Chapitre 15 : Fatima... s'écroule !

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Deux mois plus tard !

Deux mois et cinq jours exactement se sont écoulés depuis notre premier cours qui avait lieu le mardi 16 octobre avec notre professeur principal, Mr Diouf des sciences de la vie et de la terre. Et depuis lors, les cours ne cessent de s’enchaîner les uns après les autres, réduisant considérablement notre temps de repos. Il n'y avait jusque-là aucune perturbation et les cours se déroulaient normalement contrairement aux années précédentes et même en ce début d'année 2012. Ceci est sûrement facilité par l'installation du nouveau régime montant au pouvoir depuis mars dernier ; tout le pays était plongé dans une lutte sans merci pour de nouveaux réformes et un nouveau président afin que l'attente des citoyens soit au rendez-vous. Et donc c'est dans ce climat de silence et d'observation que la population se trouve actuellement, laissant une certaine stabilité qui permit à tout le monde d'accomplir un travail sans antécédent. Les profs, qui ont longtemps eu un bras de fer avec l’ancien régime bouleversant le cours des études de l'enseignement moyen et secondaire, étaient donc là accomplissant leurs devoirs au sein des classes tout espérant une bonne coopération avec l'actuel. Ainsi, l’année scolaire se poursuivit et aujourd’hui nous nous trouvons déjà à la fin du premier trimestre et sommes aussi sur le point d'obtenir les petites vacances d'hiver.

 Ainsi, l’année scolaire se poursuivit et aujourd’hui nous nous trouvons déjà à la fin du premier trimestre et sommes aussi sur le point d'obtenir les petites vacances d'hiver

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Vendredi, 21 décembre 2012
Lycée Public de Mbour.

Cette journée de vendredi débutait pourtant comme tous les autres qui l’avaient précédés, et dans cette mâtiné au climat humide avec un soleil à peine visible car entièrement revêtue par les nuages et aux rayonnements très faible, où la majorité des élèves s'impatientaient de l'arrivée du week-end pour prendre les fameuses fêtes d’hiver avec Noël et la fin d'année qui s'approchaient à grand pas. J'aurai jamais imaginé qu'une telle chose m'arriverait dans cette journée. Je ne sais pas si le c'est le hasard ou le destin qui en a voulu ainsi mais tout ce que je peux dire, c'est que ça dépasse l'entendement...

Les vendredis nous avions dans notre emploi du temps les mathématiques pour deux heures de temps, puis le français pour une heure avant de clôturer notre journée avec les Sciences de la Vie et de la Terre. Et comme que nous sommes dans un pays où la majorité des habitants sont musulmans, les cours s’arrêtent à treize heures afin que les fidèles puissent accomplir leurs « prières sacrées du vendredi ». Et donc après les cours de maths et français, c'était au tour du prof de SVT, Mr Diouf, de nous présenter son cours ambiant et toujours agréable à suivre, il faisait onze heures.

Comme on était sur le point de clore notre premier trimestre, nous avions fait au moins une évaluation sur toutes les matières qu'on avait à apprendre en seconde SoA¹ et sans surprise Anta et Soda menaient les débats de long en large obtenant presque toujours les meilleurs note. En réalité, c'est mon amie Anta qui devançait tous les membres de notre classe de la tête aux pieds, elle est juste une extraterrestre venue d'une autre planète pour nous pourrir la vie (lol). Malgré tout, il y'avait Soda à côté d’elle qui l'épaulait pour ne pas dire rivalisait, mais bon je n'en attendais pas moins d'une élève du « Collège de l'Excellence (CE) » en plus d’avoir été vice capitaine lors des ICG, leur collège est réputé de leur manière très rigoureuse de sélectionner les élèves qui doivent les représenter dans certaines activités qui mettent en jeu l’honneur de leur établissement et la condition à remplir n'est rien d’autres qu’être avant tout incontestablement le meilleur élève parmi les meilleurs. À travers le temps, on connaissait mieux ceux que l'on côtoie et donc je peux dire qu'elle (Soda) était le genre de personne qui détestait se faire devancer lors des évaluations car elle en voulait toujours plus, ce qui n'est pas mauvaise. Le problème intervient lorsque l'on devient égoïste au point d’être jalouse du résultat des autres parce qu'ils obtiennent une note meilleur que le tien, ce qui n'était pas son cas ou du moins elle ne laissait pas cela paraître.

Chronique de M. Moustapha: Destin ou FatalitéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant