens presque parano. Partager du feu ? Camping peut-être, quand est-ce que j'ai fait du camping ? Si je partage c'est que j'ai déjà parlé avec cette personne, c'est encore plus flippant.

ELIPSE D'UNE SEMAINE

Aujourd'hui cela fait exactement une semaine que je ne suis pas sortie de chez moi. Je me drogue au café et vitamines, j'ai des cernes énormes sous mes yeux. J'ai des tas de feuilles partout dans mon salon, je fais des listes et raille prénoms sur prénoms. Je remonte des souvenirs depuis une semaines qui ne sont pas forcément de beaux, que ce soit mon enfance ou adolescence. Je me suis mise à me souvenir des personnes qui datent de plus de cinq ans.
Mon ordinateur en prend aussi un coup, je tape sur les touches tous les prénoms qui me sont venus. Je regarde ou ils vivent aujourd'hui, carrière, étude. J'ai aussi cherché des informations sur mes parents et le reste de ma famille, savoir ceux qu'ils font maintenant et si ça peut être lié à eux.
La plus grande information que je cherche et si la personne fume ou pas. J'en suis venue à la conclusion que « partage peut être du feu » était en rapport avec la cigarette.
J'ai un nombre de listes incalculable. Fumeurs, gang, courses, Saint-Louis, mort ou vivant. Je deviens clairement folle, un rire sort de ma bouche. Mes rires deviennent de plus en plus forts, mes joues s'humidifient. Je décompresse, je ne contrôle plus rien, strictement rien. Je pose mes coudes sur la table et prend ma tête dans mes mains.
Je lis et relis mes listes toujours les yeux pleins de larmes, je me perds, je suis perdu.

Je suis devant mon micro-onde, je regarde mon pot de nouilles chinoises tourner sur la plaque en verre. Je sais que c'est cancérigène mais qu'est ce qui me retient concrètement, rien à part ma caisse. D'ailleurs ça fait une semaine qu'elle est sur mon parking et que je ne vais pas au lycée, j'ai coupé mon téléphone.
Je sors de ma rêverie quand le bruit m'indiquant que ma nourriture est prête. Je mange assise sur un siège de cuisine ouverte sur mon salon. Je regarde une stupide série mexicaine pour enfant, avec une lycéenne qui sait chanter et qui est un vampire à la fois. Une pure connerie qui me fait oublier pendant un lapse de temps.
Je passe devant ma table la liste pour me rendre dans ma salle de bain. Je lis rapidement mes listes quand quelque chose attire mon attention.

Hugo Spotfield.




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QUICK REVENGE  :TerminéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant