QUICK REVENGE :Terminé

CHAPITRE 18

QUICK REVENGE : TOME 1

Actuellement je suis sur mon canapé, avec une bière en main. J'ai mis un jeans large à trous avec un body. Je suis restée soft c'est juste une soirée entre potes.
J'entends klaxonner, je me relève de mon trône et me déplace vers ma fenêtre pour voir si c'est bien mon prince charmant d'une soirée. J'éteins la lumière et attrape au passage mes clefs et mon sac sur le bahut. Je claque ma porte et descends mes étages.
Je passe le hall d'entrée et sors dans la nuit fraiche. Je vois Cold adosser contre son parechoc avec encore une cigarette entre ses lèvres. Il est habillé d'un t-shirt blanc et un jeans noir et les mêmes chaussures qu'aujourd'hui. Arrivé devant lui il lâche sa clope encore fumante, et m'ouvre la portière.
-         Que de galanteries. Dis-je
-         Mais toujours.
J'attache ma ceinture pendant que lui s'assois derrière son volant. Le moteur s'active, et il s'embarque dans la sortie de ma rue. C'est un silence qui s'installe, pas pensant ou gênant.
-         Parle-moi de toi. Demandais-je
-         Bah tu sais déjà comment je m'appelle, je vais avoir dix-huit dans quelques jours, j'aime les voitures mais tu le sais aussi déjà. Mon meilleur pote c'est Nick que tu connais aussi, j'ai une petite sœur. A toi
-         Bah Hearther, je vais sur mes dix-sept ans. J'ai la même passion que toi, ma meilleure amie est la fille de la dernière fois quand on nous a tiré dessus. Et ma famille c'est compliqué.
Après cela nous n'avons plus parlé, je regarde par la vitre en attendant qu'on arrive.
-         Heyy. Criais-je en entrant dans l'appartement d'Andrew
-         Tu rentres toujours chez les gens comme ça ? Rigole Cold
-         Bien évidemment mon pote.
-         J'ai mal au cœur, j'ai été mis en friendzone là. Rigola-t-il encore
-         Aucun sentiment donc tranquille.
J'enlève mes chaussures et entre dans le salon, un match de foot passe à la télé. Je me jette sur le canapé et salut Nick et Andrew. Je me redresse et chope une canette de sprite. J'ai déjà bu avant ça suffit, l'alcool peut être dangereux.
Je mets mes pieds sur la table et continue de suivre le match, peu de temps après les copines d'Andrew et Nick arrive. Camille se met aux côtés d'Andrew pendant que Adaline vient sur les genoux de notre cher Nick.
-         Fait gaffe à ton mini Rocco, Nick. Dit Cold en rigolant
Je m'étouffe avec mon soda avalant de travers, pendant que Andrew et Camille rigolent à gorge déployé. Adaline pour son cas rougit de vifs feux.
-         Elle maitrise déjà la bête, t'inquiète.
La minute qui suit sa joue est marquée d'une trace rouge, ceux qui me fit rire.
-         N'est pas honte chérie, c'est très bien même. Lui répond-t-il

La soirée passa vite, elle était vraiment bien. Jusqu'au moment où il fallait rentrer, Cold m'aide à me lever et je remis mes chaussures.
Nous sommes dans sa voiture, avec la radio allumée. On passe par le centre-ville illuminé par les boutiques et les bâtiments. Cold commence à se tendre à côté de moi, et passer son regard du rétro viseur à la route. Il commence à accélérer assez rapidement.
-         Je crois qu'on est suivi.
Comme s'il avait lu dans mes pensées.
Je détache ma ceinture, regarde par la vitre arrière, deux grosses voitures noires vitres teintées nous suivent.
-         Monte sur l'autoroute abandonnée, comme je l'avais fait en rentrant de chez Chan.
-         J'y vais.
Il accélère et tourne brusquement à chaque coin de rue, nous sommes encore suivis. Il monte le pont pour pouvoir rejoindre l'autoroute.
-         Ouvre la boîte à gant et prends l'arme. M'ordonne-t-il
-         T'as une arme dans ta voiture ?
-         Pas que dans ma voiture, maintenant prends ce putain de flingue. Crit-il
Je me penche et saisi l'arme, Cold monte les six vitesses rapidement. Les coups de feu commencent, j'ouvre la fenêtre. Je m'assoie sur la portière, et sort la haute partie de mon corps. Mes cheveux volent au vent, je pointe l'arme de fer vers les voitures noires.
-         Vise les pneus. Conseille Cold
Je pointe l'arme vers les contours de caoutchouc et appuie sur la gâchette. Je recule avec la force de l'arme faut dire que je tiens rarement ce genre d'engin dans mes mains. Je me repositionne et lève le regard vers les voitures, ils font exactement comme moi.
-         Cold je fais comment putain ?
-         Tu continues ! Ordonne-t-il
-         T'as cru je suis best killeuse au monde ou quoi ? Au chamboule tout je perdais à chaque fois !
-         Tu crois que c'est le moment de rigoler peut-être ?
Je ferme ma gueule et m'accroche à la vitre, il accélère toujours. Je continue de tirer balle après balle. Je crève leurs pneus et les voitures s'arrêtent.
Je souffle et rentre dans la caisse. Je reprends de l'air et réalise que je me suis servie d'une arme prenant conscience je la jette sur le tableau de bord.
On continue de rouler jusqu'à ce qu'on s'arrête à un Motel, je le vois couper le contact. Il sort de la voiture et je suis le mouvement. Il ne fume pas ou rien, au contraire il s'avance jusqu'à la réception. Il appuie sur la cloche de l'entrée et attend la dame.
-         C'est pour ? Demande-t-elle
-         Vous auriez encore des chambres ?
-         Oui une, la dernière.
-         D'accord, pour la nuit s'il vous plait. Demande Cold
Elle se tourne et cherche la dernière clé restante sur le rangement, Cold sort son fric de sa veste et le pose sur le comptoir.
On sort et marchons jusqu'à la fameuse chambre.
-         Il était hors de question que je te laisse seule chez toi ce soir.
Comme s'il avait lu ma question.
-         Je dors avec quoi ? Ne demandai-je pas sûre de moi
Il me regarde de haut en bas, avant d'enlever son t-shirt et de me le lancer calmement. Je me tourne et pars vers la salle de bain d'un soir. J'enlève mon jeans et mon body et regarde si je suis bien épilée, je suis une fille et j'ai bien des poils moi aussi. Mes jambes sont bien et mon maillot il ne le verra pas. Son t-shirt comme je le pensais m'arrive à mi-cuisse.
Il est assis au bureau de la chambre à faire et défaire son arme, comme si elle n'était pas encore bien. Je m'approche du lit pendant qu'il lève les yeux vers moi.
Je me glisse dans la couette pendant qu'il passe à son tour dans la salle de bain.
La lumière de celle-ci éclaire la pièce quand il ouvre la porte pour en sortir, la couette se lève dos à moi laissant place à mon conducteur de la soirée. Je commence à fermer les yeux quand je finis collé à un torse à l'aide d'une main. Je me sens d'un coup plus en sécurité que chez moi et je pars dans des rêves de sable.

« Ne prenne pas garde aux vaisseaux que la main de la femme balance »