Chapitre 21

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QUICK REVENGE : TOME 1

Je continue de tourner ma fourchette dans mon pot de pâtes, j'apporte le contenu à ma bouche. Un bruit derrière moi me coupe dans ma lancée, je repose ma fourchette et pose mon pot sur la table pour pouvoir me tourner. Mis à part la lumière de la télé, rien d'autre n'éclaire mon appartement. La lumière des images télé donne un côté sombre et la situation qu'on voit dans les films d'horreur.
Je réadosse mon dos contre le mou du canapé, je reprends ma nourriture chinoise entre mes mains. Les quelques minutes qui suivent j'entends à nouveau un bruit. Cette fois-ci je me lève et vais voir par moi-même, j'avance dans mon loft toujours la lumière éteinte. J'arrive dans mon couloir et ouvre la porte de la salle de bain, de ce que je vois rien ne me parait anormale. J'ouvre la porte en face pour voir que mes toilettes sont vides. Mon couloir s'assombri dû à la proximité de la télé, quand j'approche de ma chambre le bruit provient de là. J'ouvre ma porte avec rapidité et je vois qu'une personne vient de rentrer dans mon appartement. La pièce se rafraîchit avec le vent qui pénètre grâce à la fenêtre ouverte, la personne devant moi est grande avec des cheveux court.
Il porte un gilet gris et un jeans sombre, je recule de quelques pas pour finalement courir jusqu'à mon salon. Je l'entends me suivre en marchant, j'allume la lumière de la cuisine. Je vois mieux la personne devant moi.
- Putain mais qu'est-ce que tu rentres par ma fenêtre ? Tu crois faire rire qui ? Lui criais-je
- Je te prouve que ton appartement n'est pas sécurisé.
Il a toujours cet aspect absent et un sourire en coin.
- Oui donc ? Lui demandais-je
- Faut qu'on parle de la course pour demain.
Il baisse son regard vers ma tenue, je ne porte qu'un t-shirt large et une culotte noire. Je claque mes doigts pour qu'il remonte son regard.
- Tu veux une bière ? En me déplaçant vers ma cuisine
- Ouep.
Il se jette sur mon canapé, je ramène deux bières et les pose sur la table basse, je m'assoie à mon tour et pose mes pieds sur la table et rattrape mon pot de nouilles bientôt froide.
- Je dérange apparemment. Dit Cold
- Je n'osais pas le dire. Avec un petit rire dont il m'accompagne
- Bon Hearther on ne va certainement pas courir l'un contre l'autre
- Pourquoi donc ? Demandais-je avec un froncement de sourcils
- Parce que tu rentres dans ma mafia.
J'étais en train de retourner sa phrase dans tous les sens, « Tu rentres dans ma mafia » Ma mafia.
- Cold je ne suis pas trop sure. Dis-je hésitante
- Bien sûr que si, à moins que tu préfères te faire tuer ?
- Je ne suis pas trop arme en mains et tuer des gens. Ajoutais-je
- Je n'en ai rien à faire de ça sweetheart. Dit-il en se relevant du canapé
Je le vois bouger dans mon appartement, pendant que l'air s'engouffre toujours dans ma chambre, de derrière ses larges épaules peuvent impressionner. Il a la carrure pour un chef de mafia, mais moi de ma fine taille avec aucune force dans mes bras fragiles. Hors-mi pour tenir un guidon ils ne sont bons a rien.
- Hearther faudra que tu sécurises mieux tes fenêtres à l'avenir.
Il s'avance vers celles-ci pour commencer à partir.
- Cold tu sais que tu peux passer par la porte maintenant ?
- C'est vrai qu'avec mon taux d'alcool je risque de mourir.
Je sais très bien qu'il n'a bu qu'une bière et que par conséquent il se fout de moi. Je m'approche de la fenêtre et lui dit qu'il peut crever, avec quoi il répond qu'il me manquerait trop.
Je coupe la télé au salon, et range mon case dalle à la poubelle. Je m'avance dans la salle bain et enlève mon soutient gorge.
J'applique une crème pour les mains quand j'entends du bruit dans ma chambre. Je sais déjà que c'est l'abruti sexy d'avant, donc je ne m'inquiète pas plus que ça. J'éteins les leds de mon miroir et repasse dans la chambre toujours en étalant ma crème.
- Cold qu'est-ce que tu fous là ? Dis-je agacé
J'appuie sur le boitier blanc pour éclairer la pièce. J'ai un brun devant moi mais ce n'est certainement pas Cold. Je recule à nouveau de quelques pas et me cramponne au mur de ma chambre.
- Bonsoir Hearther, du feu peut-être ?
Je me rappelle d'un coup le soir à la sortie du bar
....
« je n'arrive pas à allumer des briquets. Un garçon devant moi rigole surement du fait que je me serve d'allumettes.
- Oui ? Demandais-je en rigolant
- Des allumettes ? Me répond-t-il
- Oui je ne suis pas pote avec les briquets. Riais-je
- Je pensais que tu n'en avais pas sur toi.
- Roh c'est bon, on ne peut pas être fort en tout non plus. Argumentais-je
- Je le constate. Me répond-t-il »
Il est grand, plus grand que moi. Il a les cheveux foncés
...
- Je te connais ! Lui dis-je
- Moi aussi mais tu ne sais pas à quel point. Me répond-t-il
- Qu'est-ce que tu fais ici ?
Il sort son arme de derrière son dos, un mouvement de panique me passe. Il avance à pas lent vers moi toujours en tournant son arme. J'ouvre rapidement la porte qui sépare ma chambre du couloir pour pouvoir partir. Je me dépêche de rentrer dans mon salon.
- Tu sais chérie, je connais ton appartement par cœur. Dit Logan
Je me stoppe dans ma course et me tourne vers lui ? Je plisse les yeux ce qu'il comprend vite.
- He oui chérie, les enveloppes tu crois que c'est le facteur qui te le ramène ? Et t'es mignonne quand tu te balades en petites tenues.
Il me dit ça d'un calme avec une once d'arrogance dans la voix. Il se rapproche de moi et s'assoie sur le coin de ma table. Je m'approche de mon bahut et en sors l'arme. Je me tourne vers lui, pendant qu'il ricane.
- T'es une petite fille, faut pas jouer avec les affaires des grands.
Toujours avec sa pointe d'arrogance, qu'il m'horripile. Je tends mes bras vers lui.
- Sors de chez moi ! Tout de suite.
- Chérie tire donc sur moi. Demande-t-il
- Ce n'est pas parce que tu es « Logan le chef de la mafia » que je vais t'écouter pauvre con. Lui dis-je
- Te faire tuer par le chef de la mafia est un grand privilège tu sais ?
- Ha ouais comme quoi ?
- Tu ferais le titre des journaux « Championne de course illégale tuée par le frère du gars qu'elle a tuée » ça sonne bien.
Il me dit ça en s'approchant de moi toujours en tournant son arme, il arrive en face de moi et pose délicatement ses mains sur mon arme pour me la prendre des mains. Il m'attrape l'arme des mains suivi juste d'après d'une douleur au crâne.

QUICK REVENGE  :TerminéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant